[ficlet] FMA – Becky/Maria – PG | Dans un monde de brutes

[malurette]

Résolution pour cette année : mettre mes fics neuves ici et garder les reposts pour glyfic ?

Titre : Dans un monde de brutes
Auteur : ylg/malurette
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Rebecca Catalina, Maria Ross
Genre : même pas du flirt
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.

Thème #o5 « Comme un parfum de femme » d’après yuri_a_tt_prix
Continuité/Spoil éventuel : fin du manga
Nombre de mots : 400

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Une touche féminine réussit encore à s’épanouir dans leur section d’assaut. Les filles sont prêtes à tout poutrer que les gars. La poudre à canon, les gaz lacrymogènes, les graisses diverses, le carburant et jusqu’à la sueur, tout ça ne les dérange pas. Elles y sont habitées. Elles en viennent même à apprécier, tellement c’est devenu familier.

Mais il flotte aussi, quand même, quand on s’arrête un peu pour s’en apercevoir, des traces de savon doux et même un peu de talc – pas de parfum pour autant, bien sûr. Mais plus que les produits d’hygiène rudes de l’armée. Les gars ne semblent rien remarquer. Question de sensibilité ?

En se rapprochant un peu, elles peuvent même distinguer l’odeur naturelle de la peau, et des cheveux : elle est différente, plus subtile. Une fois découverte elle ne s’oublie jamais ; elle ressort par comparaison.

Rebecca flirte sans complexe avec les hommes. Sans sérieux non plus ; elle envoie paître aussitôt ceux qui ne lui conviennent pas, et aucun ne lui convient vraiment. Pour la première fois depuis longtemps, elle est troublée… par cette Maria apparue de nulle part, que Jeannot lui adresse, qui veut participer à l’offensive.

Elle n’a plus eu d’amie depuis bien longtemps. Elle s’est malgré elle distancée d’avec Riza – qui est pour ainsi dire « la fille à Mustang » à désormais, avec un statut un peu à part.

Rebecca se demande s’il y a encore du vrai dans les symboles. Les longs cheveux de Riza, tirés en du chignon strict, ne sont plus une arme de séduction mais seraient un signal indiquant qu’elle est prise. Sa propre tignasse épaisse, bouclée, portée en queue-de-cheval un peu trop libre considérant les circonstances immédiates, Rebecca la considère comme un reflet de sa personnalité.
Est-ce qu’alors la coupe garçonne de Maria la met d’emblée hors limites ? Seulement pour les hommes ? pour tout le monde ? Ou… non. Tout ça ne veut probablement rien dire.

Et ça n’est ni le moment ni l’endroit pour penser à ça. Même si l’adrénaline est un sacré aphrodisiaque…

Mais Rebecca se promet quand même que, si elles survivent toutes les deux à cette bataille, elle invitera Maria à aller prendre un verre ensemble, pour fêter ça et apprendre à se connaître un peu mieux et être fixée une fois pour toutes !