ext_130622 (
ylg.livejournal.com) wrote in
glyfic2010-10-18 06:06 pm
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[repost] Saiyuki/Gaiden – 5-8, 10-K – G | Un fantôme du passé
Titre : Un fantôme du passé
Auteur :
ylg
Base : Gensōmaden Saiyūki, Saiyūki Gaiden
Personnages/Couples : Cho Hakkai, Sha Gojyō ; Kenren Taishō, Tenpō Gensui
Genre : gen, un peu angsteux
Gradation : G / K
Disclaimer : cette réinterprétation des personnages et de leur histoire est la propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : "vieille époque" + contrainte accessoire "prénom" pour
31_jours (17 avril '08)
Prompt : parce que j'ai l'impression que le « r » dans Kenren ne se prononce pas de façon très dure
Nombre de mots : 400
**
Dans le noir d'une chambre d'hôtel quelconque, quelque chose réveille Gojyō. Du bruit. Une voix. Hakkai appelle quelqu'un dans son sommeil. Un seul mot, un prénom répété. Ça sonne comme une plainte. Une plosive qui se coince dans le fond de la gorge, des voyelles étouffées comme un gémissement, nasalisées.
La première fois que Gojyō l'a entendu, il était sûr d'entendre appeler « Kanan ». Quoi d'autre aurait été possible ?
Quelque chose là-dedans ne collait pas, pourtant. Même complètement étouffé par l'émotion submergeant les rêves agités de Hakkai, ça n'y ressemblait pas tout à fait… Sa voix était trop fermée. Pas parce qu'il n'articulait pas, mais bien parce qu'il prononçait un autre nom. Pas Kanan, finalement. Ken, quelque chose. Kenren ?
Gojyō ne reconnaît pas ce nom, mais bizarrement, ça n'a pas d'importance. Sans réfléchir, il se rapproche de lui.
« Je suis là », murmure-t-il.
D'instinct, il lui caresse les cheveux, pour le rassurer et le convaincre de se rendormir. C'est un geste que Hakkai lui-même aurait fait, si la situation avait été inversée.
Ça n'est que lorsqu'il lui effleure la nuque et se dit que ces cheveux sous sa main devraient être bien plus longs, que Gojyō voit quelque chose d'anormal à son comportement.
Il secoue lentement la tête, essaya de comprendre ce qu'il fabrique là.
Ouais, décide-t-il : ça ne va pas de caresser un autre homme, il devrait garder ce geste pour de jolies filles, d'où les cheveux longs souhaités. Rien à voir avec la longueur qu'ils avaient la première fois qu'il a rencontré cet homme. Rien à voir avec l'image floue issue d'un rêve qui s'y superpose.
Avec cette idée, il chasse les fantômes qui tentaient de s'imposer à lui.
Il n'a pas le temps de se laisser gagner par des images d'un sourire identique à celui qu'il connaît, sur un Hakkai avec les cheveux plus longs et un prénom différent, un prénom qu'il a sur le bout de la langue mais qu'il refuse de chercher. Puisque ça n'est pas Hakkai après tout…
Ça ne sont même plus des souvenirs. À peine un rêve, et encore... Quand le soleil se lèvera, au matin, ils auront l'un comme l'autre oublié ces échos d'un passé trop lointain.
Auteur :
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Base : Gensōmaden Saiyūki, Saiyūki Gaiden
Personnages/Couples : Cho Hakkai, Sha Gojyō ; Kenren Taishō, Tenpō Gensui
Genre : gen, un peu angsteux
Gradation : G / K
Disclaimer : cette réinterprétation des personnages et de leur histoire est la propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes : "vieille époque" + contrainte accessoire "prénom" pour
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Prompt : parce que j'ai l'impression que le « r » dans Kenren ne se prononce pas de façon très dure
Nombre de mots : 400
Dans le noir d'une chambre d'hôtel quelconque, quelque chose réveille Gojyō. Du bruit. Une voix. Hakkai appelle quelqu'un dans son sommeil. Un seul mot, un prénom répété. Ça sonne comme une plainte. Une plosive qui se coince dans le fond de la gorge, des voyelles étouffées comme un gémissement, nasalisées.
La première fois que Gojyō l'a entendu, il était sûr d'entendre appeler « Kanan ». Quoi d'autre aurait été possible ?
Quelque chose là-dedans ne collait pas, pourtant. Même complètement étouffé par l'émotion submergeant les rêves agités de Hakkai, ça n'y ressemblait pas tout à fait… Sa voix était trop fermée. Pas parce qu'il n'articulait pas, mais bien parce qu'il prononçait un autre nom. Pas Kanan, finalement. Ken, quelque chose. Kenren ?
Gojyō ne reconnaît pas ce nom, mais bizarrement, ça n'a pas d'importance. Sans réfléchir, il se rapproche de lui.
« Je suis là », murmure-t-il.
D'instinct, il lui caresse les cheveux, pour le rassurer et le convaincre de se rendormir. C'est un geste que Hakkai lui-même aurait fait, si la situation avait été inversée.
Ça n'est que lorsqu'il lui effleure la nuque et se dit que ces cheveux sous sa main devraient être bien plus longs, que Gojyō voit quelque chose d'anormal à son comportement.
Il secoue lentement la tête, essaya de comprendre ce qu'il fabrique là.
Ouais, décide-t-il : ça ne va pas de caresser un autre homme, il devrait garder ce geste pour de jolies filles, d'où les cheveux longs souhaités. Rien à voir avec la longueur qu'ils avaient la première fois qu'il a rencontré cet homme. Rien à voir avec l'image floue issue d'un rêve qui s'y superpose.
Avec cette idée, il chasse les fantômes qui tentaient de s'imposer à lui.
Il n'a pas le temps de se laisser gagner par des images d'un sourire identique à celui qu'il connaît, sur un Hakkai avec les cheveux plus longs et un prénom différent, un prénom qu'il a sur le bout de la langue mais qu'il refuse de chercher. Puisque ça n'est pas Hakkai après tout…
Ça ne sont même plus des souvenirs. À peine un rêve, et encore... Quand le soleil se lèvera, au matin, ils auront l'un comme l'autre oublié ces échos d'un passé trop lointain.