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Titre : Une accalmie entre deux fronts
Auteur :
ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Heymans Breda & Cain Fury ; Riza Hawkeye, Roy Mustang
Genre : tension
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : pour aller avant mon prochain thème sur
7_liens - mon brouillon a débordé
Continuité/Spoil éventuel : quelque part avant la grosse baston finale du manga sauf que j’ai oublié les références, que je n’ai pas les tomes sous la main, et que les scans en ligne ça fait lourd à browser
Nombre de mots : 650
***
On leur a fait parvenir une date, dans un message codé, et rien de plus : le Jour Promis. Pas d’autres détails. Mais ils savent combien il est important qu’ils soient auprès de leur Colonel un peu avant ce jour-là pour préparer la contre-attaque.
Ils se débrouillent pour disparaître. Du point de vue de ceux à qui ils faussent compagnie, ça comptera comme une désertion. Comme point de ralliement ils ont choisi une de leurs anciennes caches, du temps d’avant qu’on les sépare. Ça rappelle de mauvais souvenirs, et ajoute un peu d’inquiétude quand aux risques qu’elle soit surveillée, mais ils sont minimes.
Breda profite d’un jour de détente pour prendre une permission prolongée non autorisée. Fury s’est éclipsé pendant un assaut particulièrement sanglant, pensant faire passer sa disparition comme perte dans la bataille. Les autorités auront sans doute été prévenues le soir même, au pire le lendemain : comme méchants garçons obéissant à Mustang, ils sont surveillés plus étroitement qu’un soldat quelconque manquant à l’appel, mais ils ont suffisamment d’avance pour doubler les parties de recherches.
Un couloir obscur. Le cœur battant dans les ténèbres. Savoir si l’on a bien interprété les messages codés, espérer que l’ennemi au contraire en reste ignorant…
Un frôlement devant. Quelqu’un d’autre qui se glisse là en essayant de ne pas faire de bruit.
Pourquoi n’avoir pas choisi un mot de passe…
Parce que rien que lancer la phrase d’appel devant un étranger lui mettrait la puce à l’oreille.
Et puis zut. Un peu d’audace, se dit Fury. Après tout ce qu’il a vécu, il ne va pas flancher bêtement maintenant. L’uniforme qu’il porte toujours doit lui donner une autorité. Il se dresse et demande,
« Qui va là ? »
En réponse, c’est son propre nom qu’il entend, prononcé par une voix connue, une intonation interrogative mais familière. Il n’a jamais été plus heureux d’entendre ça et s’écrie joyeusement en retour le nom de celui qu’il espérait tant reconnaître ;
« Sous-Lieutenant Breda ! »
Et le Premier Lieutenant les attend juste un peu plus loin. Et le Colonel aussi. Et… c’est tout mais c’est déjà beaucoup. Rien que se retrouver ainsi !
Il ne s’était pas bien rendu compte d’à quel point il pouvait lui manquer, jusqu’ici. Trop préoccupé par sa propre survie sur le front et les plans en mouvement à l’échelle du pays pour penser au reste des détails…
Il est si heureux de le retrouver… en bon état ?
Fury porte des pansements ; des traces de blessures. Riza en prend note d’un coup d’œil mais ne dit rien. Breda, lui, demande quand même. Fury le rassure :
« Des égratignures, rien de grave. Vous ?
- Rien du tout. Tout va bien, affirme Breda. J’ai eu du bol. »
À chaque retour d’offensive, là-bas, il notait cette chance d’être toujours en vie, mais c’est seulement aujourd’hui qu’il a mis tous ces kilomètres entre le front et lui et qu’il retrouve les autres en vie, qu’il réalise à quel point ils ont tous été chanceux.
Il n’a pas eu beaucoup le temps de regretter quoi que ce soit, là-bas. Parfois pendant une accalmie, il y repensait, oui. Mais d’une façon curieusement détachée – ils faisaient partie d’un autre monde.
Ils échangent leurs trucs pour s’être échappés, mais taisent leurs impressions sur ce qu’ils ont quitté
Ni l’un ni l’autre ne veut plus parler de la mitraille maintenant, des frayeurs faites pendant leur déploiement en première ligne, de ceux autour d’eux pour qui ça a été plus grave…
Ils savent ce qu’ils ont vécu chacun de leur côté, Hawkeye si elle n’y était pas cette fois en avait déjà l’expérience, et à quoi bon les comparer maintenant ? L’horreur devait être la même partout, et ils préfèrent penser qu’elle est derrière eux désormais.
Même si une nouvelle se prépare et se profile devant eux…
Et très vite, arrive le temps de réviser le plan de ce dans quoi ils vont se lancer, avec Hawkeye et Mustang. Le répit aura été de bien courte durée.
Auteur :
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Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Heymans Breda & Cain Fury ; Riza Hawkeye, Roy Mustang
Genre : tension
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : pour aller avant mon prochain thème sur
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Continuité/Spoil éventuel : quelque part avant la grosse baston finale du manga sauf que j’ai oublié les références, que je n’ai pas les tomes sous la main, et que les scans en ligne ça fait lourd à browser
Nombre de mots : 650
On leur a fait parvenir une date, dans un message codé, et rien de plus : le Jour Promis. Pas d’autres détails. Mais ils savent combien il est important qu’ils soient auprès de leur Colonel un peu avant ce jour-là pour préparer la contre-attaque.
Ils se débrouillent pour disparaître. Du point de vue de ceux à qui ils faussent compagnie, ça comptera comme une désertion. Comme point de ralliement ils ont choisi une de leurs anciennes caches, du temps d’avant qu’on les sépare. Ça rappelle de mauvais souvenirs, et ajoute un peu d’inquiétude quand aux risques qu’elle soit surveillée, mais ils sont minimes.
Breda profite d’un jour de détente pour prendre une permission prolongée non autorisée. Fury s’est éclipsé pendant un assaut particulièrement sanglant, pensant faire passer sa disparition comme perte dans la bataille. Les autorités auront sans doute été prévenues le soir même, au pire le lendemain : comme méchants garçons obéissant à Mustang, ils sont surveillés plus étroitement qu’un soldat quelconque manquant à l’appel, mais ils ont suffisamment d’avance pour doubler les parties de recherches.
Un couloir obscur. Le cœur battant dans les ténèbres. Savoir si l’on a bien interprété les messages codés, espérer que l’ennemi au contraire en reste ignorant…
Un frôlement devant. Quelqu’un d’autre qui se glisse là en essayant de ne pas faire de bruit.
Pourquoi n’avoir pas choisi un mot de passe…
Parce que rien que lancer la phrase d’appel devant un étranger lui mettrait la puce à l’oreille.
Et puis zut. Un peu d’audace, se dit Fury. Après tout ce qu’il a vécu, il ne va pas flancher bêtement maintenant. L’uniforme qu’il porte toujours doit lui donner une autorité. Il se dresse et demande,
« Qui va là ? »
En réponse, c’est son propre nom qu’il entend, prononcé par une voix connue, une intonation interrogative mais familière. Il n’a jamais été plus heureux d’entendre ça et s’écrie joyeusement en retour le nom de celui qu’il espérait tant reconnaître ;
« Sous-Lieutenant Breda ! »
Et le Premier Lieutenant les attend juste un peu plus loin. Et le Colonel aussi. Et… c’est tout mais c’est déjà beaucoup. Rien que se retrouver ainsi !
Il ne s’était pas bien rendu compte d’à quel point il pouvait lui manquer, jusqu’ici. Trop préoccupé par sa propre survie sur le front et les plans en mouvement à l’échelle du pays pour penser au reste des détails…
Il est si heureux de le retrouver… en bon état ?
Fury porte des pansements ; des traces de blessures. Riza en prend note d’un coup d’œil mais ne dit rien. Breda, lui, demande quand même. Fury le rassure :
« Des égratignures, rien de grave. Vous ?
- Rien du tout. Tout va bien, affirme Breda. J’ai eu du bol. »
À chaque retour d’offensive, là-bas, il notait cette chance d’être toujours en vie, mais c’est seulement aujourd’hui qu’il a mis tous ces kilomètres entre le front et lui et qu’il retrouve les autres en vie, qu’il réalise à quel point ils ont tous été chanceux.
Il n’a pas eu beaucoup le temps de regretter quoi que ce soit, là-bas. Parfois pendant une accalmie, il y repensait, oui. Mais d’une façon curieusement détachée – ils faisaient partie d’un autre monde.
Ils échangent leurs trucs pour s’être échappés, mais taisent leurs impressions sur ce qu’ils ont quitté
Ni l’un ni l’autre ne veut plus parler de la mitraille maintenant, des frayeurs faites pendant leur déploiement en première ligne, de ceux autour d’eux pour qui ça a été plus grave…
Ils savent ce qu’ils ont vécu chacun de leur côté, Hawkeye si elle n’y était pas cette fois en avait déjà l’expérience, et à quoi bon les comparer maintenant ? L’horreur devait être la même partout, et ils préfèrent penser qu’elle est derrière eux désormais.
Même si une nouvelle se prépare et se profile devant eux…
Et très vite, arrive le temps de réviser le plan de ce dans quoi ils vont se lancer, avec Hawkeye et Mustang. Le répit aura été de bien courte durée.