glyfic

Titre : L'imagination est une forme de magie
Auteur :

ylg
Base : Card Captor Sakura
Personnages/Couples : Yanagisawa Naoko -> Kinomoto Sakura, indices de Tomoyo/Sakura
Genre : gen-ish/choupi
Gradation : G / K
Disclaimer : propriété de CLAMP, je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Thèmes : « il était une fois » + contrainte accessoire « femslash/yuri/shōjo-ai » sur

31_jours (1er mars '09)
Nombre de mots : ~300

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Il était une fois... il était une fois une petite fille qui aimait la magie. Il était une fois, une petite fille qui faisait de la magie, et une autre qui aimait la voir faire.

Naoko, la petite fille qui aimait la magie, et les fantômes et les OVNIs et les mondes parallèles et les réincarnations et tout ce qui dépassait le cadre de l'ordinaire, passait son temps à inventer contes fantastiques et merveilles, dans sa tête ou sur le papier. Elle aimait particulièrement raconter ses histoires à ses amies.

La vie n'est pas toujours bien faite et justement, Sakura pourtant utilisatrice de magie elle-même n'aimait pas trop ces récits, qu'elle trouvait trop effrayants. Tomoyo écoutait poliment, mais qui goûtait un conte bien tourné, mais préférait toujours le frisson de voir la magie en vrai que juste rapportée ainsi.

Mais ça n'était pas grave : tout le monde ne peut pas être sensible au charme étrange du surnaturel, se disait Naoko, et puis elle aimait elle aussi ses amies telles qu'elles étaient. Ou, telles qu'elle croyait qu'elles étaient. Surtout Sakura, d'ailleurs, qui était – aux yeux de Naoko – une petite fille extraordinaire, sportive, toujours enjouée, amicale et tout, et tant pis s'il n'y avait rien de spécial, de magique, d'anormal en elle.

Il était une fois, une petite fille qui aimait la magie et trouvait déjà magique en soi d'aimer une petite fille qui ne faisait pas de magie. Elle ne saurait sans doute jamais la vérité sur la magie secrète de Sakura, et alors ? À partir de là, elle trouvait tout de même une source inépuisable de nouveaux contes à s'inventer, pas toujours aussi fantastiques ni aussi beaux que la réalité, et parfois au contraire bien plus riches.