glyfic

Titre : Sans repères
Auteur :

ylg
Base : Naruto
Personnage : Abumi Zaku
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi, je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Notes : j’ai arrêté de lire la série il y a une paire d’années ; faisons comme si le canon s’arrêtait juste avec l’ellipse temporelle, OK ?

Thème : o1#o7, « perdu » pour

10_choix
Continuité/Spoil éventuel : examen de sélection des chûnin
Nombre de mots : 300

*
Zaku n’aime pas trop s’en souvenir, aujourd’hui, mais il n’a pas toujours été un shinobi ni même un futur shinobi bien en charge de sa vie. He bien oui, il était un petit garçon perdu. Sans parents. Sans famille. Dans un village inconnu.
Obligé de se débrouiller tant bien que mal tout seul... et le pire c’est qu’il n’aimait pas ça. D’autres dans sa position ont juré de faire sans les adultes et que ça serait très bien comme ça. Lui, malheureusement il avait encore besoin de faire confiance à quelqu’un et souffrait de son isolement.

Des années plus tard, même s’il refusera farouchement de l’avouer, il n’a pas vraiment changé.

Il a appris de nouvelles techniques, il a pris de l’assurance, et pourtant il a toujours l’air d’un enfant égaré. Ou peut-être plutôt d’un gamin fugueur. Avec ses cheveux en bataille et l’air espiègle plus que dangereux, et sa propension à la fanfaronnade, il ne fait pas très sérieux.
Zaku déteste son aspect – ah, non il ne pas va dire fragile – pas encore assez impressionnant, mais il a quand même appris à en user. Il est capable de fourberie et c’est déjà quelque chose. Après tout, un shinobi est censé savoir employer la ruse tout autant voire plus que la force brute.

Et tout se profilait plutôt bien. Mais quand justement ses dernières ruses échouent, qu’il se rend compte qu’il a perdu son combat, il refuse de croire ce qu’il lui arrive. Qu’il a laissé passer sa chance, qu’il se retrouve bloqué dans une situation qui ne faisait absolument pas partie du plan...
Non seulement il a échoué, mais en plus son chef le laisse tomber, sans nouvelle directive, sans même une deuxième chance ?
...Tout à coup il se retrouve bien plus désemparé qu’il ne l’a jamais été.