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Titre : Dea ex Machinae
Auteur :
ylg
Base : Saiyūki
Personnages : le Sanzō-ikkō, le Kō-tachi et quelques autres
Genre : gen avec un pili-poil d’action et de drama
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o2#10, « La lumière du jour » pour
10_choix
Continuité/Spoil éventuel : post-series terriblement spéculatif
Nombre de mots : 840
***
Le combat final vient de faire rage au cœur de la citadelle de Hōtō, dans ses profondeurs. Sanzō et sa bande ont affronté des hordes de yōkai déchaînés, croyant ne jamais en voir la fin. Kōgaiji et sa petite troupe ont pris le relai : c’est ici son château et il le défendra, c’étaient là ses hommes et il se battra pour eux, et puis il a sa mère dans son pilier et le dernier espoir de la réveiller passe toujours par les plans de Gyokumen. Ils ont rompu le combat et se sont même alliés quand Ukoku et son sutra du néant ont bien failli tout engloutir. Ensemble, ils ont sur retourner son pouvoir contre lui, s’en débarrasser et enfin gagner.
Après, Kōgaiji a trouvé la force de rejeter Gyokumen. Gyū-Maō ne reviendra pas. Kōgaiji l’accepte : son père est mort et il va continuer sans lui. Mais que sa mère doive mourir aussi, ça c’est plus compliqué à avaler. Il s’est débarrassé de Gyokumen, oui, mais la mort dans l’âme. Oh, et Gyokumen disparaît en lançant une dernière attaque : tout autour d’eux, le château commence à s’effondrer et si tout se déroule comme elle l’espère ils n’auront pas le temps de fuir.
C’est Gokū qui doit traîner Kōgaiji dehors ;
« Je suis désolé pour ta maman mais tu as ta sœur qui a besoin de toi vivant ! »
Phan se lamente sur le laboratoire perdu, oh, « et la captive de Nii ? »
Gojyō s’insurge contre l’idée de laisser périr une dame probablement innocente et confie un Hakkai chancelant – il faut toujours qu’il se donne au-delà de ses forces pour les autres et après, qui trinque ? - à Dokugakuji et retourne sur ses pas la récupérer.
Ils se retrouvent tous dehors in extremis ; la forteresse s’écroule sur leurs talons. Les voilà à la lumière du jour, qui pique les yeux après tant d’obscurité. Tous, ils ont cette impression de se réveiller d’un long cauchemar.
La captive gémit entre les bras de Gojyō et se cache le visage de ses mains. Ses longs cheveux châtains font le reste.
Seulement maintenant, Gojyō commence à se préoccuper de savoir qui ou quoi il a sauvé comme ça, juste à cause d’un cri d’une inconnue. Et Phan elle-même n’en est pas certaine :
« Nii l’appelait son prototype. C’est un corps réanimé et il n’a jamais pu récupérer totalement son cerveau. Il n’a pas voulu conclure à l’existence d’une âme et sa perte. Elle est... trop bizarre. Principalement humaine mais elle a reçu des greffes yōkai. En tout cas personne ne voulait l’approcher. »
Et que va-t-on faire d’elle désormais, personne ne sait. Phan dit n’avoir jamais pu aider, ça dépasse les compétences de Yaone et Hakkai n’est pas en état de tenter quoi que ce soit. À vrai dire, personne ne sait trop que faire de soi-même déjà, dans l’immédiat. L’un après l’autre, ils s’asseyent, s’agenouillent, se laissent simplement tomber à terre, épuisés par les derniers événements.
Tout à coup, sans que les sutras sacrés y soient pour rien, le ciel semble s’ouvrir et il s’en déverse encore plus de lumière. Tous se redressent précipitamment vers cette source étrange : Kanzeon Bosatsu fait son apparition devant eux et les félicite.
« Vous avez tous bien travaillé. »
Elle s’adresse d’abord à Kōgaiji. Ceux qui ont obéi à ses ordres ces dernières années ne s’en étonnent même plus.
« Toi, tu as un royaume à reconstruire et les ravages des Ondes Négatives à réparer. L’harmonie entre humains et yōkai n’est pas complètement irrécupérable si chacun fait sa part.
» Bien sûr, ajoute le Boddhisatva en se tournant vers Sanzō, quand je dis chacun c’est vraiment tout le monde. »
Sanzō grommelle qu’évidemment. On ne le laissera pas vivre une petite vie tranquille, tiens.
Mais on peut lui faciliter les choses et il verra comment en temps et en heure. Oh, et s’il s’installe au temple voisin, il y aura les les autels à vider pour son jeune assistant.
« Vous n’avez pas souvenir de vos vies antérieures mais vous savez tout de même d’où vous venez. Vous rapatrier au ciel est impossible.
- On n’en a pas envie de toute façon !
- Je savais que vous diriez ça. La question se règlera à votre prochaine mort, quand il faudra réfléchir à votre réincarnation. Débrouillez-vous pour que ça soit le plus tard possible.
- Et c’est vous qui dites ça après ce que vous nous avez fait subir ! Le nombre de fois où on a failli mourir !
- He ben, vous n’êtes pas morts, continuez comme ça. »
Puis laissant tomber les sarcasmes, la divinité retrouve la compassion qu’on lui prête comme attribut principal.
« Bon... et ça n’était pas prévu, mais il va falloir montrer un peu de pitié pour cette jeune fille. »
Kanzeon se penche sur la fille effarouchée, passe outre ses mouvements de défense et lui prend le visage à deux mains pour, maternellement, déposer un baiser sur son front.
La fille ouvre à la lumière des yeux noisettes effrayés.
Un filet de voix lui échappe :
« Gonō ? »
Hakkai de nouveau chancelle.
***
Notes : J’ai décidé que Nii pouvait parfaitement ressusciter Kanan, juste parce que ;
à suivre...
Auteur :
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Base : Saiyūki
Personnages : le Sanzō-ikkō, le Kō-tachi et quelques autres
Genre : gen avec un pili-poil d’action et de drama
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Minekura Kazuya, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o2#10, « La lumière du jour » pour
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Continuité/Spoil éventuel : post-series terriblement spéculatif
Nombre de mots : 840
Le combat final vient de faire rage au cœur de la citadelle de Hōtō, dans ses profondeurs. Sanzō et sa bande ont affronté des hordes de yōkai déchaînés, croyant ne jamais en voir la fin. Kōgaiji et sa petite troupe ont pris le relai : c’est ici son château et il le défendra, c’étaient là ses hommes et il se battra pour eux, et puis il a sa mère dans son pilier et le dernier espoir de la réveiller passe toujours par les plans de Gyokumen. Ils ont rompu le combat et se sont même alliés quand Ukoku et son sutra du néant ont bien failli tout engloutir. Ensemble, ils ont sur retourner son pouvoir contre lui, s’en débarrasser et enfin gagner.
Après, Kōgaiji a trouvé la force de rejeter Gyokumen. Gyū-Maō ne reviendra pas. Kōgaiji l’accepte : son père est mort et il va continuer sans lui. Mais que sa mère doive mourir aussi, ça c’est plus compliqué à avaler. Il s’est débarrassé de Gyokumen, oui, mais la mort dans l’âme. Oh, et Gyokumen disparaît en lançant une dernière attaque : tout autour d’eux, le château commence à s’effondrer et si tout se déroule comme elle l’espère ils n’auront pas le temps de fuir.
C’est Gokū qui doit traîner Kōgaiji dehors ;
« Je suis désolé pour ta maman mais tu as ta sœur qui a besoin de toi vivant ! »
Phan se lamente sur le laboratoire perdu, oh, « et la captive de Nii ? »
Gojyō s’insurge contre l’idée de laisser périr une dame probablement innocente et confie un Hakkai chancelant – il faut toujours qu’il se donne au-delà de ses forces pour les autres et après, qui trinque ? - à Dokugakuji et retourne sur ses pas la récupérer.
Ils se retrouvent tous dehors in extremis ; la forteresse s’écroule sur leurs talons. Les voilà à la lumière du jour, qui pique les yeux après tant d’obscurité. Tous, ils ont cette impression de se réveiller d’un long cauchemar.
La captive gémit entre les bras de Gojyō et se cache le visage de ses mains. Ses longs cheveux châtains font le reste.
Seulement maintenant, Gojyō commence à se préoccuper de savoir qui ou quoi il a sauvé comme ça, juste à cause d’un cri d’une inconnue. Et Phan elle-même n’en est pas certaine :
« Nii l’appelait son prototype. C’est un corps réanimé et il n’a jamais pu récupérer totalement son cerveau. Il n’a pas voulu conclure à l’existence d’une âme et sa perte. Elle est... trop bizarre. Principalement humaine mais elle a reçu des greffes yōkai. En tout cas personne ne voulait l’approcher. »
Et que va-t-on faire d’elle désormais, personne ne sait. Phan dit n’avoir jamais pu aider, ça dépasse les compétences de Yaone et Hakkai n’est pas en état de tenter quoi que ce soit. À vrai dire, personne ne sait trop que faire de soi-même déjà, dans l’immédiat. L’un après l’autre, ils s’asseyent, s’agenouillent, se laissent simplement tomber à terre, épuisés par les derniers événements.
Tout à coup, sans que les sutras sacrés y soient pour rien, le ciel semble s’ouvrir et il s’en déverse encore plus de lumière. Tous se redressent précipitamment vers cette source étrange : Kanzeon Bosatsu fait son apparition devant eux et les félicite.
« Vous avez tous bien travaillé. »
Elle s’adresse d’abord à Kōgaiji. Ceux qui ont obéi à ses ordres ces dernières années ne s’en étonnent même plus.
« Toi, tu as un royaume à reconstruire et les ravages des Ondes Négatives à réparer. L’harmonie entre humains et yōkai n’est pas complètement irrécupérable si chacun fait sa part.
» Bien sûr, ajoute le Boddhisatva en se tournant vers Sanzō, quand je dis chacun c’est vraiment tout le monde. »
Sanzō grommelle qu’évidemment. On ne le laissera pas vivre une petite vie tranquille, tiens.
Mais on peut lui faciliter les choses et il verra comment en temps et en heure. Oh, et s’il s’installe au temple voisin, il y aura les les autels à vider pour son jeune assistant.
« Vous n’avez pas souvenir de vos vies antérieures mais vous savez tout de même d’où vous venez. Vous rapatrier au ciel est impossible.
- On n’en a pas envie de toute façon !
- Je savais que vous diriez ça. La question se règlera à votre prochaine mort, quand il faudra réfléchir à votre réincarnation. Débrouillez-vous pour que ça soit le plus tard possible.
- Et c’est vous qui dites ça après ce que vous nous avez fait subir ! Le nombre de fois où on a failli mourir !
- He ben, vous n’êtes pas morts, continuez comme ça. »
Puis laissant tomber les sarcasmes, la divinité retrouve la compassion qu’on lui prête comme attribut principal.
« Bon... et ça n’était pas prévu, mais il va falloir montrer un peu de pitié pour cette jeune fille. »
Kanzeon se penche sur la fille effarouchée, passe outre ses mouvements de défense et lui prend le visage à deux mains pour, maternellement, déposer un baiser sur son front.
La fille ouvre à la lumière des yeux noisettes effrayés.
Un filet de voix lui échappe :
« Gonō ? »
Hakkai de nouveau chancelle.
Notes : J’ai décidé que Nii pouvait parfaitement ressusciter Kanan, juste parce que ;
à suivre...