![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre : Se laisser vivre
Auteur :
malurette
Base : Rg Veda
Personnages/Couple : Sōma/Kendappa Ō
Genre : hurt/comfort
Gradation : PG~ / K++
Légalité : propriété de CLAMP, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Nombre de mots : ~400
**
Quand son clan a été anéanti, Sōma a d’abord voulu tuer, à l’aveuglette, rendre le sang pour le sang. Au dernier moment elle n’a pas pu et s’est effondrée. À cette époque, la violence n’était pas dans sa nature.
Elle est revenue à elle dans un palais inconnu, où celle dont elle avait failli faire sa victime, loin de lui en vouloir, prenait soin d’elle... comme il n’y a pas si longtemps son clan prenait soin de qui en avait besoin... elle s’est sentie affreusement seule au monde.
Désespérée, souffrant de cette perte irremplaçable, elle a alors voulu se laisser mourir. Sa bienfaitrice ne l’entendait pas de cette oreille. Quoi, ses parents, se sachant condamnés quoi qu’il advienne, avaient délibérément renoncé à la plus infime chance de résister ou de s’échapper si ça voulait dire en donner une à leur fille, et elle jetterait ainsi leur sacrifice aux orties ?
Kendappa Ō se fit pour elle maternelle. Avec des soins attentionnés, elle ramena Sōma à la vie. Sa nouvelle existence serait fort différente de l’ancienne, il lui faudrait du temps pour s’adapter. Mais elle y arriverait.
Avec apathie d’abord, abandon et reconnaissance ensuite, Sōma se laissait baigner, nourrir, habiller, coiffer... bercer. À son tour d’être la patiente.
Elle se laissa ramener à la vie et sut qu’elle était en train de guérir quand elle reconnut, d’une manière étrangement détachée, le processus observé autrefois chez d’autres, se dérouler en elle.
Dès lors, il n’était plus question de juste se laisser aider passivement : elle témoigna sa reconnaissance en faisant de son côté les efforts nécessaires, volontairement, pour s’aider elle-même.
Dans son processus de guérison, hélas, elle ne renoncera pas à aller attaquer Taishaku Ten.
Plutôt qu’essayer de simplement tout enterrer, tout oublier, elle sait que pour retrouver la paix il lui reste un acte à accomplir : tout ceci a commencé lorsqu’elle a tiré son couteau, à mauvais escient. Il faut qu’elle le plante, au bon endroit, pour être libérée de sa mauvaise action, et pour que justice soit faite. Pas par simple vengeance, mais le monstre qui a anéanti son clan et privé le monde du ciel de ses meilleurs guérisseurs doit être puni.
Alors, elle pourra laisser mourir le passé et revenir jurer pleinement fidélité à sa nouvelle reine... et se laisser aller enfin au bonheur.
Auteur :
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Base : Rg Veda
Personnages/Couple : Sōma/Kendappa Ō
Genre : hurt/comfort
Gradation : PG~ / K++
Légalité : propriété de CLAMP, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Nombre de mots : ~400
Quand son clan a été anéanti, Sōma a d’abord voulu tuer, à l’aveuglette, rendre le sang pour le sang. Au dernier moment elle n’a pas pu et s’est effondrée. À cette époque, la violence n’était pas dans sa nature.
Elle est revenue à elle dans un palais inconnu, où celle dont elle avait failli faire sa victime, loin de lui en vouloir, prenait soin d’elle... comme il n’y a pas si longtemps son clan prenait soin de qui en avait besoin... elle s’est sentie affreusement seule au monde.
Désespérée, souffrant de cette perte irremplaçable, elle a alors voulu se laisser mourir. Sa bienfaitrice ne l’entendait pas de cette oreille. Quoi, ses parents, se sachant condamnés quoi qu’il advienne, avaient délibérément renoncé à la plus infime chance de résister ou de s’échapper si ça voulait dire en donner une à leur fille, et elle jetterait ainsi leur sacrifice aux orties ?
Kendappa Ō se fit pour elle maternelle. Avec des soins attentionnés, elle ramena Sōma à la vie. Sa nouvelle existence serait fort différente de l’ancienne, il lui faudrait du temps pour s’adapter. Mais elle y arriverait.
Avec apathie d’abord, abandon et reconnaissance ensuite, Sōma se laissait baigner, nourrir, habiller, coiffer... bercer. À son tour d’être la patiente.
Elle se laissa ramener à la vie et sut qu’elle était en train de guérir quand elle reconnut, d’une manière étrangement détachée, le processus observé autrefois chez d’autres, se dérouler en elle.
Dès lors, il n’était plus question de juste se laisser aider passivement : elle témoigna sa reconnaissance en faisant de son côté les efforts nécessaires, volontairement, pour s’aider elle-même.
Dans son processus de guérison, hélas, elle ne renoncera pas à aller attaquer Taishaku Ten.
Plutôt qu’essayer de simplement tout enterrer, tout oublier, elle sait que pour retrouver la paix il lui reste un acte à accomplir : tout ceci a commencé lorsqu’elle a tiré son couteau, à mauvais escient. Il faut qu’elle le plante, au bon endroit, pour être libérée de sa mauvaise action, et pour que justice soit faite. Pas par simple vengeance, mais le monstre qui a anéanti son clan et privé le monde du ciel de ses meilleurs guérisseurs doit être puni.
Alors, elle pourra laisser mourir le passé et revenir jurer pleinement fidélité à sa nouvelle reine... et se laisser aller enfin au bonheur.