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Titre : What?!
Auteur :
ylg/
malurette
Base : Good Omens (De Bons Présages)
Personnages/Couple : Crowley (Rampa) & Aziraphale
Genre : gen/un peu de spirituel
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Terry Pratchett & Neil Gaiman, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : o7#o5, « Hein, quoi? » pour
10_choix
Continuité/Spoil éventuel : post-livre, fait écho à une autre ficlet, hors thèmes
Nombre de mots : 475
**
Les canards sont fidèles au poste. Pour eux, peu importe à qui appartient la main qui nourrit, tant que le pain est comestible. Les Anges, même déchus, en tant qu’emplumés, se sentent facilement solidaires des oiseaux. Et comme les oiseaux sont après tout des reptiles, un bon vieux serpent devrait les trouver sympathiques. Ça marche sur Aziraphale ; Crowley ne les tolère que par la force de l’habitude.
Mais dans ce décor familier, quelque chose a changé.
« Je me demande si je n’ai pas changé de bord, » fait Aziraphale, soucieux.
Crowley cache un sourire narquois à entendre le double sens involontaire. Ah, le cher ange !
Aziraphale n’est pas dupe de son amusement et insiste.
« Mais sérieusement. Crois-tu qu’il soit possible de... de Déchoir sans s’en apercevoir ? »
Crowley émet un quoi ? qui ressemble un peu aux cris des canards et se reprend.
« Nan. Quand tu Déchois, tu le sais. »
Aziraphale, vissé à son idée, ne se laisse pas rassurer si facilement.
« Je me suis levé contre les Armées de Dieu. Et le problème avec les plans Ineffables c’est que je ne peux pas savoir si c’était la chose à faire ou non. »
À ça, Crowley peut compatir facilement :
« Ouais. Moi-même, avec les chaînes de commandement tordues, je ne sais pas trop de qui exactement m’a envoyé mettre le Bronx dans le Jardin d’Eden à la base. »
Au tour d’Aziraphale de froncer les sourcils sur l’expression argotique et l’outrage commis à l’histoire-géographie par cette figure de style.
« En tout cas... j’ai refusé d’obéir aux ordres et j’ai dressé mon épée contre les miens. De quelque manière que je le regarde, la hiérarchie ne doit pas pouvoir laisser passer ça ? Même si au final c’était pour pour le mieux... ça montre quand même un bien mauvais message et tout le monde n’admet pas que la fin justifie les moyens. »
Ils ont déjà eu des conversations de ce genre par le passé, et si elles étaient passionnantes, ils auront sans doute d’autres occasions d’en avoir par l’avenir. Pour l’instant, Crowley ne se laisse donc pas entraîner par cette distraction et revient au sujet qui inquiétait tant Aziraphale ;
« Est-ce que tu as l’impression d’être Déchu ?
- Est-ce que tu as l’impression d’être redimé ?
- Oh ça non.
- Moi non plus. »
Quelques lancers de bouts de pain et cancanements satisfaits plus tard, Aziraphale avoue penaud,
« Je me sens perdu. »
Crowley opine ;
« Je connais ça. Silence radio tout autour. Pas de nouvelle.
...
C’est peut-être ça de se retrouver humain et... agnostique, si ça se trouve. »
Aziraphale pousse un Quoi ?! outragé digne du plus antique canard et proteste,
« Mais ! Ça serait pire que tout ! »
Crowley se contente d’un demi-sourire et d’un haussement d’épaule.
Et dans le silence pensif qui retombe seuls les canards continuent leurs
kwa’ kwa’. Eux ne se posent pas tant de questions.
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Personnages/Couple : Crowley (Rampa) & Aziraphale
Genre : gen/un peu de spirituel
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Thème : o7#o5, « Hein, quoi? » pour
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Nombre de mots : 475
Les canards sont fidèles au poste. Pour eux, peu importe à qui appartient la main qui nourrit, tant que le pain est comestible. Les Anges, même déchus, en tant qu’emplumés, se sentent facilement solidaires des oiseaux. Et comme les oiseaux sont après tout des reptiles, un bon vieux serpent devrait les trouver sympathiques. Ça marche sur Aziraphale ; Crowley ne les tolère que par la force de l’habitude.
Mais dans ce décor familier, quelque chose a changé.
« Je me demande si je n’ai pas changé de bord, » fait Aziraphale, soucieux.
Crowley cache un sourire narquois à entendre le double sens involontaire. Ah, le cher ange !
Aziraphale n’est pas dupe de son amusement et insiste.
« Mais sérieusement. Crois-tu qu’il soit possible de... de Déchoir sans s’en apercevoir ? »
Crowley émet un quoi ? qui ressemble un peu aux cris des canards et se reprend.
« Nan. Quand tu Déchois, tu le sais. »
Aziraphale, vissé à son idée, ne se laisse pas rassurer si facilement.
« Je me suis levé contre les Armées de Dieu. Et le problème avec les plans Ineffables c’est que je ne peux pas savoir si c’était la chose à faire ou non. »
À ça, Crowley peut compatir facilement :
« Ouais. Moi-même, avec les chaînes de commandement tordues, je ne sais pas trop de qui exactement m’a envoyé mettre le Bronx dans le Jardin d’Eden à la base. »
Au tour d’Aziraphale de froncer les sourcils sur l’expression argotique et l’outrage commis à l’histoire-géographie par cette figure de style.
« En tout cas... j’ai refusé d’obéir aux ordres et j’ai dressé mon épée contre les miens. De quelque manière que je le regarde, la hiérarchie ne doit pas pouvoir laisser passer ça ? Même si au final c’était pour pour le mieux... ça montre quand même un bien mauvais message et tout le monde n’admet pas que la fin justifie les moyens. »
Ils ont déjà eu des conversations de ce genre par le passé, et si elles étaient passionnantes, ils auront sans doute d’autres occasions d’en avoir par l’avenir. Pour l’instant, Crowley ne se laisse donc pas entraîner par cette distraction et revient au sujet qui inquiétait tant Aziraphale ;
« Est-ce que tu as l’impression d’être Déchu ?
- Est-ce que tu as l’impression d’être redimé ?
- Oh ça non.
- Moi non plus. »
Quelques lancers de bouts de pain et cancanements satisfaits plus tard, Aziraphale avoue penaud,
« Je me sens perdu. »
Crowley opine ;
« Je connais ça. Silence radio tout autour. Pas de nouvelle.
...
C’est peut-être ça de se retrouver humain et... agnostique, si ça se trouve. »
Aziraphale pousse un Quoi ?! outragé digne du plus antique canard et proteste,
« Mais ! Ça serait pire que tout ! »
Crowley se contente d’un demi-sourire et d’un haussement d’épaule.
Et dans le silence pensif qui retombe seuls les canards continuent leurs
kwa’ kwa’. Eux ne se posent pas tant de questions.