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Titre : L’une et l’autre
Auteur :
malurette/
ylg
Base : Les Compagnons du Crépuscule
Personnages/Couples : Anaïs/Ancelinote et le reste de la troupe
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de François Bourgeon, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « jour et nuit » pour
31_jours (o4 fév. '14)
Prompt : Femslash February
Continuité/Spoil éventuel : post tome 3
Nombre de mots : 333
**
La brune et la blonde, la nuit et le jour… La rousse peut représenter l’aube ou le crépuscule, mais elle est trop occupée à vivre son bel amour pour donner beaucoup à la légende des Trois Forces. Qu’une quatrième demoiselle se soit jointe à elles carre les choses.
Elles sont toutes des plantes sans racine désormais, certaines depuis longtemps, d’autre plus récemment. Sur les routes, elles appellent foyer n’importe quel endroit où leur petite troupe se posera à l’abri, bien ensemble, leurs différences ajustées.
Anaïs se fait un jeu de la chair et profite de son corps comme ça lui chante sans avoir jamais donné son cœur à quiconque. Ancelinotte s’est fait un devoir de protéger son corps des mains sales d’hommes dont elle ne voulait pas, désespérant qu’un jour quelqu’un sache parler à son cœur.
Puis le hasard ou le destin les a faites se rencontrer…
De ses jours et de ces nuits de peur dans les souterrains après la chute de Montroy, où leur petit groupe étrangement associé se blottissait ensemble pour conserver chaleur, espoir et courage, elles sont ressenties changées. Ça n’est pas qu’il fallait absolument trois filles pour la légende – elles l’ont prouvé. Ça n’est pas non plus que chacune ou chacun avait besoin d’une moitié – car que dire du ventre de Pernelle ou de l’amitié entre Luce et Martin ?
C’était ainsi. Sans besoin d’une raison. Comme le spectacle monté pour gagner leur vie tente de le dire à qui veut bien entendre, l’amour se peut éclore même au cœur de la guerre.
La nuit tombée, sur la petite scène éclairée de lumières dansantes, elles incarnent leurs rôles de conteuse, de chanteuse et de musicienne pour divertir les villageois et pour que la légende des trois ne se perde pas. Quand le jour revient, qu’elles peuvent reprendre leur vie et doivent se remettre en route, elles sont libres de s’associer comme elles le souhaitent. Mariotte dans les bras de son Aymon, Anaïs et Ancelinotte main dans la main.
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Base : Les Compagnons du Crépuscule
Personnages/Couples : Anaïs/Ancelinote et le reste de la troupe
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Continuité/Spoil éventuel : post tome 3
Nombre de mots : 333
La brune et la blonde, la nuit et le jour… La rousse peut représenter l’aube ou le crépuscule, mais elle est trop occupée à vivre son bel amour pour donner beaucoup à la légende des Trois Forces. Qu’une quatrième demoiselle se soit jointe à elles carre les choses.
Elles sont toutes des plantes sans racine désormais, certaines depuis longtemps, d’autre plus récemment. Sur les routes, elles appellent foyer n’importe quel endroit où leur petite troupe se posera à l’abri, bien ensemble, leurs différences ajustées.
Anaïs se fait un jeu de la chair et profite de son corps comme ça lui chante sans avoir jamais donné son cœur à quiconque. Ancelinotte s’est fait un devoir de protéger son corps des mains sales d’hommes dont elle ne voulait pas, désespérant qu’un jour quelqu’un sache parler à son cœur.
Puis le hasard ou le destin les a faites se rencontrer…
De ses jours et de ces nuits de peur dans les souterrains après la chute de Montroy, où leur petit groupe étrangement associé se blottissait ensemble pour conserver chaleur, espoir et courage, elles sont ressenties changées. Ça n’est pas qu’il fallait absolument trois filles pour la légende – elles l’ont prouvé. Ça n’est pas non plus que chacune ou chacun avait besoin d’une moitié – car que dire du ventre de Pernelle ou de l’amitié entre Luce et Martin ?
C’était ainsi. Sans besoin d’une raison. Comme le spectacle monté pour gagner leur vie tente de le dire à qui veut bien entendre, l’amour se peut éclore même au cœur de la guerre.
La nuit tombée, sur la petite scène éclairée de lumières dansantes, elles incarnent leurs rôles de conteuse, de chanteuse et de musicienne pour divertir les villageois et pour que la légende des trois ne se perde pas. Quand le jour revient, qu’elles peuvent reprendre leur vie et doivent se remettre en route, elles sont libres de s’associer comme elles le souhaitent. Mariotte dans les bras de son Aymon, Anaïs et Ancelinotte main dans la main.