[ficlet] FMA – Fletch, Russ, Scieszka – PG | Famille et amis

[malurette]

Titre : Famille et amis
Auteur : malurette/ylg
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Scieszka , Fletcher et Russel Tringham
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
 
Thème : C#7, « mort » pour 7_liens
Nombre de mots : ~500

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Scieszka sait que sa mère ne guérira pas, et qu’elle ne peut pas s’en occuper seule. Maintenant qu’elle a un emploi stable et rentable, elle a pu la placer dans le meilleur établissement qui soit, qui prendra soin d’elle le plus longtemps et dans les meilleures conditions possibles. Elle la visite régulièrement et se rassure à voir qu’elle ne s’étiole plus si vite qu’auparavant, et que son absence inopinée ne l’a pas trop affectée.

Russel a repéré son emploi du temps et un jour, en enfant possessif, râle un peu de l’entendre refuser un rendez-vous. C’est sans faire de mystère qu’elle explique la situation. Aussitôt, le pauvre tout embarrassé de son mouvement d’humeur se mure dans le silence. Fletcher, avec son innocence, offre pour eux deux toute la sympathie requise.
Vous savez, elle n’est pas encore morte et elle ne va pas mourir de sitôt. Elle est malade mais elle ne souffre pas trop. C’est la vie.

Ça fait longtemps et elle a appris à faire avec.

Les yeux de Fletcher s’embuent de larmes et Russel détourne les siens, terriblement gêné mais n’osant pas interrompre la conversation.

« Et ton père ?
- Oh. Je ne l’ai jamais connu. »

Fletcher se jette dans les bras de Scieszka.

« Moi j’étais triste quand Maman est morte pendant que Papa était parti. Et j’étais triste aussi quand on a appris la mort de Papa. »

Peinée à son tour, Scieszka referme les bras sur Fletcher et tente d’attirer Russel à elle également. Russel ne se laisse pas faire ;

« Bah. Ça aussi c’est la vie, essaie-t-il de raisonner.
- Mais ça n’est pas une raison ! proteste Scieszka. Si ma mère mourait maintenant je serai triste. Et vous êtes si jeunes ! Les parents ne devraient pas disparaître si vite.
- On est assez grands pour s’occuper de nous-mêmes. »

À ses mots de son frère, Fletcher s’extraie lentement des bras de Scieszka. Avec un regret évident…
Ils ont été forcés de vivre comme des adultes bien tôt, mais ça ne veut pas dire que ça a été facile. Bien au contraire.

« J’ai pas besoin qu’on me materne, affirme quand même Russel alors qu’on ne lui demande plus rien.
- Non bien sûr. Ohlala ohlala ohlala. »
Scieszka s’empresse d’abonder dans son sens, tout à coup paniquée à l’idée d’avoir dépassé une limite et de se retrouver à nouveau avec bien plus que ce à quoi elle s’attendait.

« Je ne prétends surtout pas être une mère ! Même pas une grande sœur !
- Mais une amie ? » suggère Fletcher.
Avec une idée toute simple, il remet facilement tout le monde en place, son frère et elle.

Oui ; être des amis, ça leur va tout à faire. À nouveau, Fletcher câline Scieszka, juste parce que, et entraîne Russel avec lui au passage.
Russel qui rougit terriblement en se retrouvant en contact si proche de Scieszka.
Des amis, hein…