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Titre : L'utile et l'agréable
Auteur :
malurette
Base : Naruto
Personnages/Couple : Momochi Zabuza, Haku
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : ressorti pour le bang! 2.0
Nombre de mots : 450
*
Haku a grandi, s’est étoffé. Son visage est encore plus joli qu’autrefois, bien plus qu’il n’aurait cru possible pour un garçon. Quand Haku détache son chignon et libère ses cheveux, Zabuza ne sait plus que penser de cette vision.
Son corps est encore délié. Il privilégie la souplesse et la vitesse à la masse musculaire brute. Sa gracilité d’adolescent conserve quelque chose d’androgyne.
Sa voix s’est faite plus profonde, même si elle reste claire – les envolées vocales affligeant certains à la puberté lui ont été épargnées - mais c’est indubitablement une voix d’homme qui se forme là.
Quand il s’excuse d’avoir planté ces senbon et compliment son corps, Zabuza se demande où il veut en venir ; il n’a jamais eu grande opinion de son apparence, n’a jamais pensé à sa propre beauté. Seules l’intéressent sa force, son agilité et sa maîtrise des jutsu. Que l’entraînement lui ait donné un corps harmonieux et que son habileté lui ait évité trop de cicatrices disgracieuses, il n’en a cure.
Du moins jusqu’à entendre Haku l’assurer sincèrement.
Le rouge qui colore les joues de son subordonné l’assure qu’il le pense vraiment. Et Haku ne sait de toute façon pas mentir. Il reste trop pur et trop gentil. Sur ce plan-là, son enseignement a échoué. L’art de la tromperie lui échappe encore…
C’est quelque chose de nouveau, ces compliments. Un shinobi n’a pas besoin de sentiments. Zabuza l’a dit, il n’a pas besoin d’encouragements et de mots de réconfort, ce genre de choses lui est inutile ; il lui faut juste une arme puissante.
Il n’a jamais envisagé la possibilité de l’amour, d’un fourreau où reposer l’arme qu’il est lui-même, après un combat. On n’apprend pas cela aux enfants de Kiri.
Et pourtant, Haku, lui, s’éveille à cette idée. Il n’est plus un enfant. Les années écoulées en ont fait bientôt un homme.
Zabuza le sait, Haku ne l’a jamais vu comme un père ou un frère ou même un maître. Il avait sa propre famille et cette famille s’est déchirée autour de lui ; il ne tient pas à la remplacer, ça non. Depuis le jour de leur rencontre, Zabuza est le centre de son univers, ni plus ni moins. Il n’aurait juste pas pensé que les choses pourraient prendre cette tournure.
Haku a bien grandi, bien changé. Il est devenu une arme puissante, s’est avéré utile à la mesure et même un peu au-delà de ses espérances. Et depuis qu’il a cessé de ressembler à un enfant, il devient étrangement désirable.
La coupe de ses vêtements révèle son torse plat et bien dessiné. Il n’aura jamais de rondeurs comme une femme. C’est aussi bien ainsi : ni l’un ni l’autre n’en désire.
Auteur :
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Base : Naruto
Personnages/Couple : Momochi Zabuza, Haku
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété de Kishimoto Masashi, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : ressorti pour le bang! 2.0
Nombre de mots : 450
Haku a grandi, s’est étoffé. Son visage est encore plus joli qu’autrefois, bien plus qu’il n’aurait cru possible pour un garçon. Quand Haku détache son chignon et libère ses cheveux, Zabuza ne sait plus que penser de cette vision.
Son corps est encore délié. Il privilégie la souplesse et la vitesse à la masse musculaire brute. Sa gracilité d’adolescent conserve quelque chose d’androgyne.
Sa voix s’est faite plus profonde, même si elle reste claire – les envolées vocales affligeant certains à la puberté lui ont été épargnées - mais c’est indubitablement une voix d’homme qui se forme là.
Quand il s’excuse d’avoir planté ces senbon et compliment son corps, Zabuza se demande où il veut en venir ; il n’a jamais eu grande opinion de son apparence, n’a jamais pensé à sa propre beauté. Seules l’intéressent sa force, son agilité et sa maîtrise des jutsu. Que l’entraînement lui ait donné un corps harmonieux et que son habileté lui ait évité trop de cicatrices disgracieuses, il n’en a cure.
Du moins jusqu’à entendre Haku l’assurer sincèrement.
Le rouge qui colore les joues de son subordonné l’assure qu’il le pense vraiment. Et Haku ne sait de toute façon pas mentir. Il reste trop pur et trop gentil. Sur ce plan-là, son enseignement a échoué. L’art de la tromperie lui échappe encore…
C’est quelque chose de nouveau, ces compliments. Un shinobi n’a pas besoin de sentiments. Zabuza l’a dit, il n’a pas besoin d’encouragements et de mots de réconfort, ce genre de choses lui est inutile ; il lui faut juste une arme puissante.
Il n’a jamais envisagé la possibilité de l’amour, d’un fourreau où reposer l’arme qu’il est lui-même, après un combat. On n’apprend pas cela aux enfants de Kiri.
Et pourtant, Haku, lui, s’éveille à cette idée. Il n’est plus un enfant. Les années écoulées en ont fait bientôt un homme.
Zabuza le sait, Haku ne l’a jamais vu comme un père ou un frère ou même un maître. Il avait sa propre famille et cette famille s’est déchirée autour de lui ; il ne tient pas à la remplacer, ça non. Depuis le jour de leur rencontre, Zabuza est le centre de son univers, ni plus ni moins. Il n’aurait juste pas pensé que les choses pourraient prendre cette tournure.
Haku a bien grandi, bien changé. Il est devenu une arme puissante, s’est avéré utile à la mesure et même un peu au-delà de ses espérances. Et depuis qu’il a cessé de ressembler à un enfant, il devient étrangement désirable.
La coupe de ses vêtements révèle son torse plat et bien dessiné. Il n’aura jamais de rondeurs comme une femme. C’est aussi bien ainsi : ni l’un ni l’autre n’en désire.