En fait, tout a été reformulé par rapport à la VO, et je trouve que cela rend moins bien, d'ailleurs :
« Certains disent que notre destin est lié à la terre, que celle-ci fait autant partie de nous que nous d’elle. D’autres racontent qu’il est tissé de milliers de fils, de sorte que chaque destin est lié à une infinité d’autres. Nous nous lançons en quête de ce destin, ou bien nous nous battons pour le changer. Certains ne le trouvent jamais. Mais d’autres s’en font une mission. »
Pour commencer, le titre est bien trouvé, avec cette antithèse à la fois juste et touchante. Je crois même que c'est un hypallage (ne dit-on pas "des doigts maladroits" ?), donc c'est encore plus ingénieux.
Ensuite, j'aime vraiment beaucoup la manière dont tu reprends l'image du fil du destin, avec la tapisserie qui constitue effectivement un élément récurrent et chargé de significations tout au long du film.
De manière parenthétique, j'ai une question pour ton côté scientifique : comment se fait-il que les quatre enfants d'Elinor soient roux, alors qu'elle est brune et que c'est un ensemble de gènes récessifs ? Un seul gosse, je veux bien, mais selon le peu que je connais de Mendel et de la génétique, il est extrêmement improbable qu'elle ait "réussi" à donner quatre fois les gènes de la rousseur à sa descendance, non ? Fin de la parenthèse. ^^
Pour revenir à la tapisserie, la symbolique de la déchirure et donc, de la famille désunie, est joliment exploitée tout du long. On sent bien le sentiment d'urgence, aussi, l'amour pour sa mère et ses rêves de liberté... Un bon moment de lecture, donc, dans un fandom obscur en plus ! :-)
no subject
« Certains disent que notre destin est lié à la terre, que celle-ci fait autant partie de nous que nous d’elle. D’autres racontent qu’il est tissé de milliers de fils, de sorte que chaque destin est lié à une infinité d’autres. Nous nous lançons en quête de ce destin, ou bien nous nous battons pour le changer. Certains ne le trouvent jamais. Mais d’autres s’en font une mission. »
Pour commencer, le titre est bien trouvé, avec cette antithèse à la fois juste et touchante. Je crois même que c'est un hypallage (ne dit-on pas "des doigts maladroits" ?), donc c'est encore plus ingénieux.
Ensuite, j'aime vraiment beaucoup la manière dont tu reprends l'image du fil du destin, avec la tapisserie qui constitue effectivement un élément récurrent et chargé de significations tout au long du film.
De manière parenthétique, j'ai une question pour ton côté scientifique : comment se fait-il que les quatre enfants d'Elinor soient roux, alors qu'elle est brune et que c'est un ensemble de gènes récessifs ? Un seul gosse, je veux bien, mais selon le peu que je connais de Mendel et de la génétique, il est extrêmement improbable qu'elle ait "réussi" à donner quatre fois les gènes de la rousseur à sa descendance, non ? Fin de la parenthèse. ^^
Pour revenir à la tapisserie, la symbolique de la déchirure et donc, de la famille désunie, est joliment exploitée tout du long. On sent bien le sentiment d'urgence, aussi, l'amour pour sa mère et ses rêves de liberté... Un bon moment de lecture, donc, dans un fandom obscur en plus ! :-)