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malurette ([personal profile] malurette) wrote in [community profile] glyfic2015-02-07 07:22 pm

[fanfic] Candélabres – Kate/Éliane – PG-13 | Combien d’étincelles

Titre : Combien d’étincelles
Auteur : [personal profile] malurette
Base : Candélabres
Personnages/Couple : Kate x Éliane (mention de Kate/Paul, Julien, Aribal)
Genre :
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété d’Algésiras, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème : « pining » pour [community profile] ladiesbingo
Prompt : + Femslash February
Continuité/Spoil éventuel : jusqu’au tome 4
Nombre de mots : ~600

***

Les Candélabres ont une forme, et bien sûr une lumière, ainsi qu’une personnalité, qui pour Kate et Éliane se complètent joliment. Elles préfèrent ne pas s’aventurer sur le terrain de l’âme. En revanche, elles n’ont pas de texture, pas de solidité. Elles sont presque des fantômes…
Bien sûr, elles peuvent se rendre tangibles au monde des vivants, y être vues et entendues, et même touchées. Mais elles n’y sont jamais présentes qu’à demi. Elles ne sont pas réellement senties. Leur apparence ne s’étant pas à l’odeur ni à la saveur de leur peau. Elles dégagent de la chaleur, ça oui, et une brillance même en absence de lumière extérieure. Elles posèdent un feu intérieur, qui les dévore… et pas de chair pour l’assouvir, pour le nourrir.

Elles peuvent atteindre l’éblouissement du cœur et de l’âme grâce au feu ; du corps, c’est autre chose. Kate l’a connu comme jamais en buvant à la Source. Elle avait l’habitude de ne partager le feu qu’avec Éliane. Les Candélabres le pratiquent, selon leurs affinités, entre eux, entre elles. C’est possible aussi et jusqu’ici Kate ne désirait rien ni personne d’autre.
Elles s’aiment si fort, elles se désirent si ardemment… mais ça ne compense pas entièrement comparé à l’intensité, à la puissance brute de la Source.
Kate déteste désormais cet humain au contact de qui Solédango l’a forcée, pour le désir impossible qu’il lui a donné de quelque chose qui ne sera jamais sien, alors qu’elle a &Ecute;liane depuis tellement longtemps et pour toujours, espère-t-elle.

Son désir d’elle en est renouvelé. Elle tient à se prouver leur amour, la réalité de leur union. Elle se languit tellement d’elle et seulement d’elle et plus rien d’autre pour s’immiscer entre elles !
Elle voudrait pouvoir juste vivre, en tout cas exister, avec elle, en paix, sans menace aucune, loin des luttes de pouvoir, des différentes factions. Que ça soit juste toutes les deux, qu’il n’y ait même pas le dixième ; s’il pouvait rester endormi, qu’elles n’aient pas besoin de sortir cet atout…
Elles espèrent, elles rêvent, elles se promettent bien des choses.

Quand leurs lumières s’unissent, se fondent en une seule et rebondissent l’une sur l’autre, elles créent ensemble des étincelles éphémères. Après, elles rêvent parfois de la vie des humaines où les unions sont fertiles, où les rejets peuvent devenir vivants aussi, où elles pourraient être en plus de compagnes, peut-être des parents ensemble ?
Depuis que les luttes de pouvoir ont repris, qu’elles le veuillent ou non, de nouvelles possibilités se sont ouvertes. Il y a peut-être quelqu’un… Si les Sirmali pouvaient, d’un coup de pouce de leur magie sur le feu, attiser leur flamme et la faire rejaillir ? Elles ont cette faim de tendresse, cette passion qui ne demande qu’à s’étendre, et encore un rêve, un désir finalement au-delà de juste elles deux. Si cet au-delà venait d’elles d’eux, de leur mélange. Si elles pouvaient créer leur propre petite flamme sur laquelle veiller, qu’elles couveraient et verraient grandir…
C’est espérer bien au-delà de leur réalité. Mais les rêves aussi ont leur importance aussi ; ils gardent le désir chaud, le feu brûlant.

Quand les étincelles retombent, que ça redevient juste elles deux sans rien ni personne d’autre, comme ça devrait être, elles reportent cet espoir à plus tard, peut-être jamais, et se recentrent l’une sur l’autre. Sur ce qu’elles ont. Elles oublient, pour un temps, ce qu’elles n’ont pas. Elles en rêveront à nouveau une autre fois, ou oublieront…