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Titre : Celle qui lui a permis d'éclore
Auteur :
malurette
Base : Shōjo Kakumei Utena
Personnages/Couples : Tenjō Utena/Himemiya Anthy ; mention de Wakaba, Saionji, Dios
Genre : gen-sih
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Ikuhara, Saito, Be-Papas ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 1st: « Origins/Beginnings » d’après
halfamoon
Prompt : Femslash February!
Continuité/Spoil éventuel :
Nombre de mots : 550
***
Si l’on demande à Utena pourquoi elle se comporte ainsi, elle répondra de bon cœur ! Elle racontera sa rencontre avec un prince qui l’a consolée de la mort de ses parents, et comment elle en a été tellement impressionnée. Elle expliquera le vœu qu’elle a fait alors de, même si elle apprécie l’aide ainsi offerte, ne plus jamais être la princesse qu’on secourt mais émuler ce prince et rendre le bien qu’il lui a fait en en devenant un elle-même. Et c’est là que les gens ne comprennent pas et butent sur le terme de prince.
Non, Utena ne souhaite pas être un garçon. Ça n’est pas question de sexe ou de genre, mais de rôle, de personnalité, de comportement… Non, être un prince n’est pas une qualité intrinsèquement masculine, c’est une noblesse d’âme, et qu’on soit garçon ou fille on peut avoir cette grandeur de secourir toute personne dans le besoin !
En débarquant dans ce lycée avec ses grandes idées, défendre l’honneur de sa meilleure amie humiliée par un faux prince lui a donné sa première grande occasion de briller. La rencontre immédiate ensuite avec Anthy martyrisée par son soi-disant fiancé, le même faux prince, à sauver pour de bon, de prouver que ça n’était pas que des paroles en l’air, pas un seul coup d’éclat mais une position à tenir fermement et sur la durée. Sa princesse toute trouvée pour qui mettre en œuvre son esprit chevaleresque !
Utena estime donc que même si c’est cette rencontre avec Anthy qui lui a permis de s’affirmer pour de bon, le choix de vie était fait depuis longtemps. C’est qu’elle a oublié…
Si maintenant on demandait à Dios – encore faudrait-il le trouver pour cela, mais les contes permettent tous les si ! L’histoire serait légèrement différente. Il a effacé depuis de la mémoire d’Utena le traumatisme subi le jour de sa première rencontre avec lui… et elle. Elle en a gardé depuis seulement le positif ; le moins affreux en tout cas. Et sa grande résolution, même si elle a oublié pour quelle raison exactement elle l’a prise. Comme quoi, il existait plus malheureuse qu’elle…
La petite Utena, du haut de sa jeunesse et de son malheur, au lieu de se consoler en se disant qu’au moins, elle n’est pas la sorcière abandonnée et peut être une princesse, a décidé que la sorcière blessée méritait elle aussi un prince pour la sauver. Et que si le prince officiel ne voulait rien faire pour elle, alors elle serait elle-même celui-là, le nouveau prince qui la sauverait elle aussi, et peu importe qu’elle ne soit pas une princesse ! Elle avait sous les yeux une personne sans défense qui
avait voulu en protéger une autre et en était punie : ça serait désormais chacun son tour de défendre ceux qui n’ont plus personne. Elle allait rétablir enfin cette justice.
Leur première rencontre, même si Utena l’a oubliée, a mis en forme leur destin. Un prologue est souvent nécessaire à une bonne histoire ! Mais sans leurs retrouvailles, rien n’aurait été possible…
Anthy et Utena ont redéfini ensemble les rôles de chaque personnage, mais pas la structure narrative entière. Elles finiront ensemble, liées toutes les deux et sans plus personne d’autre en travers de leur chemin. Bravement, elles commencent leur propre histoire.
Auteur :
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Base : Shōjo Kakumei Utena
Personnages/Couples : Tenjō Utena/Himemiya Anthy ; mention de Wakaba, Saionji, Dios
Genre : gen-sih
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Ikuhara, Saito, Be-Papas ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 1st: « Origins/Beginnings » d’après
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Prompt : Femslash February!
Continuité/Spoil éventuel :
Nombre de mots : 550
Si l’on demande à Utena pourquoi elle se comporte ainsi, elle répondra de bon cœur ! Elle racontera sa rencontre avec un prince qui l’a consolée de la mort de ses parents, et comment elle en a été tellement impressionnée. Elle expliquera le vœu qu’elle a fait alors de, même si elle apprécie l’aide ainsi offerte, ne plus jamais être la princesse qu’on secourt mais émuler ce prince et rendre le bien qu’il lui a fait en en devenant un elle-même. Et c’est là que les gens ne comprennent pas et butent sur le terme de prince.
Non, Utena ne souhaite pas être un garçon. Ça n’est pas question de sexe ou de genre, mais de rôle, de personnalité, de comportement… Non, être un prince n’est pas une qualité intrinsèquement masculine, c’est une noblesse d’âme, et qu’on soit garçon ou fille on peut avoir cette grandeur de secourir toute personne dans le besoin !
En débarquant dans ce lycée avec ses grandes idées, défendre l’honneur de sa meilleure amie humiliée par un faux prince lui a donné sa première grande occasion de briller. La rencontre immédiate ensuite avec Anthy martyrisée par son soi-disant fiancé, le même faux prince, à sauver pour de bon, de prouver que ça n’était pas que des paroles en l’air, pas un seul coup d’éclat mais une position à tenir fermement et sur la durée. Sa princesse toute trouvée pour qui mettre en œuvre son esprit chevaleresque !
Utena estime donc que même si c’est cette rencontre avec Anthy qui lui a permis de s’affirmer pour de bon, le choix de vie était fait depuis longtemps. C’est qu’elle a oublié…
Si maintenant on demandait à Dios – encore faudrait-il le trouver pour cela, mais les contes permettent tous les si ! L’histoire serait légèrement différente. Il a effacé depuis de la mémoire d’Utena le traumatisme subi le jour de sa première rencontre avec lui… et elle. Elle en a gardé depuis seulement le positif ; le moins affreux en tout cas. Et sa grande résolution, même si elle a oublié pour quelle raison exactement elle l’a prise. Comme quoi, il existait plus malheureuse qu’elle…
La petite Utena, du haut de sa jeunesse et de son malheur, au lieu de se consoler en se disant qu’au moins, elle n’est pas la sorcière abandonnée et peut être une princesse, a décidé que la sorcière blessée méritait elle aussi un prince pour la sauver. Et que si le prince officiel ne voulait rien faire pour elle, alors elle serait elle-même celui-là, le nouveau prince qui la sauverait elle aussi, et peu importe qu’elle ne soit pas une princesse ! Elle avait sous les yeux une personne sans défense qui
avait voulu en protéger une autre et en était punie : ça serait désormais chacun son tour de défendre ceux qui n’ont plus personne. Elle allait rétablir enfin cette justice.
Leur première rencontre, même si Utena l’a oubliée, a mis en forme leur destin. Un prologue est souvent nécessaire à une bonne histoire ! Mais sans leurs retrouvailles, rien n’aurait été possible…
Anthy et Utena ont redéfini ensemble les rôles de chaque personnage, mais pas la structure narrative entière. Elles finiront ensemble, liées toutes les deux et sans plus personne d’autre en travers de leur chemin. Bravement, elles commencent leur propre histoire.