![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre : Tant d'énergie à dépenser
Auteur :
ylg/
malurette
Base : Avatar: The Last Air-bender
Personnages : Aang, Jeong Jeong, Teo, Ty Lee, divers
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Bryan Konietzko, Michael Dante DiMartino et Nickelodeon ; je ne cherche si à manquer de respect ni à tirer profit.
Prompt : énergie
Continuité/Spoil éventuel : post série ; probablement incompatible avec Korra et les comics spin-off ?
Nombre de mots : 1150
***
Cent ans de guerre viennent de s’achever. À quel prix ? Chaque réponse va soulever de nouvelles questions. Si la majorité s’en réjouit, certains n’acceptent pas directement ni la défaite ni même la victoire. Il faudra négocier le retrait des colons, le retour des prisonniers, la punition des criminels de guerre. Et la réputation du nouvel Avatar, légende vivante de retour après un siècle d’oubli…
Aang craint particulièrement le pouvoir nouveau, découvert à la dernière minute, qui fut décisif pour vaincre le Seigneur du Feu sans avoir à le tuer, mais se révèle plus dangereux encore. Car un Avatar qui tue un ennemi pour conserver la paix du plus grand nombre, ça fait déjà peur, mais un Avatar qui vous vole votre Maîtrise des éléments, c’est encore pire.
Il ne veut pas régner par la terreur, il ne veut pas régner tout court, mais le pouvoir que le monde fait sien dépasse ses propres attentes et il sait que oui, il est chargé d’une mission immense. Il ne veut pas non plus dissimuler les choses, car elles finissent toujours par se savoir et alors avoir voulu les cacher fait empirer la situation. Et il ne veut pas mentir.
Il n’a pas fait subir le même traitement à Azula qu’à Ozai ; les herbes que lui administrent les soigneurs qui cherchent à apaiser son esprit ont un effet suppresseur temporaire. L’on espère qu’elle reviendra à la raison, au moins au calme, et n’aura jamais besoin d’une ablation définitive de sa maîtrise.
Au cours de son périple, Aang a appris que la bonne réponse face à la crainte n’est pas de se voiler la face, d’essayer de tout cacher en espérant qu’oublier fera disparaître le problème. Malgré ses appréhensions, il se force à méditer sur les possibilités et expérimente pour les explorer. Au mieux maîtrisera cette étrange capacité, au plus il limitera les risques.
Sa première question, s’il peut supprimer une maîtrise, peut-il aussi en donner à qui n’en a pas ? ou changer en une autre celle de quelqu’un qui en a une ?
Jeong Jeong supplie qu’on lui ôte le feu, et prie, oh, s’il était possible de la transformer en pouvoir sur l’eau, ou à la limite sur l’air… Aang essaie d’abord de le raisonner, de le convaincre de renoncer à ce projet. Sans trahir le secret du Peuple du Soleil, il vante autant qu’il peut les aspects positifs du feu qui réchauffe et éclaire, ce qu’on peut accomplir par la sérénité plutôt que colère. Hélas Jeong Jeong refuse de l’entendre.
Aang temporise et avant de se lancer sur un quelconque volontaire humain, il explore en parallèle l’esprit d’Appa et celui de Momo afin de copier la maîtrise du vol innée chez les Bisons Volants pour l’appliquer chez le Lémure planneur. Le petit mammifère n’a pas la dimension spirituelle qu’il aurait besoin de manipuler chez un homme, et ses schémas d’énergie intérieure sont plus simples que ceux rencontrés chez Ozai – il ne présente surtout par la même résistance – mais Aang en tire une idée assez précise de ce qu’il a à faire et peut se vanter de rencontrer un certain succès.
Il propose ensuite aux réfugiés qui ont quitté la terre pour les Temples abandonnés, se sont libérés de leur passé et volent au moyen de machines, à ceux qui voulaient s’éloigner du sol, de tenter l’expérience. Teo par exemple en rêve et Aang pense qu’il est le candidat idéal… pourtant la tentative n’aboutit pas. Chez un autre, Aang arrive à éveiller une maîtrise de la terre seulement, mais l’air lui échappe. Beau joueur, Teo prend la chose avec philosophie, sans en vouloir le moins du monde à Aang malgré sa déception, et affirme qu’il n’a pas besoin de tordre les vents à sa volonté pour glisser quand même sur leurs ailes.
Aang découvre qu’il peut éveiller une maîtrise latente de l’élément de naissance ; c’est difficile et pas systématique, il faut une disposition d’esprit que peu ont. Il peut aussi transformer l’élément d’un maître vers un voisin, mais pas en son opposé ; là encore ça ne marche pas toujours, et ça diminue grandement les capacités. Malgré ses efforts, il ne comprend toujours pas à quoi le changement joue et préfère toujours procéder avec lenteur, avec prudence, en ayant averti abondamment les volontaires de tous les risques d’échec.
Il offre l’air à Jeong Jeong qui n’a toujours pas changé d’avis et souhaitait l’eau. Il s’y révèle médiocre ; il ne deviendra jamais un maître, d’autant que sa déception ajoute aux freins qu’il pouvait déjà avoir. Il sait ce qu’il a perdu, et ne gagne pas ce qu’il espérait.
Là encore, regrette Aang, la tentative de changement se révèle dangereuse, car une colère renouvelée rend le contrôle de ses nouvelles capacités mal aisée et le fait pencher vers un usage violent. Il ne sait pas s’il doit être soulagé ou déçu quand il offre de lui rendre l’état précédent et que Jeong Jeong accepte.
Aang remporte une victoire parmi les Nomades qui parcourent les royaumes de la Terre : chez eux émerge semble-t-il de nulle part, une maîtrise de l’air inattendue. Il garde tout de même ce triomphe modeste, car ce nouveau talent ne devient pas son émule pour autant ; il a sa propre tribu, son propre chemin, sa propre spiritualité et ne souhaite pas devenir adepte du renouveau d’une culture morte.
Et à sa grande surprise, Ty Lee vient le trouver avec une maîtrise sauvage qui ne doit rien à ses interventions.
Acceptée parmi les Guerrières de Kyoshi, elle qui combattait à mains nues, leur apprend les prises qui coupent la circulation du chi ; en retour elles lui montrent armes improbables, différentes de celles de Mai. Elle aime l’éventail et déplace avec plus de vent que prévu, une vague d’air plus coupante que celles de ses consœurs. Ajouté à son affinité avec l’esquive, sa personnalité étrangement libre, ça s’approche étonnamment d’une maîtrise de l’air.
Quant à ses yeux gris… et si, parmi ses ancêtres, se trouvait ce qui aurait été une tare honteuse du temps pas si ancien de l’impérialisme du Feu, aujourd’hui laissé derrière sans culpabilité ? Ty Lee, dans sa nouvelle grande liberté, est prête à embrasser ce développement inattendu ; elle ne le considère même plus comme une trahison. Mais seulement si ça veut dire apprendre de nouvelles choses sans qu’on la sépare de ses nouvelles camarades et sans qu’on lui impose quoi que ce soit…
Aang offre à ses sœurs, si elles le souhaitent, de chercher en elles la même résurgence. Encore empêtrées dans les idées qu’on leur a inculquées depuis leur plus jeune âge et n’éprouvant pas les mêmes aspirations à la différence que leur sœur, elles se montrent plus réticente. Plusieurs refusent l’idée même. Et sur celles qui acceptent ne serait-ce que l’examen, une seule présente un potentiel, qu’elle préfère finalement ne pas le laisser débloquer.
Mais dans quelques années peut-être, si se revendiquer de lointaines ascendances Nomades cachées ou un pieux retour à la spiritualité et une nouvelle ouverture d’esprit sur les autres cultures finissait par gagner en popularité, alors… peut-être…
Le vent a encore le temps de souffler d’ici là.
Auteur :
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Base : Avatar: The Last Air-bender
Personnages : Aang, Jeong Jeong, Teo, Ty Lee, divers
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Bryan Konietzko, Michael Dante DiMartino et Nickelodeon ; je ne cherche si à manquer de respect ni à tirer profit.
Prompt : énergie
Continuité/Spoil éventuel : post série ; probablement incompatible avec Korra et les comics spin-off ?
Nombre de mots : 1150
Cent ans de guerre viennent de s’achever. À quel prix ? Chaque réponse va soulever de nouvelles questions. Si la majorité s’en réjouit, certains n’acceptent pas directement ni la défaite ni même la victoire. Il faudra négocier le retrait des colons, le retour des prisonniers, la punition des criminels de guerre. Et la réputation du nouvel Avatar, légende vivante de retour après un siècle d’oubli…
Aang craint particulièrement le pouvoir nouveau, découvert à la dernière minute, qui fut décisif pour vaincre le Seigneur du Feu sans avoir à le tuer, mais se révèle plus dangereux encore. Car un Avatar qui tue un ennemi pour conserver la paix du plus grand nombre, ça fait déjà peur, mais un Avatar qui vous vole votre Maîtrise des éléments, c’est encore pire.
Il ne veut pas régner par la terreur, il ne veut pas régner tout court, mais le pouvoir que le monde fait sien dépasse ses propres attentes et il sait que oui, il est chargé d’une mission immense. Il ne veut pas non plus dissimuler les choses, car elles finissent toujours par se savoir et alors avoir voulu les cacher fait empirer la situation. Et il ne veut pas mentir.
Il n’a pas fait subir le même traitement à Azula qu’à Ozai ; les herbes que lui administrent les soigneurs qui cherchent à apaiser son esprit ont un effet suppresseur temporaire. L’on espère qu’elle reviendra à la raison, au moins au calme, et n’aura jamais besoin d’une ablation définitive de sa maîtrise.
Au cours de son périple, Aang a appris que la bonne réponse face à la crainte n’est pas de se voiler la face, d’essayer de tout cacher en espérant qu’oublier fera disparaître le problème. Malgré ses appréhensions, il se force à méditer sur les possibilités et expérimente pour les explorer. Au mieux maîtrisera cette étrange capacité, au plus il limitera les risques.
Sa première question, s’il peut supprimer une maîtrise, peut-il aussi en donner à qui n’en a pas ? ou changer en une autre celle de quelqu’un qui en a une ?
Jeong Jeong supplie qu’on lui ôte le feu, et prie, oh, s’il était possible de la transformer en pouvoir sur l’eau, ou à la limite sur l’air… Aang essaie d’abord de le raisonner, de le convaincre de renoncer à ce projet. Sans trahir le secret du Peuple du Soleil, il vante autant qu’il peut les aspects positifs du feu qui réchauffe et éclaire, ce qu’on peut accomplir par la sérénité plutôt que colère. Hélas Jeong Jeong refuse de l’entendre.
Aang temporise et avant de se lancer sur un quelconque volontaire humain, il explore en parallèle l’esprit d’Appa et celui de Momo afin de copier la maîtrise du vol innée chez les Bisons Volants pour l’appliquer chez le Lémure planneur. Le petit mammifère n’a pas la dimension spirituelle qu’il aurait besoin de manipuler chez un homme, et ses schémas d’énergie intérieure sont plus simples que ceux rencontrés chez Ozai – il ne présente surtout par la même résistance – mais Aang en tire une idée assez précise de ce qu’il a à faire et peut se vanter de rencontrer un certain succès.
Il propose ensuite aux réfugiés qui ont quitté la terre pour les Temples abandonnés, se sont libérés de leur passé et volent au moyen de machines, à ceux qui voulaient s’éloigner du sol, de tenter l’expérience. Teo par exemple en rêve et Aang pense qu’il est le candidat idéal… pourtant la tentative n’aboutit pas. Chez un autre, Aang arrive à éveiller une maîtrise de la terre seulement, mais l’air lui échappe. Beau joueur, Teo prend la chose avec philosophie, sans en vouloir le moins du monde à Aang malgré sa déception, et affirme qu’il n’a pas besoin de tordre les vents à sa volonté pour glisser quand même sur leurs ailes.
Aang découvre qu’il peut éveiller une maîtrise latente de l’élément de naissance ; c’est difficile et pas systématique, il faut une disposition d’esprit que peu ont. Il peut aussi transformer l’élément d’un maître vers un voisin, mais pas en son opposé ; là encore ça ne marche pas toujours, et ça diminue grandement les capacités. Malgré ses efforts, il ne comprend toujours pas à quoi le changement joue et préfère toujours procéder avec lenteur, avec prudence, en ayant averti abondamment les volontaires de tous les risques d’échec.
Il offre l’air à Jeong Jeong qui n’a toujours pas changé d’avis et souhaitait l’eau. Il s’y révèle médiocre ; il ne deviendra jamais un maître, d’autant que sa déception ajoute aux freins qu’il pouvait déjà avoir. Il sait ce qu’il a perdu, et ne gagne pas ce qu’il espérait.
Là encore, regrette Aang, la tentative de changement se révèle dangereuse, car une colère renouvelée rend le contrôle de ses nouvelles capacités mal aisée et le fait pencher vers un usage violent. Il ne sait pas s’il doit être soulagé ou déçu quand il offre de lui rendre l’état précédent et que Jeong Jeong accepte.
Aang remporte une victoire parmi les Nomades qui parcourent les royaumes de la Terre : chez eux émerge semble-t-il de nulle part, une maîtrise de l’air inattendue. Il garde tout de même ce triomphe modeste, car ce nouveau talent ne devient pas son émule pour autant ; il a sa propre tribu, son propre chemin, sa propre spiritualité et ne souhaite pas devenir adepte du renouveau d’une culture morte.
Et à sa grande surprise, Ty Lee vient le trouver avec une maîtrise sauvage qui ne doit rien à ses interventions.
Acceptée parmi les Guerrières de Kyoshi, elle qui combattait à mains nues, leur apprend les prises qui coupent la circulation du chi ; en retour elles lui montrent armes improbables, différentes de celles de Mai. Elle aime l’éventail et déplace avec plus de vent que prévu, une vague d’air plus coupante que celles de ses consœurs. Ajouté à son affinité avec l’esquive, sa personnalité étrangement libre, ça s’approche étonnamment d’une maîtrise de l’air.
Quant à ses yeux gris… et si, parmi ses ancêtres, se trouvait ce qui aurait été une tare honteuse du temps pas si ancien de l’impérialisme du Feu, aujourd’hui laissé derrière sans culpabilité ? Ty Lee, dans sa nouvelle grande liberté, est prête à embrasser ce développement inattendu ; elle ne le considère même plus comme une trahison. Mais seulement si ça veut dire apprendre de nouvelles choses sans qu’on la sépare de ses nouvelles camarades et sans qu’on lui impose quoi que ce soit…
Aang offre à ses sœurs, si elles le souhaitent, de chercher en elles la même résurgence. Encore empêtrées dans les idées qu’on leur a inculquées depuis leur plus jeune âge et n’éprouvant pas les mêmes aspirations à la différence que leur sœur, elles se montrent plus réticente. Plusieurs refusent l’idée même. Et sur celles qui acceptent ne serait-ce que l’examen, une seule présente un potentiel, qu’elle préfère finalement ne pas le laisser débloquer.
Mais dans quelques années peut-être, si se revendiquer de lointaines ascendances Nomades cachées ou un pieux retour à la spiritualité et une nouvelle ouverture d’esprit sur les autres cultures finissait par gagner en popularité, alors… peut-être…
Le vent a encore le temps de souffler d’ici là.