[ficlet] PoM – Penguin Team – PG | Plumés !
Titre : Plumés !
Auteur :
malurette/
ylg
Base : The Penguins of Madagascar
Personnages : Skipper et son équipe
Genre : gen/lose
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Dreamworks & Nickelodeon, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème #16, « mort de froid » d’après
30morts
Nombre de mots : 450
**
Un manchot n’a jamais froid : protégé par un épais manteau de plumes soigneusement huilées et imperméabilisés avec dessous une couche de duvet serré et encore sous la peau du lard et une excellente vascularisation, il est parfaitement isolé. Fait pour vivre sur le popotin glacé du monde ! Empereurs, Royaux, jugulaires, Adélies regardent avec étonnement ces cousins du nord, les petits bleus pygmées qui poussent quasiment jusqu’à l’Équateur – une bande de schtroumpfs, comme les appelle Skipper, bien décidé à ne pas leur ressembler.
Depuis qu’ils sont dans ce zoo, dans leur enclos climatisé, ils se sont habitués peu à peu à des températures plus douces. Leur couche de lard s’est amoindrie, laissant des plis de peau sous un plumage moins fourni. Ça ne se voit pas, sauf lors des mues qui sont moins abondantes, et ça permet de planquer discrètement de l’équipement sur soi, mais enfin, ça ne fait pas bien sérieux.
Skipper entraîne ses hommes à résister aux températures extrêmes, tant la fournaise des enclos des animaux tropicaux auprès de qui ils demandent grâce avant de cuire, que le congélateur industriel où l’on stocke la nourriture du zoo.
Un jour qu’ils reviennent d’une de ces séances, Private soupire après une parka et pour couper court aux réprimandes de Skipper Kowalski lui explique, schémas des différentes épaisseurs à l’appui, pourquoi il n’en a pas besoin tant qu’il entretient son manteau naturel : le seul moyen pour qu’un manchot crève de froid serait de lui raser les plumes et le laisser tout nu, sans duvet ni huile.
Private, oubliant le froid, lève une nageoire :
« Et c’est ce qui est arrivé aux canetons dont on a fait des oreillers ? »
Kowalski, impitoyable, note qu’avant de mourir de froid ils se noieront : sans leur couche isolante, devenus mouillables, outre laisser passer l’air froid… ils laisseront passer l’eau et ne pourront plus flotter. Plouf.
Rico réclame qu’on teste, juste pour voir. À peu de temps de là, il voit son souhait exaucé quand un accident explosif chimique leur brûle les plumes. Skipper se cogne le front : c’est le genre de truc qui arrive à Private, ça, normalement, pas à eux tous ! Et surtout pas à lui : en tant que chef, il a sa dignité à tenir, que diable !
Kowalski a au moins le bon goût de prendre un air vaguement coupable derrière sa machine explosée.
Rico fasciné par sa chair mise à nu se lèche une aile.
Private couine, rosit et tente de se cacher.
Skipper distribue quelques claques alentour et ordonne à la tête d’œuf de leur trouver des plumes de rechange, ou un pull-over puisque Private y tenait tellement, mais vite, avant qu’ils ne crèvent tous de froid et/ou de honte !
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Base : The Penguins of Madagascar
Personnages : Skipper et son équipe
Genre : gen/lose
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Dreamworks & Nickelodeon, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème #16, « mort de froid » d’après
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Nombre de mots : 450
Un manchot n’a jamais froid : protégé par un épais manteau de plumes soigneusement huilées et imperméabilisés avec dessous une couche de duvet serré et encore sous la peau du lard et une excellente vascularisation, il est parfaitement isolé. Fait pour vivre sur le popotin glacé du monde ! Empereurs, Royaux, jugulaires, Adélies regardent avec étonnement ces cousins du nord, les petits bleus pygmées qui poussent quasiment jusqu’à l’Équateur – une bande de schtroumpfs, comme les appelle Skipper, bien décidé à ne pas leur ressembler.
Depuis qu’ils sont dans ce zoo, dans leur enclos climatisé, ils se sont habitués peu à peu à des températures plus douces. Leur couche de lard s’est amoindrie, laissant des plis de peau sous un plumage moins fourni. Ça ne se voit pas, sauf lors des mues qui sont moins abondantes, et ça permet de planquer discrètement de l’équipement sur soi, mais enfin, ça ne fait pas bien sérieux.
Skipper entraîne ses hommes à résister aux températures extrêmes, tant la fournaise des enclos des animaux tropicaux auprès de qui ils demandent grâce avant de cuire, que le congélateur industriel où l’on stocke la nourriture du zoo.
Un jour qu’ils reviennent d’une de ces séances, Private soupire après une parka et pour couper court aux réprimandes de Skipper Kowalski lui explique, schémas des différentes épaisseurs à l’appui, pourquoi il n’en a pas besoin tant qu’il entretient son manteau naturel : le seul moyen pour qu’un manchot crève de froid serait de lui raser les plumes et le laisser tout nu, sans duvet ni huile.
Private, oubliant le froid, lève une nageoire :
« Et c’est ce qui est arrivé aux canetons dont on a fait des oreillers ? »
Kowalski, impitoyable, note qu’avant de mourir de froid ils se noieront : sans leur couche isolante, devenus mouillables, outre laisser passer l’air froid… ils laisseront passer l’eau et ne pourront plus flotter. Plouf.
Rico réclame qu’on teste, juste pour voir. À peu de temps de là, il voit son souhait exaucé quand un accident explosif chimique leur brûle les plumes. Skipper se cogne le front : c’est le genre de truc qui arrive à Private, ça, normalement, pas à eux tous ! Et surtout pas à lui : en tant que chef, il a sa dignité à tenir, que diable !
Kowalski a au moins le bon goût de prendre un air vaguement coupable derrière sa machine explosée.
Rico fasciné par sa chair mise à nu se lèche une aile.
Private couine, rosit et tente de se cacher.
Skipper distribue quelques claques alentour et ordonne à la tête d’œuf de leur trouver des plumes de rechange, ou un pull-over puisque Private y tenait tellement, mais vite, avant qu’ils ne crèvent tous de froid et/ou de honte !