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Titre : La chose à faire
Auteur :
malurette
Base : Fullmetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Paninya & Rose
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : « charité »
Nombre de mots : 808
***
La plus grande des vertus, affirme Rose, c’est l’amour. Paninya s’en étonne un peu : du peu qu’elle sait des gens qui se mêle de classifier qualités et défauts, elle aurait plutôt cru que ça serait quelque chose versant vers le péché. Mais c’est qu’il existe de multiples formes d’amour possibles entre les êtres, et qu’aucune n’est condamnable, ni aucune forcément plus louable que les autres.
Que ça soit envers sa famille, ses amis, quelqu’un de spécial ou bien n’importe qui… Rose en tout cas semble prête à aimer le monde entier. Elle fait preuve de gentillesse, de bienveillance, de générosité, elle ne présume jamais le moindre mal de quiconque.
Paninya la compare à son exemple type : Monsieur Dominic. Il n’est pas gentil, pas aimable, et elle ne comprendra jamais totalement l’élan de générosité qui a poussé ce vieux ronchon à la sauver de sa misère, elle parmi combien d’autres miséreux qu’il a sans doute laissés passer derrière lui sans s’y arrêter.
Cette générosité, Rose s’efforce de la vivre tous les jours. Malgré ce que la vie lui a fait subir, ou à cause de ça peut-être, elle tient à aider les autres. Elle tient sa cantine et n’encourage pas la fainéantise, mais jamais elle ne refusera une gamelle à un affamé, certaine qu’elle est que cet acte sera revalu quelque part : si au lieu de mourir de faim aujourd’hui, il peut trouver un travail demain et ensuite gagner honnêtement sa croûte… rien que le fait qu’il ne meure pas de faim aujourd’hui, que ça soit sous ses yeux ou dans un coin. Elle ne pourrait pas vivre avec cette idée. Et elle ne fait pas cela par orgueil ou par calcul comme certains autres qui se gargarisent d’actions sociales pour se faire mousser ou pour s’assurer les profits futurs d’une main-d’œuvre à bon marché.
Rose donne avec simplicité ; ce qu’elle peut faire elle le fait.
Mais, lui fait-on régulièrement remarquer, que ça soit Paninya, des gens de passage ou ses clients réguliers : et elle n’a pas peur de se faire arnaquer ?
Non : Rose refuse de penser comme ça. Sinon on se pourrit à l’intérieur et on se prend à vouloir arnaquer les autres, affirme-t-elle. Quand elle rencontre quelqu’un, sa première pensée n’est pas,
comment puis-je l’utiliser, à quel profit ?
mais,
en quoi puis-je être utile, pour tous ?
Elle sait bien, pourtant, qu’il y aura toujours des gens méchants : elle ne va pas se voiler la face. Elle n’est pas naïve au point d’ignorer l’existence des profiteurs, mais elle reste toujours assez idéaliste pour ne pas cesser pour autant. Elle ne condamnera pas tous ceux qui ont vraiment besoin d’aide à cause de ces quelques uns qui n’en ont pas réellement besoin… et d’ailleurs, même ceux-là ont besoin d’être aidés aussi, d’une manière ou d’une autre, ne serait-ce qu’à grandir intérieurement. Elle espère que si on leur témoigne patience et compréhension et qu’on leur prodigue le bon exemple, ils finiront par changer leur point de vue et leurs actes pour le mieux. Et elle, espère ne pas en changer.
À côté de ça, même si elle tient à ne jamais oublier le reste du monde pour autant, elle a aussi conscience d’avoir une personne préférée qui prend la première place dans son cœur. Elle reste gentille, aimable, généreuse et tout ce qu’on veut envers tout le monde, mais il y a une différence,
quelque chose en plus dans la façon dont elle se comporte avec Paninya.
Paninya, d’ailleurs, se considérait plutôt comme quelqu’un d’égoïste jusqu’à leur rencontre. Elle tenait à payer sa dette envers Monsieur Dominic et elle supposait, vaguement, que confrontée à une urgence extrême elle réagirait de la bonne façon, mais jamais elle ne se serait fatiguée à distribuer des faveurs à tort et à travers. Elle est donc fascinée par la facilité avec laquelle Rose semble le faire.
Oh, mais ça n’est pas toujours facile, justement, explique Rose. Il y a des fois où c’est même décourageant et c’est difficile de ne pas se laisser aigrir. Elle continue quand même parce que c’est la bonne chose à faire… et parce qu’elle a un soutien pour l’y aider. Ça fait partie de son éducation, et Edward l’a aidée une fois à se relever quand elle était perdue, mais maintenant que ça commence à faire longtemps, c’est la présence continue de Paninya auprès d’elle qui fait la différence : Rose tient à être une meilleure personne sous son regard aussi. Il doit y avoir un peu d’orgueil finalement dans son attitude, mais tant pis ! Elles savent l’une et l’autre que quoi qu’ait pu croire Paninya les premiers temps, Rose n’est pas une sainte, n’est pas parfaite ; elle est l’être humain qu’elle s’efforce d’être tous les jours de sa vie… et elles trouvent ça formidable comme ça.
Auteur :
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Base : Fullmetal Alchemist, manga
Personnages/Couple : Paninya & Rose
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : « charité »
Nombre de mots : 808
La plus grande des vertus, affirme Rose, c’est l’amour. Paninya s’en étonne un peu : du peu qu’elle sait des gens qui se mêle de classifier qualités et défauts, elle aurait plutôt cru que ça serait quelque chose versant vers le péché. Mais c’est qu’il existe de multiples formes d’amour possibles entre les êtres, et qu’aucune n’est condamnable, ni aucune forcément plus louable que les autres.
Que ça soit envers sa famille, ses amis, quelqu’un de spécial ou bien n’importe qui… Rose en tout cas semble prête à aimer le monde entier. Elle fait preuve de gentillesse, de bienveillance, de générosité, elle ne présume jamais le moindre mal de quiconque.
Paninya la compare à son exemple type : Monsieur Dominic. Il n’est pas gentil, pas aimable, et elle ne comprendra jamais totalement l’élan de générosité qui a poussé ce vieux ronchon à la sauver de sa misère, elle parmi combien d’autres miséreux qu’il a sans doute laissés passer derrière lui sans s’y arrêter.
Cette générosité, Rose s’efforce de la vivre tous les jours. Malgré ce que la vie lui a fait subir, ou à cause de ça peut-être, elle tient à aider les autres. Elle tient sa cantine et n’encourage pas la fainéantise, mais jamais elle ne refusera une gamelle à un affamé, certaine qu’elle est que cet acte sera revalu quelque part : si au lieu de mourir de faim aujourd’hui, il peut trouver un travail demain et ensuite gagner honnêtement sa croûte… rien que le fait qu’il ne meure pas de faim aujourd’hui, que ça soit sous ses yeux ou dans un coin. Elle ne pourrait pas vivre avec cette idée. Et elle ne fait pas cela par orgueil ou par calcul comme certains autres qui se gargarisent d’actions sociales pour se faire mousser ou pour s’assurer les profits futurs d’une main-d’œuvre à bon marché.
Rose donne avec simplicité ; ce qu’elle peut faire elle le fait.
Mais, lui fait-on régulièrement remarquer, que ça soit Paninya, des gens de passage ou ses clients réguliers : et elle n’a pas peur de se faire arnaquer ?
Non : Rose refuse de penser comme ça. Sinon on se pourrit à l’intérieur et on se prend à vouloir arnaquer les autres, affirme-t-elle. Quand elle rencontre quelqu’un, sa première pensée n’est pas,
comment puis-je l’utiliser, à quel profit ?
mais,
en quoi puis-je être utile, pour tous ?
Elle sait bien, pourtant, qu’il y aura toujours des gens méchants : elle ne va pas se voiler la face. Elle n’est pas naïve au point d’ignorer l’existence des profiteurs, mais elle reste toujours assez idéaliste pour ne pas cesser pour autant. Elle ne condamnera pas tous ceux qui ont vraiment besoin d’aide à cause de ces quelques uns qui n’en ont pas réellement besoin… et d’ailleurs, même ceux-là ont besoin d’être aidés aussi, d’une manière ou d’une autre, ne serait-ce qu’à grandir intérieurement. Elle espère que si on leur témoigne patience et compréhension et qu’on leur prodigue le bon exemple, ils finiront par changer leur point de vue et leurs actes pour le mieux. Et elle, espère ne pas en changer.
À côté de ça, même si elle tient à ne jamais oublier le reste du monde pour autant, elle a aussi conscience d’avoir une personne préférée qui prend la première place dans son cœur. Elle reste gentille, aimable, généreuse et tout ce qu’on veut envers tout le monde, mais il y a une différence,
quelque chose en plus dans la façon dont elle se comporte avec Paninya.
Paninya, d’ailleurs, se considérait plutôt comme quelqu’un d’égoïste jusqu’à leur rencontre. Elle tenait à payer sa dette envers Monsieur Dominic et elle supposait, vaguement, que confrontée à une urgence extrême elle réagirait de la bonne façon, mais jamais elle ne se serait fatiguée à distribuer des faveurs à tort et à travers. Elle est donc fascinée par la facilité avec laquelle Rose semble le faire.
Oh, mais ça n’est pas toujours facile, justement, explique Rose. Il y a des fois où c’est même décourageant et c’est difficile de ne pas se laisser aigrir. Elle continue quand même parce que c’est la bonne chose à faire… et parce qu’elle a un soutien pour l’y aider. Ça fait partie de son éducation, et Edward l’a aidée une fois à se relever quand elle était perdue, mais maintenant que ça commence à faire longtemps, c’est la présence continue de Paninya auprès d’elle qui fait la différence : Rose tient à être une meilleure personne sous son regard aussi. Il doit y avoir un peu d’orgueil finalement dans son attitude, mais tant pis ! Elles savent l’une et l’autre que quoi qu’ait pu croire Paninya les premiers temps, Rose n’est pas une sainte, n’est pas parfaite ; elle est l’être humain qu’elle s’efforce d’être tous les jours de sa vie… et elles trouvent ça formidable comme ça.