malurette: (memories)
malurette ([personal profile] malurette) wrote in [community profile] glyfic2015-09-16 01:52 pm

[fanfic] A:tla – Aang, Katara, Nomades – PG~ | Nouveau souffle

Titre : Nouveau souffle
Auteur : [livejournal.com profile] ylg/[personal profile] malurette
Base : Avatar: The Last Air-bender
Personnages/Couple : Aang/Katara, Ty Lee, nouveaux Nomades de l'Air
Genre :
Gradation : PG~ / K++
Disclaimer : propriété de Bryan Konietzko, Michael Dante DiMartino et Nickelodeon ; je ne cherche si à manquer de respect ni à tirer profit.
 
Prompt : « air »
Continuité/Spoil éventuel : post série/incompatible avec Korra ;
suite de mes deux fics précédentes
Nombre de mots : ~1600

***

Deux événements marquants concernant Ty Lee arrivent en peu de temps. D’abord, éventail en main, elle découvre que l’air se plie à ses instincts, à défaut de sa volonté. En parallèle, elle reçoit des nouvelles de sa famille : parmi ses six sœurs, l’une est fiancée, et une autre déjà mariée vient de donner naissance à des jumelles en parfaite santé. Le miracle qui leur a donné naissance à toutes les sept pourrait être un trait familial… Et de ces sœurs physiquement identiques mais à la personnalité différente, l’on est en droit de se demander, et si ? elles porteraient elles aussi les germes d’une maîtrise de l’air, si l’une d’elles au moins, soit par une fibre très maternelle soit au contraire très spirituelle et détachée, acceptait de s’y prêtait, pouvait les transmettre à ses enfants, à espérer très nombreux ? Il y aurait là une possibilité solide du retour de l’Air !

Ty Lee, complètement détachée de cette course au prestige, ne voit cet héritage inattendu ni comme une bénédiction ni comme une obligation ; elle peut très vivre avec le potential d’une maîtrise de l’Air sans chercher à l’approfondir et le reste ne la regarde pas. Elle veut bien dire d’Aang qu’il est son ami, mais il n’est pas sa famille, son peuple n’est pas le sien, et rien ne justifie qu’elle lui prête son corps.
En revanche, toute cette affaire affecte beaucoup Katara, qui rêve d’une famille selon le modèle de celle de ses parents : unitaire, nucléaire, et où se situe-t-elle désormais si Aang ne s’y inscrit pas, lui ? Elle craint de se voir supplantée s’il retrouve une fille plus proche de ce qu’il estime être sa race à rebâtir.

En attendant, une fois sevrés et autonomes, les petits d’Appa sont répartis, un basé sur chacun des quatres temples ancestraux qu’Aang s’efforce de rouvrir. Toujours accompagné d’Appa, il parcourt le monde, il entend le peuple et conseille de son mieux, même s’il est encore bien jeune et peu au fait des choses du monde, surtout après un siècle de disparition. Il apprend beaucoup en tentant d’aider. En échange il récupère tout ce qu’il peut, chaque fragment de sa civilisation perdue, ce qui n’a pas été détruit, dans les coins reculés de la Terre.
Il recueille des orphelins, accueille des nomades et des apatrides, il montre à tous ceux qui le souhaitent les nouveaux cerfs-volants, mélange du savoir-faire ancestral des Nomades de l’Air et de la science de pointe des nouveaux occupants du Temple Nord, accessibles à tous, avec ou sans Maîtrise, et espère ainsi faire naître un souffle. Le gourou Pathik, après un temps passé au Temple de l’Est, continue à parcourir la région mais accepte d’y revenir périodiquement pour compléter l’enseignement des nouveaux fidèles d’Aang.

Et à la grande horreur de Katara, Aang se voit assailli non seulement par des jeunes ivres de liberté qui rêvent de voler ou des mystiques qui veulent parler aux esprit, mais également par des filles prêtes à s’offrir à lui, telles des vaches-juments reproductrices. Aang essaie de son mieux de les dissuader de ce projet particulier sans les détourner d’une vocation de nonnes, avec un succès mitigé. Il souligne l’importance de la spiritualité, des rituels et de leur sens.
De ce qu’il croit savoir et comprendre de son peuple, la reproduction chez eux n’était pas le simple acte de chair animal – il est même dégoûté par cette idée – mais une union avant tout spirituelle. Ce n’est pas demain la veille qu’il s’y prêtera ! Quand à croître, se multiplier et faire renaître un nouveau peuple de ses reins, Aang n’y pense pas encore. Il préfère croire que de nouveaux Maîtres émergeront par miracle de ses écoles, leur spiritualité permettant une renaissance spontanée.
Pour Katara plus versée dans l’aspect basique de l’affaire, c’est une chose d’envisager de croiser entre eux, d’ici quelques années, les petits d’Appa en espérant en faire renaître un troupeau viable ; c’est tout autre chose de penser au même genre de pedigree entre celui qu’elle accepte de prendre pour mari et des filles qui seraient pour lui de lointaines cousines, pour elle des inconnues. Ce qui est imaginable d’animaux, d’accoupler le frère et les sœurs, éventuellement le fils et la mère, est juste affreux quand on parle d’être humains, même si elle n’avait pas d’attachement personnel impliqué. Mais si on parle de ses proches !

Il faut du temps à Katara qui s’impatiente et veut assujettir position d’épouse pour convaincre Aang d’essayer l’union de la chair avec elle, et elle seule. Outre le problème du décalage culturel, elle a en prime celui d’être elle déjà adulte quand son compagnon est encore un enfant. Mais il ne le restera plus pour longtemps, heureusement ; dès que son corps semble prêt, son cœur suit très vite.

Deux ans après la fin de la guerre, les anciennes colonies du Feu enclavées dans la Terre sont arrivées à des accords encore fragiles mais prometteurs, la Maîtrise du Métal commence à faire quelques adeptes, le Marais des Brumes pourrait bientôt accepter de sortir de sa réclusions, les Guerrières de Kyoshi maîtrisent le flux du chi et comptent dans leurs rangs une Maitresse de l’Air modeste mais avérée, et les Nouveaux Temples de l’Air semblent bien avoir trouvé une nouvelle jeunesse. Aang se pense en bonne voie de devenir un Avatar et le Premier Nouveau Maître de l’Air accomplis et Katara se voit comblée quand il leur naît une fille. Elle arrive à la pleine lune, facilement, en parfait accord avec les phases ascendantes et descendantes de l’astre dans le ciel.
Katara choisit pour elle le prénom de sa mère, Kaya. Il est décidé qu’Aang nommera les garçons quand il en viendra, ou les orphelins qui n’ont pas d’identité s’il poursuit son projet de les recueillir.

Deux ans de plus et c’est un garçon qui leur vient avec nouvelle lune, à la nuit lui aussi. Aang préfère ne pas recycler directement les noms des morts mais en hommage à son maître, selon une tradition qu’il ne parviendrait pas à expliquer à des profanes, même à sa propre compagne qui le suit avec patience et dévouement dans sa reconstruction de l’Air depuis des années, il lui donne un prénom associé à Gyatso : Tenzin.
Peu de temps après cette naissance, ce ne sont pas les espoirs d’Aang qui sont récompensés, mais les rêves de Katara : la nouvelle grande sœur développe une maîtrise de l’eau ! Aang est d’abord émerveillé de voir les progrès rapides que fait sa fille, prête à ressembler de plus en plus à sa mère. Pour l’instant, elle fait la grande fierté de ses deux parents… avant qu’Aang se mette à regretter qu’elle ne maîtrise pas plutôt l’air. Surtout qu’aucun de ses élèves n’a encore manifesté le moindre don.

Trois ans encore, alors qu’enfin, quelques talents sauvages ont enfin émergé, un nouveau fils fait son apparition. Il prend Katara de court en naissant en pleine journée, sans aucun lien avec la lune, gibbeuse à ce moment. Elle prend d’abord les premiers signes pour de fausses alertes alors que le bébé n’en fait qu’à sa tête et exige de naître maintenant, tant pis si sa mère ne s’estimait pas prête : il s’affranchit de son corps et commence sa propre vie au moment où il le veut, faisant fit de la ritualisation.
Cette fois Aang accepte de lui prêter le nom d’un mort : Kuzon, l’ami fidèle qui l’a cherché sans relâche mais sans succès des décennies durant, malgré la guerre. Après avoir retrouvé Bumi, Aang avait amèrement regretté que malgré tous ses efforts, leur amitié ait presque survécu au temps, juste pas assez de quelques années. Avec plus de recul, il suspecte depuis qu’il soit revenu en Zuko, mais n’a jamais pu le savoir avec certitude, et préfère ne pas chercher à vraiment le savoir.

Tenzin grandit et reçoit le même enseignement que les autres enfants des Temples, mais ne montre aucune aptitude. Katara au moins a la satisfaction d’avoir donné à la Tribu de l’Eau du Sud une nouvelle Maîtresse de l’Eau, un espoir pour la génération future. Aang, déçu par ses propres enfants et réconforté de façon insuffisante par l’existence de ses élèves, commence à laisser approcher la tentation de prendre ces fameuses maîtresses qui s’offrent à lui depuis plusieurs années. Il reste bien deux ou trois sœurs de Ty Lee qui ne sont pas encore mariées et qui pourraient changer d’avis, et il y a toujours de jeunes filles de toutes les nations, capables de maîtrise d’autres éléments ou non, aux yeux gris ou non, qui elles, n’ont jamais changé d’avis et sont toujours prêtes à proposer les services de leur corps…

Aang sépare sa propre famille, qui lui appartient, et le peuple auquel il se doit. La reproduction et la fidélité sont deux choses bien différentes, et le plaisir n’entre pas en ligne de compte face à ce qu’il estime son devoir.
Il n’y renonce que quand Kuzon manifeste une maîtrise l’air. L’attente enfin récompensée ravit Aang et soulage Katara, mais petit à petit aigrit ses frère et sœur aînés. Bien qu’ils s’en défendent, leurs parents commettent l’un et l’autre du favoritisme, chacun envers l’enfant qui leur ressemble le plus. Ça entraîne bien sûr de la jalousie au sein de la fratrie, et également des classes que donne Aang soi-disant à tous de manière égale…
Aang a bien tenté de voir si à défaut de l’air et de l’eau, par hasard, par caprice des esprits, Tenzin maîtriserait autre chose, terre ou feu. On lui a donné les meilleurs maîtres, Toph Bei Fong et Iroh… mais rien. Rien de rien. Néant. Il présentait une faible affinité avec esprits, ce qui est mieux que rien sans doute, mais tellement insuffisant ! et c’est tout.

Mais ça éloigne également le problème des unions de raison à but purement procréatif, permettant de peut-être les différer d’une génération supplémentaire ?

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