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Titre : Ce qui est juste et ce qui est bon
Auteur :
malurette
Base : Fullmetal Alchemist
Personnages/Couple : Paninya & Rose
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « justice »
Nombre de mots : 404
**
Le plus grand point de dissension entre Rose et Paninya quand elles discutent éthique et morale, reste ce qui est juste et ce qui est bon. Outre la définition de chacun, l’un implique-t-il l’autre, et inversement ?
Paninya, dans sa jeunesse, a bénéficié de la bonté de M. Dominic et elle lui en est reconnaissante
mais elle tient à payer sa dette et à ne pas considérer cette faveur comme gratuite. Ça n’était pas bon qu’elle reste ainsi, handicapée, seule et sans ressource ; est-ce que c’était injuste ? Sans doute aussi. Était-ce juste, en retour, de lui sauver la vie sans rien demander en échange, seulement qu’elle refasse sa vie ? Même si ça la touche tellement, elle n’arrive pas à trouver que oui. Il fallait que Dominic et le monde en attendent quelque chose en échange. Qu’elle redevienne un membre productif de la société, au moins, et c’est ce qu’elle fait.
On ne peut pas laisser les miséreux confire comme ça dans leur triste sort, mais on ne
peut pas non plus donner comme ça tout le monde ce qui leur manque sans qu’ils fassent le moindre effort pour le mériter !
« Et pourquoi pas ? Si tout le monde s’y mettait, ça deviendrait la norme et le monde n’en serait que meilleur.
» C’est terriblement idéaliste comme idée, he bien oui, mais si on part pessimiste c’est sûr qu’on n’arrivera nulle part.
» Et oui encore il y aura toujours des profiteurs...»
Paninya en tout cas tient à ne pas être de ceux-là. Elle ne peut pas porter toute la misère du monde et n’a aucune envie de se rappeler celle qui fut la sienne autrefois... et qui aurait pu le rester. On ne le lui demande pas, fort heureusement. Mais peut-être, quand elle aura payé sa dette, voudra-t-elle à son tour aider, d’un grand geste ponctuel, quelqu’un au hasard dont le sort la touchera et espérer que les choses suivent leur meilleur cours possible à partir de là. Peut-être. Un jour. Mais elle n’y est pas encore et elle a beaucoup à faire d’ici là, pendant que Rose aide les autres à petites doses tous les jours de sa vie ou presque.
Elles ne sont toujours pas arrivées à un consensus et reprendront la discussion de façon périodique, en fonction des nouveaux exemples croisés dans leur vie à venir. Ça ne les mènera d’ailleurs jamais une dispute, mais à un enrichissement mutuel.
Auteur :
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Base : Fullmetal Alchemist
Personnages/Couple : Paninya & Rose
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « justice »
Nombre de mots : 404
Le plus grand point de dissension entre Rose et Paninya quand elles discutent éthique et morale, reste ce qui est juste et ce qui est bon. Outre la définition de chacun, l’un implique-t-il l’autre, et inversement ?
Paninya, dans sa jeunesse, a bénéficié de la bonté de M. Dominic et elle lui en est reconnaissante
mais elle tient à payer sa dette et à ne pas considérer cette faveur comme gratuite. Ça n’était pas bon qu’elle reste ainsi, handicapée, seule et sans ressource ; est-ce que c’était injuste ? Sans doute aussi. Était-ce juste, en retour, de lui sauver la vie sans rien demander en échange, seulement qu’elle refasse sa vie ? Même si ça la touche tellement, elle n’arrive pas à trouver que oui. Il fallait que Dominic et le monde en attendent quelque chose en échange. Qu’elle redevienne un membre productif de la société, au moins, et c’est ce qu’elle fait.
On ne peut pas laisser les miséreux confire comme ça dans leur triste sort, mais on ne
peut pas non plus donner comme ça tout le monde ce qui leur manque sans qu’ils fassent le moindre effort pour le mériter !
« Et pourquoi pas ? Si tout le monde s’y mettait, ça deviendrait la norme et le monde n’en serait que meilleur.
» C’est terriblement idéaliste comme idée, he bien oui, mais si on part pessimiste c’est sûr qu’on n’arrivera nulle part.
» Et oui encore il y aura toujours des profiteurs...»
Paninya en tout cas tient à ne pas être de ceux-là. Elle ne peut pas porter toute la misère du monde et n’a aucune envie de se rappeler celle qui fut la sienne autrefois... et qui aurait pu le rester. On ne le lui demande pas, fort heureusement. Mais peut-être, quand elle aura payé sa dette, voudra-t-elle à son tour aider, d’un grand geste ponctuel, quelqu’un au hasard dont le sort la touchera et espérer que les choses suivent leur meilleur cours possible à partir de là. Peut-être. Un jour. Mais elle n’y est pas encore et elle a beaucoup à faire d’ici là, pendant que Rose aide les autres à petites doses tous les jours de sa vie ou presque.
Elles ne sont toujours pas arrivées à un consensus et reprendront la discussion de façon périodique, en fonction des nouveaux exemples croisés dans leur vie à venir. Ça ne les mènera d’ailleurs jamais une dispute, mais à un enrichissement mutuel.