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Titre : Strange and stranger ways
Auteur :
malurette
Base : Avatar: the Last Airbender
Personnage : Zuko
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Bryke & Nick, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « maps » (cartes) pour
genprompt_bingo
Continuité/Spoil éventuel : saison 1
Note : la version anglaise originale sur mon journal aurait bien besoin d’une beta-lecture grammaire-vocabulaire
Nombre de mots : 750+
***
Zuko a l’occasion de voir de nombreuses cartes du monde, en tout genres, ces dernières années.
Enfant, il a appris ses leçons de géographie avec diligence. Il connaît la topographie de la Nation du Feu, toutes ses îles et leurs ressources, de même pour les parties les plus importantes du Royaume de la Terre, et les bouts qu’ils en ont arraché et qui sont devenu des colonies bien méritées.
Il se représente aisément une vie globale du monde ; il y pointe les zones où les Tribus de l’Eau, leur ennemis, se tapissent, et aussi, là où les quatre Temples de l’Air se dressent toujours. À ses yeux, les armées de Sozin auraient dû les raser plutôt que les laisser là comme un phare, comme un témoignage de l’existence et de l’éradication de cette culture maudite – et avec ça, il n’y aurait plus lieu pour le souvenir de son échec ici.
Il en a soigneusement exploré les ruines, espérant y trouver l’Avatar, sans succès. De là, il est parti toujours plus loin, s’accrochant à la moindre piste qu’il pouvait trouver.
Depuis qu’il a commencé cette quête, il a eu l’occasion d’en apprendre beaucoup sur sa propre Nation et sur le reste du monde. Il a écumé chaque coin de terre qui pouvait avoir le moindre intérêt, et en prime plusieurs qui n’en avait absolument aucun, il a vu tellement d’endroits étranges dans ces pays étrangers…
Il a pu se faire sa propre impression de ces pays, tout étonné de les trouver si différents de ce qu’il avait appris autrefois. Évidemment, ces gens s’habillent et construisent leurs maisons et elur ville d’une façon différentes et parlent avec un accent différent de ce qu’il connaissait chez lui, mais ça il s’y attendait. Plus étonnant, ils sont plus fiers qu’attendu, et se tiennent en travers de sa route au lieu de s’aplatir devant la volonté de sa Nation.
Mais la première et peut-être la plus étrange de choses qu’il découvre au cours de ses voyages, c’est que les autres peuples voient le monde d’une façon différente, et donc, ont leurs façons différentes de construire et dessiner les cartes à l’aide desquelles il s’efforce de trouver un chemin à travers ce monde étrange.
À première vue elles diffèrents déjà dans les jeux de couleurs et les calligraphies utilisés, qui leur donnent tout de suite cet air étranger, et en y regardant de plus près, de nouvelles différences, bien plus étonnantes, sautent aux yeux.
Les autres nations centrent le monde autour de leur propre coin de terre et s’orientent à l’aide de repères différents, dans des directions différentes. Parfois la Nation du Feu n’apparaît pas du tout sur leurs cartes ! Et qu’est-ce qui fait qu’un peuple placera le haut de sa carte là où le soleil se lève, et d’autres plutôt au zénith ?
Tout cela est tellement étrange, et pourtant, Zuko a appris à naviguer en suivant toutes ces étrangetés. Il sait tracer une route à l’aide de ces cartes, si bizarrement dressées qu’elles soient, et ajuster le cap en cours de route, en se fiant au ciel, de jour comme de nuit. Il sait utiliser les étoiles comme le soleil pour connaître sa position et pointer sa destination. Il peut placer avec précision sur sa carte du monde toutes les apparitions de l’Avatar dont il a eu vent, et il se met en devoir d’explorer la véracité de chacune. Il en raye ensuite les fausses et tente de donner un sens à une trajectoire qui n’en a pourtant aucun.
Ce barbare d’Avatar est complètement fantasque et met en l’air sa représentation mentale du monde.
Pourtant, Zuko n’abandonnera pas. Il parviendra à traquer, surpasser et capturer cet Avatar si fuyant. Et il rentrera chez lui !
Il connaît par cœur le tracé des côtes de son pays même s’il n’a plus le droit de le réclamer comme sien pour l’instant, les ports où son bateau et son équipage sont tolérés mais où lui-même n’a pas le droit de débarquer, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne voie en esprit le phare brillant, brûlant, de la capitale où ils n’ont absolument pas le droit d’aborder, sous peine d’un déshonneur encore plus grand… et de mort. Il a parcouru le monde en tous sens et si loin qu’il s’en trouve, il peut toujours la sentir, cette flamme qui l’attire, qu’il désire et craint à la fois. Il s’y est affreusement brûlé autrefois et n’a plus le droit d’en approcher… pour l’instant. Mais un jour, un jour prochain, les dessins sur sa carte formeront un tracé clair et net et il pourra planter un drapeau victorieux à l’endroit où il aura capturé l’Avatar.
Puis il rentrera droit chez lui et rien ne l’arrêtera, ni vent ni marée ni tempête masquant le soleil et ballotant son navire, ni nuit noire sans lune ni étoiles. Il a longtemps erré, et la route devant lui est encore bien longue, mais sur ce dernier voyage, il sait au plus profond de lui qu’il ne se perdra plus jamais : la route est gravée – brûlée – sur l’intérieur de ses paupières.
Auteur :
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Base : Avatar: the Last Airbender
Personnage : Zuko
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Bryke & Nick, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « maps » (cartes) pour
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Continuité/Spoil éventuel : saison 1
Note : la version anglaise originale sur mon journal aurait bien besoin d’une beta-lecture grammaire-vocabulaire
Nombre de mots : 750+
Zuko a l’occasion de voir de nombreuses cartes du monde, en tout genres, ces dernières années.
Enfant, il a appris ses leçons de géographie avec diligence. Il connaît la topographie de la Nation du Feu, toutes ses îles et leurs ressources, de même pour les parties les plus importantes du Royaume de la Terre, et les bouts qu’ils en ont arraché et qui sont devenu des colonies bien méritées.
Il se représente aisément une vie globale du monde ; il y pointe les zones où les Tribus de l’Eau, leur ennemis, se tapissent, et aussi, là où les quatre Temples de l’Air se dressent toujours. À ses yeux, les armées de Sozin auraient dû les raser plutôt que les laisser là comme un phare, comme un témoignage de l’existence et de l’éradication de cette culture maudite – et avec ça, il n’y aurait plus lieu pour le souvenir de son échec ici.
Il en a soigneusement exploré les ruines, espérant y trouver l’Avatar, sans succès. De là, il est parti toujours plus loin, s’accrochant à la moindre piste qu’il pouvait trouver.
Depuis qu’il a commencé cette quête, il a eu l’occasion d’en apprendre beaucoup sur sa propre Nation et sur le reste du monde. Il a écumé chaque coin de terre qui pouvait avoir le moindre intérêt, et en prime plusieurs qui n’en avait absolument aucun, il a vu tellement d’endroits étranges dans ces pays étrangers…
Il a pu se faire sa propre impression de ces pays, tout étonné de les trouver si différents de ce qu’il avait appris autrefois. Évidemment, ces gens s’habillent et construisent leurs maisons et elur ville d’une façon différentes et parlent avec un accent différent de ce qu’il connaissait chez lui, mais ça il s’y attendait. Plus étonnant, ils sont plus fiers qu’attendu, et se tiennent en travers de sa route au lieu de s’aplatir devant la volonté de sa Nation.
Mais la première et peut-être la plus étrange de choses qu’il découvre au cours de ses voyages, c’est que les autres peuples voient le monde d’une façon différente, et donc, ont leurs façons différentes de construire et dessiner les cartes à l’aide desquelles il s’efforce de trouver un chemin à travers ce monde étrange.
À première vue elles diffèrents déjà dans les jeux de couleurs et les calligraphies utilisés, qui leur donnent tout de suite cet air étranger, et en y regardant de plus près, de nouvelles différences, bien plus étonnantes, sautent aux yeux.
Les autres nations centrent le monde autour de leur propre coin de terre et s’orientent à l’aide de repères différents, dans des directions différentes. Parfois la Nation du Feu n’apparaît pas du tout sur leurs cartes ! Et qu’est-ce qui fait qu’un peuple placera le haut de sa carte là où le soleil se lève, et d’autres plutôt au zénith ?
Tout cela est tellement étrange, et pourtant, Zuko a appris à naviguer en suivant toutes ces étrangetés. Il sait tracer une route à l’aide de ces cartes, si bizarrement dressées qu’elles soient, et ajuster le cap en cours de route, en se fiant au ciel, de jour comme de nuit. Il sait utiliser les étoiles comme le soleil pour connaître sa position et pointer sa destination. Il peut placer avec précision sur sa carte du monde toutes les apparitions de l’Avatar dont il a eu vent, et il se met en devoir d’explorer la véracité de chacune. Il en raye ensuite les fausses et tente de donner un sens à une trajectoire qui n’en a pourtant aucun.
Ce barbare d’Avatar est complètement fantasque et met en l’air sa représentation mentale du monde.
Pourtant, Zuko n’abandonnera pas. Il parviendra à traquer, surpasser et capturer cet Avatar si fuyant. Et il rentrera chez lui !
Il connaît par cœur le tracé des côtes de son pays même s’il n’a plus le droit de le réclamer comme sien pour l’instant, les ports où son bateau et son équipage sont tolérés mais où lui-même n’a pas le droit de débarquer, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne voie en esprit le phare brillant, brûlant, de la capitale où ils n’ont absolument pas le droit d’aborder, sous peine d’un déshonneur encore plus grand… et de mort. Il a parcouru le monde en tous sens et si loin qu’il s’en trouve, il peut toujours la sentir, cette flamme qui l’attire, qu’il désire et craint à la fois. Il s’y est affreusement brûlé autrefois et n’a plus le droit d’en approcher… pour l’instant. Mais un jour, un jour prochain, les dessins sur sa carte formeront un tracé clair et net et il pourra planter un drapeau victorieux à l’endroit où il aura capturé l’Avatar.
Puis il rentrera droit chez lui et rien ne l’arrêtera, ni vent ni marée ni tempête masquant le soleil et ballotant son navire, ni nuit noire sans lune ni étoiles. Il a longtemps erré, et la route devant lui est encore bien longue, mais sur ce dernier voyage, il sait au plus profond de lui qu’il ne se perdra plus jamais : la route est gravée – brûlée – sur l’intérieur de ses paupières.