malurette: (Default)
malurette ([personal profile] malurette) wrote in [community profile] glyfic2017-04-15 10:03 pm

[fanfic] FMA – Ed & Al – PG | Tous ces voyages

Titre : Tous ces voyages
Auteur : [personal profile] malurette
Base : FullMetal Alchemist
Personnages : Edward et Alphonse Elric
Genre : gen
Gradation : PG
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Thème : "road trip" pour [community profile] genprompt_bingo
http://malurette.dreamwidth.org/2709294.html
Nombre de mots : 600

***

Depuis qu'avec son frère il a commencé cette quête pour retrouver leurs corps d'origine, Ed voyage à travers tout le pays. Il y a peut-être un soupçon de chauvinisme dans la façon dont ils planifient leurs recherches, tapi derrière le raisonnement que, si on ne l'a pas avec toute notre science, tout notre savoir, comment nos voisins probablement légèrement moins avancés pourraient ?
Puis, un peu à contre-cœur, ils ont essayé de chercher aussi un peu au-delà des frontières, mais jamais très loin, parce que c'est difficile de justifier de la franchir, surtout pour un agent du gouvernement.
Là où les rails s'arrêtent et les trains ne peuvent aller plus loin, ils cherchent une automobile, une charrette, n'importe quoi, auprès de n'importe qui allant dans la même direction qui accepterait de les avancer un peu ; et quand tout ça échoue, dans les coins perdus en marge de tout, ils finissent à pied.
Ils passent tellement de temps à seulement se rendre d'un point à un autre, mais ça n'est pas du temps perdu pour autant : en cours de route ils ont vu tant de choses différentes ! Même quand ils n'apprennent rien de nouveau en termes d'alchimie, ils reçoivent toujours des leçons inattendues de philosophie et de vie en soi.
Ils voient la vie que d'autres mènent, entendent les histoires qu'ils ont à raconter. Al aime les gens ; les détours et les délais ne le dérangent pas ; ils agacent Ed qui ne mesure pas encore toute l'ampleur de ce qu'ils apprennent là en plus - la patience peut-être ?
Ils paient leurs dépenses dans les grandes villes sur la garantie de la montre d'Ed. Quand ils mettent le cap sur des coins plus reculés il faut qu'il pense d'abord à tirer de l'argent de son fonds de recherche ; dans les plus petits villages il lui faut du liquide - et ne pas faire remarquer le fait que ces gens qui refusent de prêter foi dans sa montre d'alchimiste d'état, contribuent quand même à remplir ce fonds avec les taxes qu'ils paient.
En échange du gîte, du couvert, et de toute information utile qu'ils peuvent lui apporter, il pratique l'alchimie pour eux - l'alchimiste est là pour le peuple et tout et tout - et ça débloque les choses et délie les langues plus vite et mieux que l'argent le ferait. Même si l'échange n'est pas exactement équivalent, ça les fait quand même parler. Les gens sont plus à l'aise pour dialoguer si on se met à leur niveau, sans les prendre de haut en agitant une richesse injuste et dont ils n'ont que faire.
Ça, c'était les meilleurs moment de leurs voyages, et pourtant, Ed ne s'en rend pas encore compte et déplore tout ce temps passé sur la route.
Bien plus tard, quand il se sera rangé, il s'apercevra que ça lui manque, cette liberté qu'il avait alors, des grands espaces, de l'absence de certitude, de la possibilité de tout changer sur un coup de tête. Quand il pouvait faire des détours pour suivre une nouvelle piste pour n'importe où, n'importe quand s'il voulait.
Il a besoin de reprendre la route, encore et encore. Il faut qu'il trouve quelque chose, n'importe quoi, pour le relancer. Là dehors, il y a des gens à rencontrer, des choses à apprendre et aussi à enseigner, et tellement à partager. Il sait désormais combien il est important au moins pour lui de toujours élargir ses horizons.
Et le plus important n'est pas juste la destination mais tout le voyage qui y mène, tout ce qu'il apprend en route, et le retour ensuite.