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glyficTitre : Le pardon et l'amitié
Auteur :malurette
Base : Le Prince Eric, Le Bracelet de vermeil
Personnages/Couple : Eric Jansen & Christian d’Ancourt
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Serge Dalens, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 3.1, « point de départ » d’après5_sens
Continuité/Spoil éventuel : tome 1
Nombre de mots : 700+
***
Christian a gardé les fragments du bracelet fracassé d’Eric. Il se sent grandement honoré de l’étrange cadeau, car il comprend tout le symbole. Il sait combien Eric y tenait, comme il y voyait une marque de sa loyauté envers son père. Il reconnaît aussi qu’il l’a libéré d’un serment trop vieux, qui n’avait plus lieu d’être, par sa seule amitié, et il est dûment flatté de l’importance qu’Eric lui accorde.
Leur histoire a commencé dans le hall de la gare de l’Est à Paris et ne doit rien à ces ancêtres trop lointains.
Christian se souvient comme il a été frappé par sa beauté et son air de franchise, de bonté, toutes qualités qui se sont avérées par la suite, et plus encore. Tout au long de leur voyage dans ce train de nuit qui les emmenaient vers leur camp d’été, ces heures où il était trop excité pour arriver à dormir, avant même de le connaître vraiment, il était proprement fasciné par lui.
Les premiers jours de camp, à faire partie de la même équipe, partager la même vie et les mêmes jeux, à faire réellement connaissance, il fut totalement conquis.
Eric et Christian étaient fils uniques tous les deux, et trouvèrent l’un en l’autre un frère de cœur. Avant lui, Christian avait des amis proches dans son équipe, mais jamais à ce point. Là-bas dans son pays, Eric avait… des jeunes gens de son âge dont il était proche, mais avec qui son rang maintenait malgré lui un fossé. Ici, au camp, dans cet uniforme et ces valeurs partagées, ils étaient égaux.
Si jamais Eric n’avait pas porté ce bracelet au poignet, Christian l’aurait remarqué de toute façon, et aimé tout autant. Ses qualités seraient restées les mêmes ! Et il y aurait toujours eu le mystère du souterrain à élucider, et de la Dame Blanche ; même sans celui du bracelet, ils auraient vécu des aventures palpitantes ensemble.
Rien que la terrible péripéties de Michou et du sanglier… et d’autres auraient pu arriver encore. qu’aurait bien inventé Christian pour chercher à impressionner Eric ?
Quant à son voyage de première classe, il n’avait pas le droit de lui demander la moindre aide mais s’il n’y avait eu le poids du bracelet pesant sur leur relation, il aurait pris le temps de lui dire au-revoir avant d’aller l’accomplir.
Si en revanche Christian n’avait pas été au camp cet été, que la crainte et l’interdiction paternelle avaient pesé trop lourd….
Eric avait le cœur noble et aurait de toute façon refusé de tuer tout garçon de son âge, le considérant innocent des crimes de ses ancêtres. Qu’il soit déjà son ami ou non, il aurait pris la décision rationnelle, avec tristesse de rompre le serment fait à son père et le regret d’apprendre que sa famille s’était laissée aveugler par la haine. Car enfin non, ça n’était pas de la lâcheté que de refuser d’accomplir une tache tellement inique qu’elle ne pouvait en aucun cas être un devoir !
Un bon fils, un bon scout, doit obéissance. Il chérissait son père, son oncle, son pays, oui ; mais une histoire vieille de plusieurs siècles pour laquelle il ne saurait pas départager les torts ? S’il veut être un chef valable un jour, il doit faire la part des choses parmi les combats qui méritent d’être menés et ceux qui doivent être enterrés.
Entre la loyauté à des ancêtres trop lointains exigeant une obéissance aveugle et une vengeance lâche, la loyauté actuelle à sa patrouille et à ce qu’il souhaite être lui-même, le choix n’aurait pas dû être si lourd à faire.
Sans toute cette émotion, ce déchirement lié à ses sentiments pour Christian, le faux dilemme aurait été plus simple à résoudre… mais lui aurait peut-être laissé plus d’amertume.
Il est heureux, au final, que ça ait été lui, que ça ait été eux, que la force de leurs liens rompe eux de la vengeance même si ça n’a pas été sans mal.
Cette intense émotion de trahison, d’écartèlement entre le devoir et l’amitié semble avoir rendue plus forte encore leur amitié. Elle était déjà tellement intense avant ; sans cela, elle aurait juste été… plus calme, mais tout aussi belle, sans rien pour venir l’entacher.
Eric a préféré choisir le pardon, l’oubli et l’amitié. Et en épargnant la vie de Christian, il a aussi sauvé la sienne, car il aurait perdu son âme s’il l’avait laissé mourir. D’où, les morceaux de son cœur qu’il lui laisse en gage de remerciement et promesse de retour prochain.
Auteur :
maluretteBase : Le Prince Eric, Le Bracelet de vermeil
Personnages/Couple : Eric Jansen & Christian d’Ancourt
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Serge Dalens, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 3.1, « point de départ » d’après
5_sensContinuité/Spoil éventuel : tome 1
Nombre de mots : 700+
Christian a gardé les fragments du bracelet fracassé d’Eric. Il se sent grandement honoré de l’étrange cadeau, car il comprend tout le symbole. Il sait combien Eric y tenait, comme il y voyait une marque de sa loyauté envers son père. Il reconnaît aussi qu’il l’a libéré d’un serment trop vieux, qui n’avait plus lieu d’être, par sa seule amitié, et il est dûment flatté de l’importance qu’Eric lui accorde.
Leur histoire a commencé dans le hall de la gare de l’Est à Paris et ne doit rien à ces ancêtres trop lointains.
Christian se souvient comme il a été frappé par sa beauté et son air de franchise, de bonté, toutes qualités qui se sont avérées par la suite, et plus encore. Tout au long de leur voyage dans ce train de nuit qui les emmenaient vers leur camp d’été, ces heures où il était trop excité pour arriver à dormir, avant même de le connaître vraiment, il était proprement fasciné par lui.
Les premiers jours de camp, à faire partie de la même équipe, partager la même vie et les mêmes jeux, à faire réellement connaissance, il fut totalement conquis.
Eric et Christian étaient fils uniques tous les deux, et trouvèrent l’un en l’autre un frère de cœur. Avant lui, Christian avait des amis proches dans son équipe, mais jamais à ce point. Là-bas dans son pays, Eric avait… des jeunes gens de son âge dont il était proche, mais avec qui son rang maintenait malgré lui un fossé. Ici, au camp, dans cet uniforme et ces valeurs partagées, ils étaient égaux.
Si jamais Eric n’avait pas porté ce bracelet au poignet, Christian l’aurait remarqué de toute façon, et aimé tout autant. Ses qualités seraient restées les mêmes ! Et il y aurait toujours eu le mystère du souterrain à élucider, et de la Dame Blanche ; même sans celui du bracelet, ils auraient vécu des aventures palpitantes ensemble.
Rien que la terrible péripéties de Michou et du sanglier… et d’autres auraient pu arriver encore. qu’aurait bien inventé Christian pour chercher à impressionner Eric ?
Quant à son voyage de première classe, il n’avait pas le droit de lui demander la moindre aide mais s’il n’y avait eu le poids du bracelet pesant sur leur relation, il aurait pris le temps de lui dire au-revoir avant d’aller l’accomplir.
Si en revanche Christian n’avait pas été au camp cet été, que la crainte et l’interdiction paternelle avaient pesé trop lourd….
Eric avait le cœur noble et aurait de toute façon refusé de tuer tout garçon de son âge, le considérant innocent des crimes de ses ancêtres. Qu’il soit déjà son ami ou non, il aurait pris la décision rationnelle, avec tristesse de rompre le serment fait à son père et le regret d’apprendre que sa famille s’était laissée aveugler par la haine. Car enfin non, ça n’était pas de la lâcheté que de refuser d’accomplir une tache tellement inique qu’elle ne pouvait en aucun cas être un devoir !
Un bon fils, un bon scout, doit obéissance. Il chérissait son père, son oncle, son pays, oui ; mais une histoire vieille de plusieurs siècles pour laquelle il ne saurait pas départager les torts ? S’il veut être un chef valable un jour, il doit faire la part des choses parmi les combats qui méritent d’être menés et ceux qui doivent être enterrés.
Entre la loyauté à des ancêtres trop lointains exigeant une obéissance aveugle et une vengeance lâche, la loyauté actuelle à sa patrouille et à ce qu’il souhaite être lui-même, le choix n’aurait pas dû être si lourd à faire.
Sans toute cette émotion, ce déchirement lié à ses sentiments pour Christian, le faux dilemme aurait été plus simple à résoudre… mais lui aurait peut-être laissé plus d’amertume.
Il est heureux, au final, que ça ait été lui, que ça ait été eux, que la force de leurs liens rompe eux de la vengeance même si ça n’a pas été sans mal.
Cette intense émotion de trahison, d’écartèlement entre le devoir et l’amitié semble avoir rendue plus forte encore leur amitié. Elle était déjà tellement intense avant ; sans cela, elle aurait juste été… plus calme, mais tout aussi belle, sans rien pour venir l’entacher.
Eric a préféré choisir le pardon, l’oubli et l’amitié. Et en épargnant la vie de Christian, il a aussi sauvé la sienne, car il aurait perdu son âme s’il l’avait laissé mourir. D’où, les morceaux de son cœur qu’il lui laisse en gage de remerciement et promesse de retour prochain.
