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glyficTitre : Juste la steppe, elles, et les manchots
Auteur :malurette
Base : Spirou & Fantasio
Personnages/Couple : Seccotine & Ororea
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de plein de monde chez Dupuis mais pas moi ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "Kerguelen Continent" pourladiesbingo
Nombre de mots : 500+
***
Ororea, depuis quelques années, est devenue journaliste spécialisée dans les documentaire animaliers. Elle tire sur la fibre émotionnelle pour essayer de faire prendre conscience au monde qu'il faut le partager avec les animaux, les plantes, les autres peuples, les espaces sauvages à préserver, qu'il faut améliorer cette vie tous ensemble, etc etc. Seccotine, elle, est plus versée dans les reportages à sensation, à faire peur aux gens en espérant les faire réagir ; les sujets qu'elle traite sont importants, oui, mais vite oubliés, chassés par le suivant. En tout cas, elles ne marchent pas sur les plates-bandes l'une de l'autre, et comptent comme une chance de s'être rencontrées et se considérer comme collègues estimées mais pas comme rivales.
Le dernier sujet en date pour Ororea l'envoie traiter les manchots des Îles Kerguelen et elle se propose d'entraîner Seccotine à sa suite. Puisqu'elle est entre deux reportages et que rien ne semble se passer pour le moment dans son champ d'activité, quand elle réalise que ce mot désigne ce que le grand public appelle "pingouins", elle accepte. C'est mignon, ça a du potentiel pour plaire, et puis l'idée que sous les îles en question se trouve un continent englouti, ça la titille. Elle se laisse aller à penser aux légendes de l'Atlantide et de Mü : on ne sait jamais, il y a peut-être quelque chose à découvrir là-dessous !
C'est avec joie qu'elles partent donc ensemble et commencent leur voyage.
Elle déchante en arrivant malheureusement. À cause du nom breton, ses attentes sur le climat sont cruellement déçues. L'endroit se situe dans l'hémisphère sud, très au sud. Elle croyait que ça ressemblerait à la Bretagne en été et elle découvre quelque chose comme un coin de Belgique lugubre en hiver... ou l'Islande.
Ororea rit :
« Et ton travail de recherche ? »
Pour une fois Seccotine ne l'a fait qu'à moitié et elle le regrette. Elle s'en repent et se promet que ça ne se renouvellera plus. La jeune Tahitienne, habituée à des climats plus cléments sur son île natale ou en Afrique où elle a fait ses premières armes, a prévu large et la laisse lui emprunter des chandails.
« Tu les portes bien, » assure-t-elle en admirant les couleurs arborées et en devinant les formes à demi dissimulées. Enfin, elles sont venues là pour les oiseaux, pas pour la mode...
Elles se glissent avec délice sous leurs couvertures respectives à l'hôtel le premier soir ; elles zippent leurs sacs de couchage ensemble sous la tente dans la plaine une fois lancées.
C'est un endroit minuscule, si peu peuplé ; elles ont la lande pour elles deux, oh, et pour les manchots qui vivent là et acceptent de la partager avec elles.
Ce sont de drôles de vacances, au final, pour Seccotine. Elle ne découvre aucun complot, aucun vestige de civilisation perdue non plus. Elle seconde Ororéa dans son travail, elle entretient les appareils, elle gère les pellicules argentiques et les cartes mémoire selon le type qu'elle préfère pour telle ou telle photo. Elle la regarde faire, admirative... Elle s'amuse finalement et profite de l'endroit, et surtout de la compagnie.
Auteur :
maluretteBase : Spirou & Fantasio
Personnages/Couple : Seccotine & Ororea
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de plein de monde chez Dupuis mais pas moi ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "Kerguelen Continent" pour
ladiesbingoNombre de mots : 500+
Ororea, depuis quelques années, est devenue journaliste spécialisée dans les documentaire animaliers. Elle tire sur la fibre émotionnelle pour essayer de faire prendre conscience au monde qu'il faut le partager avec les animaux, les plantes, les autres peuples, les espaces sauvages à préserver, qu'il faut améliorer cette vie tous ensemble, etc etc. Seccotine, elle, est plus versée dans les reportages à sensation, à faire peur aux gens en espérant les faire réagir ; les sujets qu'elle traite sont importants, oui, mais vite oubliés, chassés par le suivant. En tout cas, elles ne marchent pas sur les plates-bandes l'une de l'autre, et comptent comme une chance de s'être rencontrées et se considérer comme collègues estimées mais pas comme rivales.
Le dernier sujet en date pour Ororea l'envoie traiter les manchots des Îles Kerguelen et elle se propose d'entraîner Seccotine à sa suite. Puisqu'elle est entre deux reportages et que rien ne semble se passer pour le moment dans son champ d'activité, quand elle réalise que ce mot désigne ce que le grand public appelle "pingouins", elle accepte. C'est mignon, ça a du potentiel pour plaire, et puis l'idée que sous les îles en question se trouve un continent englouti, ça la titille. Elle se laisse aller à penser aux légendes de l'Atlantide et de Mü : on ne sait jamais, il y a peut-être quelque chose à découvrir là-dessous !
C'est avec joie qu'elles partent donc ensemble et commencent leur voyage.
Elle déchante en arrivant malheureusement. À cause du nom breton, ses attentes sur le climat sont cruellement déçues. L'endroit se situe dans l'hémisphère sud, très au sud. Elle croyait que ça ressemblerait à la Bretagne en été et elle découvre quelque chose comme un coin de Belgique lugubre en hiver... ou l'Islande.
Ororea rit :
« Et ton travail de recherche ? »
Pour une fois Seccotine ne l'a fait qu'à moitié et elle le regrette. Elle s'en repent et se promet que ça ne se renouvellera plus. La jeune Tahitienne, habituée à des climats plus cléments sur son île natale ou en Afrique où elle a fait ses premières armes, a prévu large et la laisse lui emprunter des chandails.
« Tu les portes bien, » assure-t-elle en admirant les couleurs arborées et en devinant les formes à demi dissimulées. Enfin, elles sont venues là pour les oiseaux, pas pour la mode...
Elles se glissent avec délice sous leurs couvertures respectives à l'hôtel le premier soir ; elles zippent leurs sacs de couchage ensemble sous la tente dans la plaine une fois lancées.
C'est un endroit minuscule, si peu peuplé ; elles ont la lande pour elles deux, oh, et pour les manchots qui vivent là et acceptent de la partager avec elles.
Ce sont de drôles de vacances, au final, pour Seccotine. Elle ne découvre aucun complot, aucun vestige de civilisation perdue non plus. Elle seconde Ororéa dans son travail, elle entretient les appareils, elle gère les pellicules argentiques et les cartes mémoire selon le type qu'elle préfère pour telle ou telle photo. Elle la regarde faire, admirative... Elle s'amuse finalement et profite de l'endroit, et surtout de la compagnie.
