malurette: (tangled)
[personal profile] malurette posting in [community profile] glyfic
Titre : Je t'aime bien plus que cela
Auteur : [personal profile] malurette
Base : Tangled (Raiponce)
Personnages : Gothel & Raiponce
Genre : gen-ish/creepy
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Disney, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème : "declaration of love" pour [community profile] ladiesbingo
Avertissement : wouh relation parentale abusive !
Nombre de mots :

***

Je t'aime de tout mon cœur ma chérie
Je vous aime plus encore
Je t'aime bien plus que cela

Gothel aimait réellement sa précieuse petite fleur, oh tellement précieuse, et de tout son cœur. Elle était toute sa vie - même si elle ne lui dirait jamais en ces mots. Sa fleur, sa fille, à elle. Comment n'aimerait-elle pas quelque chose auquel elle était si viscéralement attachée ?
C'est pourquoi elle professait souvent cet amour, au point d'en faire une compétition contre elle. Il fallait toujours qu'elle soit meilleure que sa fille sur tous les fronts : alors même que l'amour devrait être librement donné et jamais mesuré. Et elle parlait toujours de cet amour en caressant sa chevelure dorée, si belle, si douce, interminable et surtout magique. D'ailleurs c'était seulement lorsqu'elle en touchait les mèches qu'elle éprouvait le besoin d'affirmer combien elle tenait à elle.
Si elle se contentait de couler un regard à Rapunzel pour se sentir envahie de tendresse, elle comblait la distance entre elles pour venir toucher d'abord ses cheveux avant de prononcer ses mots doux.
Elle l'aimait quand même pour de vrai, à sa propre façon un peu tordue. Elle aimait réellement sa chevelure, et tenait à l'enfant qui la portait. Elle lui appartenait. Alors elle alternait entre couvrir Rapunzel d'affection tout en caressant et brossant sa chevelure, et lui décocher des piques sous prétexte de l'endurcir un peu.

Elle prenait comme bon droit de parler librement en face d'elle, peu importe à quel point ses paroles pouvaient être blessantes. Parce qu'elle était plus âgée - non, attendez, ça n'était pas quelque chose qu'elle aimait garder à l'esprit. Mais elle avait plus d'expérience, voilà, plus mûre, elle connaissait le monde et ses tristes façons, et elle l'en protégerait de toutes ses forces. Puisqu'elle savait.
Et elle ne la laissait pas apprendre grand' chose par elle-même : ça valait mieux, qu'elle n'ait pas trop de curiosité, pour la garder sagement à l'intérieur de la tour, bien occupée et juste assez distraite pour qu'elle ne veuille rien d'autre. Gothel avait besoin qu'elle soit heureuse et obéissante et avait une façon tordue de s'en assurer. Il fallait que Rapunzel dépende entièrement d'elle.
Ça n'était pas le fait de sombres machinations soigneusement pensées. Elle ne s'était jamais arrêtée pour y réfléchir et se rendre compte d'à quel point c'était méchant de sa part, et ça n'était pas prémédité. Elle l'inventait au fur et à mesure, pas très bien ; sans réelle mauvaise intention, mais... avec négligence. Sans bonne intention non plus et surtout sans s'arrêter et ne serait-ce que considérer que Rapunzel était une personne à part entière avec des sentiments dont tenir compte.
Elle ne préméditait pas grand' chose en règle générale. Elle se demandait parfois comment elle s'était retrouvée avec une fille en premier lieu. Drôle d'accident... elle voulait juste récupérer sa fleur et l'avait enlevée sans réfléchir le moins du monde. Depuis, elle s'était habituée à la présence du bébé dans sa vie. Elle finit par penser qu'elle aimait l'enfant autant que la magie qu'elle détenait.
Mère était autrefois seulement son titre de sorcière, à l'époque où elle partageait son savoir avec qui en avait besoin, avant qu'elle ne tente de garder la fleur, son pouvoir et tous les autres enchantements pour elle seule, mais ça aussi elle finit par se l'approprier. Étrange, ce que la vie fait d'elle...

Gothel se croyait evoir des droits sur la fleur magique ; elle prenait soin de sa fleur, elle éprouvait de la reconnaissance pour le pouvoir de la fleur qui lui apportait jeunesse et vie éternelle. Elle aimait la vie qu'elle menait grâce à elle, et c'était le plus important de tout. Ceux qui s'étaient emparés de sa fleur et lui avait arraché sa magie ne comptaient pas. Elle reprit donc ce qui était à elle. Deux torts ne font pas un droit, mais tant qu'elle avait ce qu'elle voulait, elle ne se souciait de rien d'autre.
L'enfant était donc à elle autant que la fleur. À elle !
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