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glyficSérie : She was a boy and he was a girl
Titre :
Auteur :malurette
Base : Family COMPO
Personnage : WakanaeTatsuhiko Yukari
Genre : gen-ish
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Hōjō Tsukasa, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Nombre de mots : 600+
***
Yukari avait quitté la maison parentale avant même ses dix-huit ans. Cela faisait depuis son adolescence qu'elle avait changé de nom et d'habits, avec le soutien de sa sœur aînée et malgré le rejet de leurs parents. Ils étaient à la fois assez fortunés et étroits d'esprit pour l'installer dans une chambre louée extérieure à la maison familiale et pour ce faire de lui verser une allocation juste suffisante, tant qu'elle s'obstinerait à fréquenter un collège pour jeunes filles public, au lieu d'entrer un lycée mixte ou pour garçons plus prestigieux. Elle s'obstina.
Elle était une élève studieuse, elle avait des amies, elle était aussi heureuse que possible.
Elle eut même, brièvement, un amoureux, un garçon un peu plus âgé, le frère aîné d'une amie, qui fréquentait un établissement voisin du leur – pour garçons évidemment. Il était gentil, pas très beau mais poli et attendrissant, et il lui plaisait bien. Avec timidité et reconnaissance, quand il lui proposa, elle surpassa sa surprise et accepta de tenter la chose.
Ça voulait dire l'attendre le soir au sortir des cours et la raccompagner chez elle, à un pas de distance, sans même oser se tenir la main ; Yukari n'osait pas encore franchir ce pas. Un mémorable jour de pluie cependant, ils eurent l'occasion de partager un parapluie – bien qu'ils aient chacun le leur, ç'aurait été tellement bête de ne pas en profiter ! Petit à petit, au fil des semaines, il s'enhardit à lui prendre la main ou le bras, à lui caresser les cheveux ou la joue au moment de lui dire au revoir, et, enfin, à lui faire la bise. Mais jamais plus.
Ils allaient parfois manger une glace ou une pâtisserie, mais ne poussèrent jamais jusqu'au cinéma.
Les choses se gâtèrent un peu un jour où il aperçut la sœur aînée de Yukari. Il se reprit très vite et assura qu'il la préférait elle, même avec leur différence d'âge, qu'elle était la fois très mature pour son âge et adorable dans sa fraîcheur, alors que son aînée semblait… lointaine. De toute façon, elle fréquentait elle-même un autre jeune homme avec qui les choses étaient très sérieuses et avec qui, sans doute, elle allait même plus loin que les baisers timides.
Quoi qu'il en soit, la fin de l'année arriva, Yukari termina ses études, reçut son diplôme, et décida d'aller étudier dans une autre université que lui, et les choses se terminèrent là, avec un peu de dépit, quelques regrets, et néanmoins des souvenirs plus doux qu'amers.
Au lycée, une amie entreprenante avait réussi à se faire prescrire la pilule et la partageait avec elle, chose qui la rendait inefficace, mais elle n'en avait cure : c'était pour le prestige de passer pour libérée qu'elle la prenait, mais derrière elle ne couchait pas avec les garçons. Yukari la pressa d'y repenser ; l'amie se débrouilla pour renouveler l'opération auprès d'un second médecin et trouver deux pharmacies différentes.
Petit à petit, les hormones firent un travail discret sur son corps, esquissant une ébauche de seins et de hanches, mais elle resta menue.
Et son diplôme en poche, l'amie perdue de vue, ce fut la fin des pilules.
Ses seins si discrets, elle apprit à les mettre en valeur par l'utilisation d'un soutien-gorge rembourré et le placement judicieux de sparadrap pour assujettir les formes sous son décolleté.
Enfin, le mariage de sa sœur aînée scella le destin de Yukari. Leurs parents la rejetant et sa sœur n'étant plus là pour l'accepter, elle préféra couper les ponts. Elle travaillerait pour payer son loyer et les cours du soir si elle arrivait encore à en prendre à l'université, voilà tout.
Titre :
Auteur :
maluretteBase : Family COMPO
Personnage : Wakanae
Genre : gen-ish
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Hōjō Tsukasa, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Nombre de mots : 600+
Yukari avait quitté la maison parentale avant même ses dix-huit ans. Cela faisait depuis son adolescence qu'elle avait changé de nom et d'habits, avec le soutien de sa sœur aînée et malgré le rejet de leurs parents. Ils étaient à la fois assez fortunés et étroits d'esprit pour l'installer dans une chambre louée extérieure à la maison familiale et pour ce faire de lui verser une allocation juste suffisante, tant qu'elle s'obstinerait à fréquenter un collège pour jeunes filles public, au lieu d'entrer un lycée mixte ou pour garçons plus prestigieux. Elle s'obstina.
Elle était une élève studieuse, elle avait des amies, elle était aussi heureuse que possible.
Elle eut même, brièvement, un amoureux, un garçon un peu plus âgé, le frère aîné d'une amie, qui fréquentait un établissement voisin du leur – pour garçons évidemment. Il était gentil, pas très beau mais poli et attendrissant, et il lui plaisait bien. Avec timidité et reconnaissance, quand il lui proposa, elle surpassa sa surprise et accepta de tenter la chose.
Ça voulait dire l'attendre le soir au sortir des cours et la raccompagner chez elle, à un pas de distance, sans même oser se tenir la main ; Yukari n'osait pas encore franchir ce pas. Un mémorable jour de pluie cependant, ils eurent l'occasion de partager un parapluie – bien qu'ils aient chacun le leur, ç'aurait été tellement bête de ne pas en profiter ! Petit à petit, au fil des semaines, il s'enhardit à lui prendre la main ou le bras, à lui caresser les cheveux ou la joue au moment de lui dire au revoir, et, enfin, à lui faire la bise. Mais jamais plus.
Ils allaient parfois manger une glace ou une pâtisserie, mais ne poussèrent jamais jusqu'au cinéma.
Les choses se gâtèrent un peu un jour où il aperçut la sœur aînée de Yukari. Il se reprit très vite et assura qu'il la préférait elle, même avec leur différence d'âge, qu'elle était la fois très mature pour son âge et adorable dans sa fraîcheur, alors que son aînée semblait… lointaine. De toute façon, elle fréquentait elle-même un autre jeune homme avec qui les choses étaient très sérieuses et avec qui, sans doute, elle allait même plus loin que les baisers timides.
Quoi qu'il en soit, la fin de l'année arriva, Yukari termina ses études, reçut son diplôme, et décida d'aller étudier dans une autre université que lui, et les choses se terminèrent là, avec un peu de dépit, quelques regrets, et néanmoins des souvenirs plus doux qu'amers.
Au lycée, une amie entreprenante avait réussi à se faire prescrire la pilule et la partageait avec elle, chose qui la rendait inefficace, mais elle n'en avait cure : c'était pour le prestige de passer pour libérée qu'elle la prenait, mais derrière elle ne couchait pas avec les garçons. Yukari la pressa d'y repenser ; l'amie se débrouilla pour renouveler l'opération auprès d'un second médecin et trouver deux pharmacies différentes.
Petit à petit, les hormones firent un travail discret sur son corps, esquissant une ébauche de seins et de hanches, mais elle resta menue.
Et son diplôme en poche, l'amie perdue de vue, ce fut la fin des pilules.
Ses seins si discrets, elle apprit à les mettre en valeur par l'utilisation d'un soutien-gorge rembourré et le placement judicieux de sparadrap pour assujettir les formes sous son décolleté.
Enfin, le mariage de sa sœur aînée scella le destin de Yukari. Leurs parents la rejetant et sa sœur n'étant plus là pour l'accepter, elle préféra couper les ponts. Elle travaillerait pour payer son loyer et les cours du soir si elle arrivait encore à en prendre à l'université, voilà tout.
