[ficlet] LastMan – Siri McKenzie – PG | Sa vie à l'envers

[malurette]

Titre : Sa vie à l'envers
Auteur : malurette
Base : LastMan, cartoon
Personnage : Siri McKenzie
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Balak, Vivès, Périn, etc ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème #19.02, "unfamiliar" pour fffc
Continuité/Spoil éventuel : début de série
Nombre de mots : 300+

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Siri se réveille dans un endroit inconnu. Il fait bon, le lit est bien trop grand pour elle et plus confortable que ce dont elle a l'habitude. Elle regarde sans vraiment le voir un mur de briques blanches. Ça ne ressemble pas du tout à sa chambre à l'internet. Même l'odeur est différente de ce qu'elle attendait, mais c'est quand même une qu'elle connaît et apprécie. Ce qui rend les choses encore plus bizarres.
Elle jette un œil à sa robe d'uniforme avec ses froufrous toute fripée d'avoir dormi dedans et sait qu'elle ne peut pas continuer à la porter.
Elle se souvient. Richard l'a amenée là, chez Papa. Et Papa n'est plus là. Papa ne sera plus jamais là. Richard est grand, brun, beau, musclé, maladroit mais bienveillant, il dit qu'il est un ami de Papa et c'est vrai qu'il y a quelque chose en lui qui le lui rappelle et elle lui fait immédiatement confiance : qu'est-ce qu'elle pourrait faire d'autre ?
Tout au club lui rappelle Papa, elle s'attend à le voir dans chaque coin. Elle connaît déjà l'endroit, elle y est déjà venue plusieurs fois, il y a très longtemps, assez pour qu'elle ne se rappelle plus les détails des occasions, mais qu'elle s'y retrouve avec le lieu et sache qu'elle l'a déjà visité. Papa et elle n'ont plus vécu ensemble depuis des années ; il lui rendait visite seulement pour des occasions spéciales et ça la rendait heureuse, mais il ne l'a pas vraiment élevée.
Il était... vraiment aimé de ses amis, de ses élèves. Eux, elle ne les avait jamais rencontrés avant mais ça saute aux yeux. Ils sont une partie de sa vie séparée d'elle, qu'elle découvre seulement maintenant. Elle l'aimait sans condition ; peut-être qu'elle était trop confiante, trop naïve encore et qu'elle ne pouvait pas réaliser qu'elle ne le connaissait pas vraiment.