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glyficTitre : Un vieux soldat
Auteur :malurette
Base : Avatar: the Last Airbender
Personnage : Iroh
Genre : gen/drama
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Bryke, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : jour des vétérans
Avertissement : endoctrinement militaire
Nombre de mots : 500
***
Iroh n'est plus qu'un vieux soldat, usé avant l'âge. Autrefois il s'est cru destiné à la gloire, la gloire militaire spécifiquement, à la conquête pour la plus grande gloire de sa nation, de son seigneur et père, pour le bien des territoires conquis. Il croyait leur apporter leur civilisation, leur savoir et leur protection et ainsi développer son futur royaume – que les dieux prêtent longue vie à son père, ils avaient le temps.
Ba Sing Se était à la hauteur de sa réputation et l'a tenu en échec. Il a perdu sous ses murs quantité de soldats pourtant entraînés, pourtant maîtres du feu accomplis, maîtres de l'élément supérieur. Si la supériorité de ses troupes ne faisait pas de doute, l'échec venait-il donc de son commandement, a-t-il commis là une erreur tactique, lui qui pensait connaître sur le bout des doigts la guerre et ses différentes stratégies ?
Il a perdu quantité de soldats, et son propre fils, sa seule joie depuis le décès de sa femme, sa grande fierté, celui qui devait régner à ses côtés et après lui.
Qu'il soit un mauvais ou un bon général il sait tout de même reconnaître quand une bataille est perdue. Il sait qu'ils ne gagneront pas cette guerre, en tout cas pas ici, pas dans ses conditions. Il abandonne le siège et ordonne le repli, pour se donner d'abord le temps de repenser leur stratégie, leur façon de soutenir, de défendre et d'attaquer...
...mais au final il n'y reviendra jamais. S'il était le meilleur des généraux du feu et qu'il a échoué, qui saura mieux que lui ?
Il dépose les armes et se cherche d'autres réponses. L'oracle, le rêve qu'il pensait prophétique, a-t-il menti, où a-t-il failli, ou n'était-ce que son propre désir, n'a-t-il jamais eu la bénédiction des esprits...
Il revoit encore et encore ses stratégies, les autres options ; s'il avait fait d'autres choix... non, il est désormais incapable d'évaluer encore comment ils auraient tourné, mieux ou pire. Il ne sait plus. Il se trouve dépassé.
Il n'est qu'un vieux soldat, déclassé, sans honneurs et sans gloire. Il aurait déserté que ça serait pareil, à ses yeux.
Il ne se recyclera pas en diplomate, mais il décide tout de même d'étudier encore et encore, mieux que jamais, les coutumes des ennemis, leur façon de penser, espérant trouver le moyen de les contrer, de les contourner.
Il se rend compte qu'autrefois, aveuglé par ses préjugés concernant sa propre supériorité sur eux, il avait cru en savoir assez mais n'avait fait que les survoler. Ayant pris une cinglante leçon d'humilité, il découvre tout ce qui se cache sous la surface à peine effleurée.
Que ce soit la Terre qu'il pense encore revenir un jour affronter, l'Eau dont on dit qu'elle ne doit plus représenter une menace, ou l'Air dont plus personne ne parle, il découvre des civilisations différentes mais qui valent bien la sienne, qui le conquièrent à son tour, qui changent tout son état d'esprit. Le voilà proprement vaincu...
Auteur :
maluretteBase : Avatar: the Last Airbender
Personnage : Iroh
Genre : gen/drama
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Bryke, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : jour des vétérans
Avertissement : endoctrinement militaire
Nombre de mots : 500
Iroh n'est plus qu'un vieux soldat, usé avant l'âge. Autrefois il s'est cru destiné à la gloire, la gloire militaire spécifiquement, à la conquête pour la plus grande gloire de sa nation, de son seigneur et père, pour le bien des territoires conquis. Il croyait leur apporter leur civilisation, leur savoir et leur protection et ainsi développer son futur royaume – que les dieux prêtent longue vie à son père, ils avaient le temps.
Ba Sing Se était à la hauteur de sa réputation et l'a tenu en échec. Il a perdu sous ses murs quantité de soldats pourtant entraînés, pourtant maîtres du feu accomplis, maîtres de l'élément supérieur. Si la supériorité de ses troupes ne faisait pas de doute, l'échec venait-il donc de son commandement, a-t-il commis là une erreur tactique, lui qui pensait connaître sur le bout des doigts la guerre et ses différentes stratégies ?
Il a perdu quantité de soldats, et son propre fils, sa seule joie depuis le décès de sa femme, sa grande fierté, celui qui devait régner à ses côtés et après lui.
Qu'il soit un mauvais ou un bon général il sait tout de même reconnaître quand une bataille est perdue. Il sait qu'ils ne gagneront pas cette guerre, en tout cas pas ici, pas dans ses conditions. Il abandonne le siège et ordonne le repli, pour se donner d'abord le temps de repenser leur stratégie, leur façon de soutenir, de défendre et d'attaquer...
...mais au final il n'y reviendra jamais. S'il était le meilleur des généraux du feu et qu'il a échoué, qui saura mieux que lui ?
Il dépose les armes et se cherche d'autres réponses. L'oracle, le rêve qu'il pensait prophétique, a-t-il menti, où a-t-il failli, ou n'était-ce que son propre désir, n'a-t-il jamais eu la bénédiction des esprits...
Il revoit encore et encore ses stratégies, les autres options ; s'il avait fait d'autres choix... non, il est désormais incapable d'évaluer encore comment ils auraient tourné, mieux ou pire. Il ne sait plus. Il se trouve dépassé.
Il n'est qu'un vieux soldat, déclassé, sans honneurs et sans gloire. Il aurait déserté que ça serait pareil, à ses yeux.
Il ne se recyclera pas en diplomate, mais il décide tout de même d'étudier encore et encore, mieux que jamais, les coutumes des ennemis, leur façon de penser, espérant trouver le moyen de les contrer, de les contourner.
Il se rend compte qu'autrefois, aveuglé par ses préjugés concernant sa propre supériorité sur eux, il avait cru en savoir assez mais n'avait fait que les survoler. Ayant pris une cinglante leçon d'humilité, il découvre tout ce qui se cache sous la surface à peine effleurée.
Que ce soit la Terre qu'il pense encore revenir un jour affronter, l'Eau dont on dit qu'elle ne doit plus représenter une menace, ou l'Air dont plus personne ne parle, il découvre des civilisations différentes mais qui valent bien la sienne, qui le conquièrent à son tour, qui changent tout son état d'esprit. Le voilà proprement vaincu...
