[fanfic] Spirou – Seccotine – G | Documentaire
Titre : Documentaire
Auteur :
malurette
Base : Spirou & Fantasio, Le nid des marsupilamis
Personnages : Seccotine & la marsupilamie
Genre : gen
Gradation : G / K
Légalité : propriété de plein de monde chez Dupuis mais pas moi ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "Heart of the Jungle / Forest" pour
ladiesbingo
(Note : merci à
flo_nelja pour la suggestion !)
Nombre de mots :
***
Seccotine est journaliste, reporter à sensations, pas biologiste. Elle sait apprendre ! s’adapter, charmer les locaux, s’endurcir autant que nécessaire, pour se glisser au cœur de la jungle avec un matériel d’excellente qualité. Même sous les épaisses canopées elle saura trouver assez de lumière pour filmer son sujet d’étude. Elle compte sur son télé-objectif pour ne pas en rater des détails cruciaux.
Elle ne sait peut être pas interpréter les comportements animaux, tous les faits, mais elle les note soigneusement, aussi objectivement que possible, et elle a confiance : elle fera un travail assez correct pour que quelqu’un d’autre les traiter. (Heh, elle voit d’ici les vieux savants moustachus qui vont la prendre de haut parce qu’elle ressemble à une poupée, qui refusent un stage à une étudiante comme si ce que cache sa blouse blanche était plus important que ce qu’elle a dans la tête… mais elle s’égare.)
Elle se concentre sur son sujet. Le fabuleux marsupilami ! Elle trouve cette petite bête à la hauteur de sa légende et elle accumule les preuves qu’elle est bien réelle. Elle s’y attache au passage. Et les choses deviennent vraiment intéressantes quand une seconde la rejoint.
Oh. Ho. Elle prend note du dimorphisme de l’espèce : le premier qu’elle a repéré était donc un mâle – ça n’était pas certain au premier abord, elle l’avait juste supposé. Ah, c’était un préjugé à examiner. Oups. Bon.
La seconde est une femelle et Seccotine se sent alors un peu déçue : ah, si seulement elle l’avait trouvée en premier, elle plutôt que lui, son reportage aurait pu être tellement différent !
Sa sympathie pour cette marsue rattraper et – de manière irraisonnée peut-être – dépasse vite celle pour le premier.
Elle se promet de tout faire pour la présenter comme une entité indépendante qui fait le choix d’être ici. Ça n’est pas, euh, être subjective et biaisée. C’est un angle d’approche. Possible. Probable. Nécessaire. Peut-être bien que les femelles de l’espèce sont exogames, ce sont elles qui font leur marché. Un tour des mâles disponibles aux alentours, et une fois leur choix fait elles s’arrêtent chez le meilleur. D’accord, ça n’est pas sa place d’affirmer ça mais il est hors de question qu’elle se contente de présenter son arrivée là un fruit qui tombe du ciel pour le marsu mâle qui n’aura aucun effort à faire, juste à cueillir une ressource qui lui arrive à point nommé.
Elle s’emballe ensuite pour la ponte. Elle refuse absolument de prélever un œuf dans le nid. D’abord, sa déontologie lui interdit d’interférer avec son sujet d’études. Une équipe scientifique qui répétera l’expérience plus tard pourra tenter l’aventure si elle veut.
Elle, observe mais ne touche pas.
D’accord, elle projette un peu des sentiments. Elle n’a pas envie du coup de s’attirer la colère de ses sujets. Elle a vu le danger que présente le mâle, elle suppose que la femelle sera tout aussi dangereuse voire pire encore.
Elle prélèvera en revanche si elle le peut un échantillon de tissage pour en examiner les nœuds. Elle connaît une mamie qui saura lui en dire beaucoup dessus. Elle-même avait détesté personnellement devoir apprendre le macramé quand elle était jeune, mais c’est une réaction très personnel. Elle sait que cette activité n’est pas pour elle mais ça ne l’empêche pas d’admirer celles qui en font leur art et de leur trouver alors fascinant.
Car elle est journaliste, reporter, sans cesse à l’affût de nouveaux sujets intéressants. Elle n’est toujours pas biologiste. Et si elle souhaite bonne chance à ses marsupilamis, si elle se demande ce qu’il adviendra de la petite femelle de cette fratrie, elle n’a pas le temps de monter une seconde expédition pour la suivre elle tout particulièrement. Elle la laissera vivre sa vie. (Mieux vaut imaginer naïvement qu’elle sera belle et longue, que risquer de découvrir toutes les façons qu’a l’écosystème de la jungle de Palombie de croquer des petites bêtes.)
Auteur :
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Base : Spirou & Fantasio, Le nid des marsupilamis
Personnages : Seccotine & la marsupilamie
Genre : gen
Gradation : G / K
Légalité : propriété de plein de monde chez Dupuis mais pas moi ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "Heart of the Jungle / Forest" pour
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
(Note : merci à
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Nombre de mots :
Seccotine est journaliste, reporter à sensations, pas biologiste. Elle sait apprendre ! s’adapter, charmer les locaux, s’endurcir autant que nécessaire, pour se glisser au cœur de la jungle avec un matériel d’excellente qualité. Même sous les épaisses canopées elle saura trouver assez de lumière pour filmer son sujet d’étude. Elle compte sur son télé-objectif pour ne pas en rater des détails cruciaux.
Elle ne sait peut être pas interpréter les comportements animaux, tous les faits, mais elle les note soigneusement, aussi objectivement que possible, et elle a confiance : elle fera un travail assez correct pour que quelqu’un d’autre les traiter. (Heh, elle voit d’ici les vieux savants moustachus qui vont la prendre de haut parce qu’elle ressemble à une poupée, qui refusent un stage à une étudiante comme si ce que cache sa blouse blanche était plus important que ce qu’elle a dans la tête… mais elle s’égare.)
Elle se concentre sur son sujet. Le fabuleux marsupilami ! Elle trouve cette petite bête à la hauteur de sa légende et elle accumule les preuves qu’elle est bien réelle. Elle s’y attache au passage. Et les choses deviennent vraiment intéressantes quand une seconde la rejoint.
Oh. Ho. Elle prend note du dimorphisme de l’espèce : le premier qu’elle a repéré était donc un mâle – ça n’était pas certain au premier abord, elle l’avait juste supposé. Ah, c’était un préjugé à examiner. Oups. Bon.
La seconde est une femelle et Seccotine se sent alors un peu déçue : ah, si seulement elle l’avait trouvée en premier, elle plutôt que lui, son reportage aurait pu être tellement différent !
Sa sympathie pour cette marsue rattraper et – de manière irraisonnée peut-être – dépasse vite celle pour le premier.
Elle se promet de tout faire pour la présenter comme une entité indépendante qui fait le choix d’être ici. Ça n’est pas, euh, être subjective et biaisée. C’est un angle d’approche. Possible. Probable. Nécessaire. Peut-être bien que les femelles de l’espèce sont exogames, ce sont elles qui font leur marché. Un tour des mâles disponibles aux alentours, et une fois leur choix fait elles s’arrêtent chez le meilleur. D’accord, ça n’est pas sa place d’affirmer ça mais il est hors de question qu’elle se contente de présenter son arrivée là un fruit qui tombe du ciel pour le marsu mâle qui n’aura aucun effort à faire, juste à cueillir une ressource qui lui arrive à point nommé.
Elle s’emballe ensuite pour la ponte. Elle refuse absolument de prélever un œuf dans le nid. D’abord, sa déontologie lui interdit d’interférer avec son sujet d’études. Une équipe scientifique qui répétera l’expérience plus tard pourra tenter l’aventure si elle veut.
Elle, observe mais ne touche pas.
D’accord, elle projette un peu des sentiments. Elle n’a pas envie du coup de s’attirer la colère de ses sujets. Elle a vu le danger que présente le mâle, elle suppose que la femelle sera tout aussi dangereuse voire pire encore.
Elle prélèvera en revanche si elle le peut un échantillon de tissage pour en examiner les nœuds. Elle connaît une mamie qui saura lui en dire beaucoup dessus. Elle-même avait détesté personnellement devoir apprendre le macramé quand elle était jeune, mais c’est une réaction très personnel. Elle sait que cette activité n’est pas pour elle mais ça ne l’empêche pas d’admirer celles qui en font leur art et de leur trouver alors fascinant.
Car elle est journaliste, reporter, sans cesse à l’affût de nouveaux sujets intéressants. Elle n’est toujours pas biologiste. Et si elle souhaite bonne chance à ses marsupilamis, si elle se demande ce qu’il adviendra de la petite femelle de cette fratrie, elle n’a pas le temps de monter une seconde expédition pour la suivre elle tout particulièrement. Elle la laissera vivre sa vie. (Mieux vaut imaginer naïvement qu’elle sera belle et longue, que risquer de découvrir toutes les façons qu’a l’écosystème de la jungle de Palombie de croquer des petites bêtes.)