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Titre : À distance respectable
Auteur :
malurette
Base : Steven Universe
Personnages : Peridot & Peridot
Genre : gen/léger meta
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Rebecca Sugar, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : "romance" pour
ladiesbingo
Nombre de mots :
*
C'est quelque chose de communément admis désormais, que Peridot ne voudra jamais tenter de fusionner. Le fait qu'elle ne veuille absolument aucune ~relation~ avec qui que ce soit, en revanche, est plus confidentiel.
Lapis le sait. Parce que Lapis connaît Peridot mieux que quiconque.
Son goût immodéré pour Camp Pining Hearts et pour Percy et Pierre et pour le shipping et pour ses élucubrations épisodiques où elle tente d'appliquer ses théories de fandom pour expliquer le vrai monde et les vrais gens, comme Garnet, pour essayer de mieux les comprendre ; tout ça pourrait donner une impression différente.
"Pourquoi obsèdes-tu autant sur quelque chose que tu ne veux même pas ? en tout cas pas pour toi-même ?
- ...Ça met en joie."
Les fictions sont de bonnes choses. Les fiction sont des métaphores pour de vraies choses trop compliquées pour être prises de front. Les fiction offrent un moyen d'explorer en toute sécurité des choses qui seraient trop dangereuses ou trop dégoûtantes en vrai et de première main.
Les fictions, ça peut s'observer à distance et sans aucune conséquence.
Lapis acquiesce sans insister. Un moment d'unisson, de compréhension totale s'étire entre elles deux. Pour d'autres qu'elles ça pourrait mener à une fusion spontanée - mais pas pour elles.
Intérêt compulsif pour les couples fictifs parfaits mis à part, la fusion pour de vrai est une perte d'identité, l'oblitération du soi.
Peridot ne conçoit pas de peur plus grande, et Lapis ne fait que renforcer cette idée ;
La fusion est douleur, la glorification de tout ce qu'elle peut être de pire, de tout ce que Jasper lui a fait ressentir de pire et de tout ce qu'elle lui a infligé en retour.
L'amour fictif, cependant, derrière la barrière d'un écran ? ça, ça a quelque chose de magique. Fascinant. Époustouflant. Envoûtant. Et dans le bon sens !
Et ces formes de vie qui créent des histoires si prenantes à propos de l'amour ne peuvent même fusionner en premier lieu ! Quand elles se disent que leur amour les rend "complètes" c'est soit une métaphore soit carrément un tout autre niveau de perception. Et pourtant c'est vrai que certaines d'entre elles deviennent la meilleure version d'elles-mêmes avec un compagnon - à leurs côtés, main dans la main, mais pas mélangé si intimement qu'elles en deviennent quelque chose de nouveau et différent qui serait plus que la somme de ses parties.
Peridot et Lapis Lazuli maîtrisent le "à ses côtés". Aucune n'est bien sûre de vouloir aller jusqu'à "travailler main dans la main". Mais qui sait...
Elles n'ont pas de mot précis pour désigner ce qu'elles ont là - amitié, amour, simple tolérance et habitude ? mais c'est quelque chose de positif et elles ne s'embêtent pas avec.
Auteur :
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Base : Steven Universe
Personnages : Peridot & Peridot
Genre : gen/léger meta
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Rebecca Sugar, je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : "romance" pour
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C'est quelque chose de communément admis désormais, que Peridot ne voudra jamais tenter de fusionner. Le fait qu'elle ne veuille absolument aucune ~relation~ avec qui que ce soit, en revanche, est plus confidentiel.
Lapis le sait. Parce que Lapis connaît Peridot mieux que quiconque.
Son goût immodéré pour Camp Pining Hearts et pour Percy et Pierre et pour le shipping et pour ses élucubrations épisodiques où elle tente d'appliquer ses théories de fandom pour expliquer le vrai monde et les vrais gens, comme Garnet, pour essayer de mieux les comprendre ; tout ça pourrait donner une impression différente.
"Pourquoi obsèdes-tu autant sur quelque chose que tu ne veux même pas ? en tout cas pas pour toi-même ?
- ...Ça met en joie."
Les fictions sont de bonnes choses. Les fiction sont des métaphores pour de vraies choses trop compliquées pour être prises de front. Les fiction offrent un moyen d'explorer en toute sécurité des choses qui seraient trop dangereuses ou trop dégoûtantes en vrai et de première main.
Les fictions, ça peut s'observer à distance et sans aucune conséquence.
Lapis acquiesce sans insister. Un moment d'unisson, de compréhension totale s'étire entre elles deux. Pour d'autres qu'elles ça pourrait mener à une fusion spontanée - mais pas pour elles.
Intérêt compulsif pour les couples fictifs parfaits mis à part, la fusion pour de vrai est une perte d'identité, l'oblitération du soi.
Peridot ne conçoit pas de peur plus grande, et Lapis ne fait que renforcer cette idée ;
La fusion est douleur, la glorification de tout ce qu'elle peut être de pire, de tout ce que Jasper lui a fait ressentir de pire et de tout ce qu'elle lui a infligé en retour.
L'amour fictif, cependant, derrière la barrière d'un écran ? ça, ça a quelque chose de magique. Fascinant. Époustouflant. Envoûtant. Et dans le bon sens !
Et ces formes de vie qui créent des histoires si prenantes à propos de l'amour ne peuvent même fusionner en premier lieu ! Quand elles se disent que leur amour les rend "complètes" c'est soit une métaphore soit carrément un tout autre niveau de perception. Et pourtant c'est vrai que certaines d'entre elles deviennent la meilleure version d'elles-mêmes avec un compagnon - à leurs côtés, main dans la main, mais pas mélangé si intimement qu'elles en deviennent quelque chose de nouveau et différent qui serait plus que la somme de ses parties.
Peridot et Lapis Lazuli maîtrisent le "à ses côtés". Aucune n'est bien sûre de vouloir aller jusqu'à "travailler main dans la main". Mais qui sait...
Elles n'ont pas de mot précis pour désigner ce qu'elles ont là - amitié, amour, simple tolérance et habitude ? mais c'est quelque chose de positif et elles ne s'embêtent pas avec.