[ficlet] Bergères Guerrières – mère d’Erin – G | La qualité avant tout
Titre : La qualité avant tout
Auteur : malurette">
Base : Bergères Guerrières
Personnage : la mère d’Erin
Genre : gen
Gradation : G / K
Légalité : propriété de Jonathan Garnier & Amélie Fléchais ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : Day 1 - Fashion pour
halfamoon (mode)
Note : la maman d’Erin n’a pas de nom que je puisse trouver
alors plouf-plouf ça sera Elinor pour aller avec (y’a déjà une Elena et une Ellen he ben tant pis)
Nombre de mots : 425
**
Ça fait chaud au cœur d’entendre les petits jeunes trouver les capes qu’elle crée « trop classe ».
Elles ne sont pas faites pour être belles, quoique les étoffes soient cardées, teintes, tissées ou tricotés selon, feutrées si besoin, avec le plus grand soin pour s’assurer de leur qualité. Elles sont conçues pour tenir chaud, pour protéger du vent, de l’humidité, des épines des branchages, de la piqûre des insectes, des griffes et des dents des petites bêtes et même dans un certaine mesure, des coups de lame.
Leur riche couleur permet de distinguer les classes de leur Ordre au premier coup d’œil : apprenties, bergères confirmées, guerrières d’élite, et non pas simples manantes qui porteraient par hasard des couleurs similaires. Mais moins éclatantes.
Les étoffes que le village troque avec l’extérieur sont également d’excellente qualité : la laine de leurs moutons et de leurs chèvres, c’est de la bonne, et leur ouvrage est fait avec soin. Mais les teintures sont différentes, et oui, Elinor porte un point particulier aux capes de l’Ordre. Petite fierté personnelle.
La broche-emblème portée lors des missions à l’extérieur est la même pour toutes et seules les guerrières d’élite portent une dorée. Certaines jeunes filles ajoutent parfois un bijou personnel en bois sculpté, portent leur cape un peu plus inclinée sur l’une ou l’autre épaule – tant que ça ne gène pas le maniement des armes et des outils libre à elles. Aucune n’a osé, par exemple, franger le bas. Mais qui sait…
Le jour où les garçons plaident leur cause pour servir eux aussi le village, faire partie de l’Ordre ou au moins avoir le droit d’en créer un autre – pas par jalousie, par culpabilité ; ils font leur part de travail ça oui comme bergers comme vachers, juste pas comme guerriers comme leurs sœurs leurs mères leurs cousines leurs voisines – ils ont besoin de capes eux aussi… et demandent à apprendre ça aussi.
Ils n’attendent pas à ce qu’on les leur donne comme ça, ils sont prêts à les fabriquer eux-mêmes. Si on leur explique et leur montre.
Mais d’abord il leur faut une couleur ! La logique demanderait sans doute qu’elles soient jaunes… mais c’est tellement laid et jamais elle n’acceptera de créer un vêtement qui fait saigner les yeux, même ceux des brigands qu’on ira combattre. Ça ne peut pas être marron parce que tout le monde en porte, ni noir parce que ça coûte bien trop cher à produire. Tant pis pour la symbolique que d’autres verraient dans le mélange du bleu et du rouge : ça sera violet, juste parce que c’est différent et joli. Au travail !
Auteur : malurette">
Base : Bergères Guerrières
Personnage : la mère d’Erin
Genre : gen
Gradation : G / K
Légalité : propriété de Jonathan Garnier & Amélie Fléchais ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : Day 1 - Fashion pour
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Note : la maman d’Erin n’a pas de nom que je puisse trouver
alors plouf-plouf ça sera Elinor pour aller avec (y’a déjà une Elena et une Ellen he ben tant pis)
Nombre de mots : 425
Ça fait chaud au cœur d’entendre les petits jeunes trouver les capes qu’elle crée « trop classe ».
Elles ne sont pas faites pour être belles, quoique les étoffes soient cardées, teintes, tissées ou tricotés selon, feutrées si besoin, avec le plus grand soin pour s’assurer de leur qualité. Elles sont conçues pour tenir chaud, pour protéger du vent, de l’humidité, des épines des branchages, de la piqûre des insectes, des griffes et des dents des petites bêtes et même dans un certaine mesure, des coups de lame.
Leur riche couleur permet de distinguer les classes de leur Ordre au premier coup d’œil : apprenties, bergères confirmées, guerrières d’élite, et non pas simples manantes qui porteraient par hasard des couleurs similaires. Mais moins éclatantes.
Les étoffes que le village troque avec l’extérieur sont également d’excellente qualité : la laine de leurs moutons et de leurs chèvres, c’est de la bonne, et leur ouvrage est fait avec soin. Mais les teintures sont différentes, et oui, Elinor porte un point particulier aux capes de l’Ordre. Petite fierté personnelle.
La broche-emblème portée lors des missions à l’extérieur est la même pour toutes et seules les guerrières d’élite portent une dorée. Certaines jeunes filles ajoutent parfois un bijou personnel en bois sculpté, portent leur cape un peu plus inclinée sur l’une ou l’autre épaule – tant que ça ne gène pas le maniement des armes et des outils libre à elles. Aucune n’a osé, par exemple, franger le bas. Mais qui sait…
Le jour où les garçons plaident leur cause pour servir eux aussi le village, faire partie de l’Ordre ou au moins avoir le droit d’en créer un autre – pas par jalousie, par culpabilité ; ils font leur part de travail ça oui comme bergers comme vachers, juste pas comme guerriers comme leurs sœurs leurs mères leurs cousines leurs voisines – ils ont besoin de capes eux aussi… et demandent à apprendre ça aussi.
Ils n’attendent pas à ce qu’on les leur donne comme ça, ils sont prêts à les fabriquer eux-mêmes. Si on leur explique et leur montre.
Mais d’abord il leur faut une couleur ! La logique demanderait sans doute qu’elles soient jaunes… mais c’est tellement laid et jamais elle n’acceptera de créer un vêtement qui fait saigner les yeux, même ceux des brigands qu’on ira combattre. Ça ne peut pas être marron parce que tout le monde en porte, ni noir parce que ça coûte bien trop cher à produire. Tant pis pour la symbolique que d’autres verraient dans le mélange du bleu et du rouge : ça sera violet, juste parce que c’est différent et joli. Au travail !