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Titre : Le lit d'une dame - ou presque
Auteur :
ylg
Base : Berserk
Personnages/Couples : Serpico, Farnèse, Casca
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Miura Kentarō, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : "faire son lit"
proposé par
little_meenoo, pour un mème à corvées ménagères avec des couples secrets – ici Serpico/Farnèse (printemps '09)
Nombre de mots : 350
Continuité/Spoil éventuel : post tomes 22-24
**
Farnèse tapote le tas de foin sur lequel elle et Casca dormiront aujourd'hui et vérifie – maintenant qu'elle en est capable, tant pis si lui sait s'y prendre bien et depuis longtemps ! - que Serpico lui aussi sera bien installé.
À ce qu'il voit, elle est contente d'elle, de ce peu qu'elle accomplit et qui est déjà beaucoup pour elle, parce que tellement nouveau ; pour la première fois elle se sent utile à quelqu'un.
Serpico se rappelle comment autrefois la petite Dame Farnèse l'obligeait à partager sa chambre ; pas son lit tout de même, mais à rester à ses côtés toute la nuit. Et malgré ses efforts, il finissait par s'endormir contre la boiserie (sauf les fois où elle piquait une crise de folie et retournait la moitié de ses appartements avant de se prostrer dans un coin et qu'il avait ensuite à la veiller non seulement le reste de la nuit, mais tout le jour suivant aussi).
Il s'affalait sur le tapis, entraînant parfois un drap avec lui.
Il se réveillait tout de même par les premiers rayons du jour, avant sa maîtresse, mais ça ne suffisait pas. Mécontente de le trouver ainsi au matin elle l'obligeait alors à tout remettre en ordre avant que la bonne n'arrive pour la faire lever. En plus de sa fonction officielle de page, il a rapidement appris à remplir toutes les corvées d'une femme de chambre, et quelques autres encore.
Ce jeu a duré des années... jusqu'à ce qu'à ce qu'un matin Farnèse découvre au creux de ses draps une tache de sang, qu'elle tenta de lui faire cacher aux servantes, sans succès.
Ils furent séparés alors : ç'aurait été tellement inconvenant, pas question qu'un garçon, même un serviteur corvéable à merci, partage encore la chambre d'une jeune dame.
Paradoxalement, cette séparation a quelque peu excité le désir de Farnèse d'avoir Serpico entièrement à elle, dans son lit, et de faire couler son sang, sans succès aucun. Ce désir-là, il était incapable de l'exaucer pour elle.
Mais c'est de l'histoire ancienne tout cela désormais, regrette-t-il aujourd'hui en assistant à l'étrange métamorphose de Dame Farnèse.
Auteur :
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Base : Berserk
Personnages/Couples : Serpico, Farnèse, Casca
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Miura Kentarō, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : "faire son lit"
proposé par
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Nombre de mots : 350
Continuité/Spoil éventuel : post tomes 22-24
Farnèse tapote le tas de foin sur lequel elle et Casca dormiront aujourd'hui et vérifie – maintenant qu'elle en est capable, tant pis si lui sait s'y prendre bien et depuis longtemps ! - que Serpico lui aussi sera bien installé.
À ce qu'il voit, elle est contente d'elle, de ce peu qu'elle accomplit et qui est déjà beaucoup pour elle, parce que tellement nouveau ; pour la première fois elle se sent utile à quelqu'un.
Serpico se rappelle comment autrefois la petite Dame Farnèse l'obligeait à partager sa chambre ; pas son lit tout de même, mais à rester à ses côtés toute la nuit. Et malgré ses efforts, il finissait par s'endormir contre la boiserie (sauf les fois où elle piquait une crise de folie et retournait la moitié de ses appartements avant de se prostrer dans un coin et qu'il avait ensuite à la veiller non seulement le reste de la nuit, mais tout le jour suivant aussi).
Il s'affalait sur le tapis, entraînant parfois un drap avec lui.
Il se réveillait tout de même par les premiers rayons du jour, avant sa maîtresse, mais ça ne suffisait pas. Mécontente de le trouver ainsi au matin elle l'obligeait alors à tout remettre en ordre avant que la bonne n'arrive pour la faire lever. En plus de sa fonction officielle de page, il a rapidement appris à remplir toutes les corvées d'une femme de chambre, et quelques autres encore.
Ce jeu a duré des années... jusqu'à ce qu'à ce qu'un matin Farnèse découvre au creux de ses draps une tache de sang, qu'elle tenta de lui faire cacher aux servantes, sans succès.
Ils furent séparés alors : ç'aurait été tellement inconvenant, pas question qu'un garçon, même un serviteur corvéable à merci, partage encore la chambre d'une jeune dame.
Paradoxalement, cette séparation a quelque peu excité le désir de Farnèse d'avoir Serpico entièrement à elle, dans son lit, et de faire couler son sang, sans succès aucun. Ce désir-là, il était incapable de l'exaucer pour elle.
Mais c'est de l'histoire ancienne tout cela désormais, regrette-t-il aujourd'hui en assistant à l'étrange métamorphose de Dame Farnèse.