![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Titre : La vie n’est pas un conte de fée, et alors ?
Auteur :
ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couple : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : gen-ish/drama-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #03/04 « scandale » + « toi et moi » pour
30_baisers
Continuité/Spoil éventuel : ça doit toujours être du côté de Concerto pour Pilotes et Des filles et des moteurs ? mais j’en décollerai enfin d’ici la prochaine fic, normalement
Nombre de mots : 505
***
Il y a des contes de fée qui commencent comme ça, avec une gentille princesse et un aventurier brave mais de basse extraction.
Gabrièle craint que pour son papa, ramener à la maison un garçon de basse extraction au lieu de l’héritier d’une fortune capable de rivaliser avec la sienne constitue un scandale et hésite. De son côté Yves en est persuadé : Herr Doktor Spangenberg ne pourra être qu’horrifié de cette idée ; du coup il n’ose même pas tenter une chance qu’il est convaincu de ne pas avoir.
Ils ne viennent pas du même monde à la base, c’est vrai ; de milieux si différents, si opposés, comment les réunir ?
Pourtant ils font bel et bien partie du même monde, désormais. Peu importe ce qu’il y avait avant : maintenant ils sont tous deux pilotes. Ils ont embrassé la même carrière, et au sein de la même écurie, encore ! ça n’est même pas comme s’ils étaient rivaux. (Il y a aussi des histoires plus tragiques qui commencent ainsi, avec deux camps différents, mais celle-ci n’en est heureusement pas une.)
Yves a même fait des vagues au sein des équipes Vaillante en demandant à courir moins tout seul et plus avec Gabrièle alors que son talent l’orientait ailleurs à l’origine. Comme les candidats ne manquaient pas pour combler le vide laissé et que Jean-Pierre Vaillant est convaincu que ses pilotes courent mieux quand ils sont motivés par quelque chose qui les rende heureux, il n’a pas fait de difficulté à accéder à sa requête, même si ça l’ennuyait un peu de refaire ses plans.
En tout cas, ils partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, et tant pis si ça ne sont pas ceux de Papa Spangenberg !
Ils ne sont même pas là pour l’argent, même si un bon pilote gagne très bien sa vie et que peut-être, une nouvelle fortune pourrait convaincre cette « bonne » société que fréquente la famille de Gabrièle et dont elle cherche maintenant à s’extraire.
Non, c’est plus pour la gloire, l’ivresse, le frisson de la victoire.
Ils aiment ce monde qui est leur, où d’où ils viennent ne compte plus, seulement là où ils vont : droit sur la ligne d’arrivée. Là leurs différences se complètent et ils deviennent un tout, sur la piste et aussi à côté, en tant que pilotes coéquipiers et individus humains en quête d’affection, quand lui et elle forment une nouvelle unité.
Sur cette base, avec cette force, cet équilibre, ils peuvent espérer dépasser tous les obstacles qui se dressent encore entre eux.
(Comme la magie des contes de fée même si justement l’on n’en est plus là et ils ne devraient même pas avoir besoin de ça ?)
Auteur :
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couple : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : gen-ish/drama-ish
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #03/04 « scandale » + « toi et moi » pour
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-community.gif)
Continuité/Spoil éventuel : ça doit toujours être du côté de Concerto pour Pilotes et Des filles et des moteurs ? mais j’en décollerai enfin d’ici la prochaine fic, normalement
Nombre de mots : 505
Il y a des contes de fée qui commencent comme ça, avec une gentille princesse et un aventurier brave mais de basse extraction.
Gabrièle craint que pour son papa, ramener à la maison un garçon de basse extraction au lieu de l’héritier d’une fortune capable de rivaliser avec la sienne constitue un scandale et hésite. De son côté Yves en est persuadé : Herr Doktor Spangenberg ne pourra être qu’horrifié de cette idée ; du coup il n’ose même pas tenter une chance qu’il est convaincu de ne pas avoir.
Ils ne viennent pas du même monde à la base, c’est vrai ; de milieux si différents, si opposés, comment les réunir ?
Pourtant ils font bel et bien partie du même monde, désormais. Peu importe ce qu’il y avait avant : maintenant ils sont tous deux pilotes. Ils ont embrassé la même carrière, et au sein de la même écurie, encore ! ça n’est même pas comme s’ils étaient rivaux. (Il y a aussi des histoires plus tragiques qui commencent ainsi, avec deux camps différents, mais celle-ci n’en est heureusement pas une.)
Yves a même fait des vagues au sein des équipes Vaillante en demandant à courir moins tout seul et plus avec Gabrièle alors que son talent l’orientait ailleurs à l’origine. Comme les candidats ne manquaient pas pour combler le vide laissé et que Jean-Pierre Vaillant est convaincu que ses pilotes courent mieux quand ils sont motivés par quelque chose qui les rende heureux, il n’a pas fait de difficulté à accéder à sa requête, même si ça l’ennuyait un peu de refaire ses plans.
En tout cas, ils partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, et tant pis si ça ne sont pas ceux de Papa Spangenberg !
Ils ne sont même pas là pour l’argent, même si un bon pilote gagne très bien sa vie et que peut-être, une nouvelle fortune pourrait convaincre cette « bonne » société que fréquente la famille de Gabrièle et dont elle cherche maintenant à s’extraire.
Non, c’est plus pour la gloire, l’ivresse, le frisson de la victoire.
Ils aiment ce monde qui est leur, où d’où ils viennent ne compte plus, seulement là où ils vont : droit sur la ligne d’arrivée. Là leurs différences se complètent et ils deviennent un tout, sur la piste et aussi à côté, en tant que pilotes coéquipiers et individus humains en quête d’affection, quand lui et elle forment une nouvelle unité.
Sur cette base, avec cette force, cet équilibre, ils peuvent espérer dépasser tous les obstacles qui se dressent encore entre eux.
(Comme la magie des contes de fée même si justement l’on n’en est plus là et ils ne devraient même pas avoir besoin de ça ?)