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Titre : Être pilote ça n’immunise pas contre les accidents…
Auteur :
ylg
Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : gen-ish/un peu drama-tic
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #28, « Médicament » pour
30_baisers
Continuité/Spoil éventuel : juste avant Vingt-Quatre Heures sous influence
Notes : …sérieusement, c’est quoi cette obsession autour des Vingt-Quatre Heures du Mans ? …ah oui c’est vrai ; ça fait des années qu’Yves et Gabrièle ont été virés du devant de la scène et n’apparaissent plus que de loin en loin, dans les albums centrés sur les épreuves d’endurance.
Nombre de mots : 800
***
Les Vingt-Quatre Heures commencent dans trois jours. Les voitures et les équipes sont fin prêtes. D’ici aux essais directement sur le circuit, les pilotes se retrouvent avec du temps à tuer. La fin de l’attente, quand il ne reste plus rien à faire, c’est ce qu’il y a de pire…
Michel, Yves et Steve, pour se détendre un peu après la fièvre de la préparation et avant le grand cirque, ont eu l’idée curieuse de s’improviser une course de boosters. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Ils sont d’excellents pilotes après tout ! …Derrière un volant en tout cas. Mais une moto ne réagit pas pareil ; une erreur est vite arrivée.
Et l’erreur arrive.
Dérapage
Crash
Choc.
La course tourne court. En un rien de temps Michel et Steve arrêtent leurs propres engins et se précipitent vers Yves, projeté à terre après un virage manqué.
« Non j’vous assure ça va. »
Il est un peu sonné, secoué par la brutalité de la chute, mais il est certain de ne pas s’être cogné la tête au passage. Il a bien mal un peu partout mais pas trop quand même heureusement. Et tout à coup, une douleur terrible lui cloue la jambe. Il n’a même pas essayé de se relever. Juste une esquisse de mouvement a suffi pour le convaincre de ne plus bouger.
Avec des heures à attendre aux urgences pour passer quelques radiographies, Yves a tout son temps pour commencer à s’inquiéter. Espérer que ça ne serait pas grave. Prier un peu. Marchander avec le destin : d’accord pour se trouver immobilisé plein de temps après, tant qu’on lui laisse les quatre jours à venir.
« Qu’est-ce que je vais dire à Gabrièle… Et à Jean-Pierre. Merde ! »
Quand un médecin débordé prend enfin le temps de s’occupé de lui, les nouvelles ne sont pas bonnes.
Diagnostic : fracture, réduction, plâtre. Tous ses espoirs s’effondrent.
Vont suivre immanquablement des engueulades. Maintenant qu’il est fixé sur son sort, Yves déprime. La colère qui a suivi l’annonce est vite retombée ; à quoi bon de toute façon. Il se résigne.
De retour chez eux, il n’a plus qu’à s’excuser auprès de Gabrièle pour tous les soucis qu’il est en passe de causer.
« Je l’ai bien mérité. Je sais. »
Mais au lieu de l’enfoncer, bien sûr, d’ajouter aux reproches qu’il se fait déjà et que d’autres dans le team lui feront bientôt aussi, ou même d’acquiescer, elle tente de le raisonner et de l’encourager :
« Tu te rattraperas à la saison prochaine.
- J’aurais dû briller à celle-ci ! une saison entière de retard ! Quel imbécile…
- Yves… je sais que c’est nul et que tu es furieux de devoir manquer les Vingt-Quatre Heures auxquelles nous tenons tous tant, mais c’est comme ça. Ce sont des choses qui arrivent. Et on va faire avec. »
Avec ça, elle lui redonne au moins un peu d’espoir. Il relève les yeux. Il n’aime pas avoir à demander, mais il faut ce qu’il faut :
« Gagne pour moi. J’ai confiance en Michel et Steve mais je ne sais pas ce que vaut mon remplaçant… heureusement qu’il y a toi et les filles aussi. Faites un doublet Vaillante sur le podium à l’arrivée ?
- Tu sais que c’est toujours notre but et qu’on fera de notre mieux pour ça, » affirme Gabrièle.
Devant son air si convaincu, si optimiste, Yves ravale une réflexion amère comme quoi quitte à se blesser il aurait mieux fait de se blesser sérieusement pour que tout le monde soit tellement soulagé qu’il soit au moins encore en vie que personne ne pense à lui reprocher son accident. Ça serait une bien trop mauvaise plaisanterie. Ça ne se fait pas. Ça leur porterait la poisse à coup sûr, maintenant.
Il fait bien de se taire, d’ailleurs, et de laisser à Gabrièle la suite de la conversation. Elle achève de chasser sa mauvaise humeur avec quelques gestes, quelques mots.
Une caresse au front, un baiser, une confiance en lui renouvelée, et tant pis pour les circonstances. Il oublie ce qui reste de douleur et d’humiliation. C’est fou comme elle peut le soigner avec quelques mots…
« Allez. Je gagne ces Vingt-Quatre Heures, et quand j’aurai le bouquet des vainqueurs en main, c’est moi qui te demanderai en mariage ! »
Elle ne plaisante qu’à moitié avec cette promesse et c’est ça le plus beau.
Ils ont hâte d’y être renouvelée !
Auteur :
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Base : Michel Vaillant
Personnages/Couples : Yves Douléac/Gabrièle Spangenberg
Genre : gen-ish/un peu drama-tic
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Jean Graton, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thèmes #28, « Médicament » pour
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Continuité/Spoil éventuel : juste avant Vingt-Quatre Heures sous influence
Nombre de mots : 800
Les Vingt-Quatre Heures commencent dans trois jours. Les voitures et les équipes sont fin prêtes. D’ici aux essais directement sur le circuit, les pilotes se retrouvent avec du temps à tuer. La fin de l’attente, quand il ne reste plus rien à faire, c’est ce qu’il y a de pire…
Michel, Yves et Steve, pour se détendre un peu après la fièvre de la préparation et avant le grand cirque, ont eu l’idée curieuse de s’improviser une course de boosters. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Ils sont d’excellents pilotes après tout ! …Derrière un volant en tout cas. Mais une moto ne réagit pas pareil ; une erreur est vite arrivée.
Et l’erreur arrive.
Dérapage
Crash
Choc.
La course tourne court. En un rien de temps Michel et Steve arrêtent leurs propres engins et se précipitent vers Yves, projeté à terre après un virage manqué.
« Non j’vous assure ça va. »
Il est un peu sonné, secoué par la brutalité de la chute, mais il est certain de ne pas s’être cogné la tête au passage. Il a bien mal un peu partout mais pas trop quand même heureusement. Et tout à coup, une douleur terrible lui cloue la jambe. Il n’a même pas essayé de se relever. Juste une esquisse de mouvement a suffi pour le convaincre de ne plus bouger.
Avec des heures à attendre aux urgences pour passer quelques radiographies, Yves a tout son temps pour commencer à s’inquiéter. Espérer que ça ne serait pas grave. Prier un peu. Marchander avec le destin : d’accord pour se trouver immobilisé plein de temps après, tant qu’on lui laisse les quatre jours à venir.
« Qu’est-ce que je vais dire à Gabrièle… Et à Jean-Pierre. Merde ! »
Quand un médecin débordé prend enfin le temps de s’occupé de lui, les nouvelles ne sont pas bonnes.
Diagnostic : fracture, réduction, plâtre. Tous ses espoirs s’effondrent.
Vont suivre immanquablement des engueulades. Maintenant qu’il est fixé sur son sort, Yves déprime. La colère qui a suivi l’annonce est vite retombée ; à quoi bon de toute façon. Il se résigne.
De retour chez eux, il n’a plus qu’à s’excuser auprès de Gabrièle pour tous les soucis qu’il est en passe de causer.
« Je l’ai bien mérité. Je sais. »
Mais au lieu de l’enfoncer, bien sûr, d’ajouter aux reproches qu’il se fait déjà et que d’autres dans le team lui feront bientôt aussi, ou même d’acquiescer, elle tente de le raisonner et de l’encourager :
« Tu te rattraperas à la saison prochaine.
- J’aurais dû briller à celle-ci ! une saison entière de retard ! Quel imbécile…
- Yves… je sais que c’est nul et que tu es furieux de devoir manquer les Vingt-Quatre Heures auxquelles nous tenons tous tant, mais c’est comme ça. Ce sont des choses qui arrivent. Et on va faire avec. »
Avec ça, elle lui redonne au moins un peu d’espoir. Il relève les yeux. Il n’aime pas avoir à demander, mais il faut ce qu’il faut :
« Gagne pour moi. J’ai confiance en Michel et Steve mais je ne sais pas ce que vaut mon remplaçant… heureusement qu’il y a toi et les filles aussi. Faites un doublet Vaillante sur le podium à l’arrivée ?
- Tu sais que c’est toujours notre but et qu’on fera de notre mieux pour ça, » affirme Gabrièle.
Devant son air si convaincu, si optimiste, Yves ravale une réflexion amère comme quoi quitte à se blesser il aurait mieux fait de se blesser sérieusement pour que tout le monde soit tellement soulagé qu’il soit au moins encore en vie que personne ne pense à lui reprocher son accident. Ça serait une bien trop mauvaise plaisanterie. Ça ne se fait pas. Ça leur porterait la poisse à coup sûr, maintenant.
Il fait bien de se taire, d’ailleurs, et de laisser à Gabrièle la suite de la conversation. Elle achève de chasser sa mauvaise humeur avec quelques gestes, quelques mots.
Une caresse au front, un baiser, une confiance en lui renouvelée, et tant pis pour les circonstances. Il oublie ce qui reste de douleur et d’humiliation. C’est fou comme elle peut le soigner avec quelques mots…
« Allez. Je gagne ces Vingt-Quatre Heures, et quand j’aurai le bouquet des vainqueurs en main, c’est moi qui te demanderai en mariage ! »
Elle ne plaisante qu’à moitié avec cette promesse et c’est ça le plus beau.
Ils ont hâte d’y être renouvelée !