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Titre : La Panthère de Riesenburg
Auteur :
ylg/
malurette
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couples : Dominic, Pinako, Hohenheim (Trisha)
Genre : doux-amer
Gradation : PG / K
Légalité : propriété d’Arakawa, Squeenix, Bones ; je ne cherche ni à en tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « rase-mottes » d’après
31_jours (29 juin ‘09) pour le premier drabble, et ça a dérapé à partir de là
Prompt : achevé pour le little-big-bang-of-our-own lancé par
benebu (1er mai-31 août '10)
Nombre de mots : 100 + 150 + 100 + 100
**
Pinako n’a jamais été très grande, c’est vrai, mais dans sa jeunesse elle a su donner l’impression d’être très imposante. Elle était élancée, et juchée sur un tabouret haut dans un atelier ou dans un bar, elle était à la hauteur des hommes. Sa personnalité forte ne les laissait pas lui marcher dessus. Elle était traitée par eux d’égal à égal.
C’était même une véritable tombeuse, à l’époque.
Depuis, voûtée au-dessus de son établi, courbée sous le poids de ses matériaux et de ses outils lourds des heures durant, elle s’est tassée.
Elle vous dira qu’elle concentre ainsi l’essentiel, désormais.
*
Monsieur Dominic l’a aimée, autrefois. Du diable s’il osera l’avouer à qui que ce soit aujourd’hui. Il a commis l’erreur de se déclarer, à l’époque, espérant sublimer leur amitié, leur complicité, les belles étincelles qu’ils faisaient en tant que partenaires d’atelier en... autre chose, de plus charnel.
Et Pinako a ri. Aux éclats. Comme si c’était la chose la plus stupide qu’elle ait jamais entendu.
Ben, ça l’était peut-être. C’est vrai que pour être respectée par les gros-bras mécanos de ce bled, malgré sa petite taille et sa féminité évidente, il lui fallait être encore plus forte qu’eux. Il lui fallait garder sa liberté, n’appartenir à aucun d’eux. Jamais.
Et ça valait peut-être mieux pour lui aussi, finalement, de ne pas se frotter de trop près à la Panthère. Il ne regrette pas non plus d’avoir, plus tard, épousé une fille qui tenait plus du gentil chaton.
*
Hohenheim a vécu longtemps ; depuis assez pour voir naître, grandir, vieillir et mourir plusieurs générations et craindre de se faire des amis.
Mais de temps en temps sur sa route, un groupe chaleureux a toujours su le retenir, quelques jours ou quelques années. Jamais plus d’une décennie, parce que sinon les gens finiraient par s’apercevoir qu’il ne vieillit pas. Parfois, il se sentait à sa place et était heureux de se faire des amis, même en sachant que ça ne durerait pas. Quand chacun commençait à s’installer de son côté, il se retirait.
Jusqu’au jour où il la rencontra...
*
Pinako forcée de veiller à la distance qu’elle met entre elle et les hommes pour préserver son mode de vie et sa liberté, Hohenheim qui s’oblige à rester à l’écart des vivants pour ne pas s’attacher et souffrir inutilement en perdant des amis... ils se ressemblent. D’une certaine manière, ils se comprennent. Ils forgent une amitié solide pour les années à venir, tout en sachant qu’un jour, avec la vie qui va, ils se perdront de vue.
Pour l’instant, ça les rend plus fort. Mais à leur insu, ça les prépare à ouvrir, plus tard, leurs cœurs à l’amour.
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Personnages/Couples : Dominic, Pinako, Hohenheim (Trisha)
Genre : doux-amer
Gradation : PG / K
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Thème : « rase-mottes » d’après
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Prompt : achevé pour le little-big-bang-of-our-own lancé par
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Nombre de mots : 100 + 150 + 100 + 100
Pinako n’a jamais été très grande, c’est vrai, mais dans sa jeunesse elle a su donner l’impression d’être très imposante. Elle était élancée, et juchée sur un tabouret haut dans un atelier ou dans un bar, elle était à la hauteur des hommes. Sa personnalité forte ne les laissait pas lui marcher dessus. Elle était traitée par eux d’égal à égal.
C’était même une véritable tombeuse, à l’époque.
Depuis, voûtée au-dessus de son établi, courbée sous le poids de ses matériaux et de ses outils lourds des heures durant, elle s’est tassée.
Elle vous dira qu’elle concentre ainsi l’essentiel, désormais.
Monsieur Dominic l’a aimée, autrefois. Du diable s’il osera l’avouer à qui que ce soit aujourd’hui. Il a commis l’erreur de se déclarer, à l’époque, espérant sublimer leur amitié, leur complicité, les belles étincelles qu’ils faisaient en tant que partenaires d’atelier en... autre chose, de plus charnel.
Et Pinako a ri. Aux éclats. Comme si c’était la chose la plus stupide qu’elle ait jamais entendu.
Ben, ça l’était peut-être. C’est vrai que pour être respectée par les gros-bras mécanos de ce bled, malgré sa petite taille et sa féminité évidente, il lui fallait être encore plus forte qu’eux. Il lui fallait garder sa liberté, n’appartenir à aucun d’eux. Jamais.
Et ça valait peut-être mieux pour lui aussi, finalement, de ne pas se frotter de trop près à la Panthère. Il ne regrette pas non plus d’avoir, plus tard, épousé une fille qui tenait plus du gentil chaton.
Hohenheim a vécu longtemps ; depuis assez pour voir naître, grandir, vieillir et mourir plusieurs générations et craindre de se faire des amis.
Mais de temps en temps sur sa route, un groupe chaleureux a toujours su le retenir, quelques jours ou quelques années. Jamais plus d’une décennie, parce que sinon les gens finiraient par s’apercevoir qu’il ne vieillit pas. Parfois, il se sentait à sa place et était heureux de se faire des amis, même en sachant que ça ne durerait pas. Quand chacun commençait à s’installer de son côté, il se retirait.
Jusqu’au jour où il la rencontra...
Pinako forcée de veiller à la distance qu’elle met entre elle et les hommes pour préserver son mode de vie et sa liberté, Hohenheim qui s’oblige à rester à l’écart des vivants pour ne pas s’attacher et souffrir inutilement en perdant des amis... ils se ressemblent. D’une certaine manière, ils se comprennent. Ils forgent une amitié solide pour les années à venir, tout en sachant qu’un jour, avec la vie qui va, ils se perdront de vue.
Pour l’instant, ça les rend plus fort. Mais à leur insu, ça les prépare à ouvrir, plus tard, leurs cœurs à l’amour.