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Titre : Deux oiseaux blessés
Auteur :
malurette
Base : Shōjo Kakumei Utena
Personnages/Couple : Kaoru Kozue/Takatsuki Shiori
Genre : doux-amer
Gradation : PG~ / K++
Légalité : propriété d’Ikuhara, Saito, Be-Papas ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 3rd: « Lost and Found » d’après
halfamoon (jour # )
Prompt : Femslash February!
Continuité/Spoil éventuel :
Nombre de mots : 350+
**
Kozue et Shiori sont toutes les deux à la fois des victimes et des coupables. Si elles ont commencé par embrasser leur côté sombre, pensant que c’était leur propre choix de s’affirmer ainsi, elles ont depuis chacune de leur côté tenté de se débattre, de refuser ce rôle, de rejeter et oublier leurs erreurs passées, de se refaire, à défaut d’une pureté perdue depuis longtemps, au moins une propreté nouvelle.
Elles voudraient repartir dans la vie, laissant derrière elles comme on s’est servi d’elles et surtout
comme elles se sont servies des autres.
Le monde n’est pas tendre avec celles qui ont commis pareilles fautes. Elles sont deux traînées, deux vilaines filles, méchantes, méprisables ; on les dit incapables d’empathie. Et pourtant, elles sympathisent l’une avec l’autre. Elles se comprennent. Si elles n’arrivent pas à oublier le passé, à nier leurs parts plus sombres, alors, autant vivre avec quelqu’un qui les accepte mais a autant de raisons de les taire… qui les excusera pour ne pas avoir à montrer les siennes non plus.
Les langues sales diront qu’elles se méritent : qu’elles se fassent mutuellement souffrir et ne touchent plus personne d’innocent avec leur cruauté !
Il faudra un cœur plus généreux pour voir qu’elles ont appris de leurs malheurs, de leurs erreurs, qu’elles en ressortent plus humaines. Et qu’effectivement elles se méritent, oui : elles se consolent mutuellement. Ensemble, elles se réapprennent la tendresse, la gentillesse, le goût de vivre ; le goût d’aimer, et du plaisir aussi. Elles construisent leur histoire en se sentant encore coupables de leur nouveau bonheur, comme si elles le volaient. Mais avec du temps et des efforts, elles finiront bien par s’en défaire, de cette culpabilité, de cette pesanteur ; par apprendre leur propre valeur, par acquérir une meilleure estime et de soi et de l’autre.
Le plus difficile sera de trouver la confiance, la confiance en soi et faire confiance à l’autre aussi. D’accepter de s’ouvrir à nouveau au monde et espérer ne pas en sortir à nouveau blessées. Mais déjà, elles ne ressentent plus le besoin de blesser autrui en croyant que ça les empêchera de souffrir elles-mêmes : une étape importante est franchie !
Auteur :
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Base : Shōjo Kakumei Utena
Personnages/Couple : Kaoru Kozue/Takatsuki Shiori
Genre : doux-amer
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Thème : 3rd: « Lost and Found » d’après
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Prompt : Femslash February!
Continuité/Spoil éventuel :
Nombre de mots : 350+
Kozue et Shiori sont toutes les deux à la fois des victimes et des coupables. Si elles ont commencé par embrasser leur côté sombre, pensant que c’était leur propre choix de s’affirmer ainsi, elles ont depuis chacune de leur côté tenté de se débattre, de refuser ce rôle, de rejeter et oublier leurs erreurs passées, de se refaire, à défaut d’une pureté perdue depuis longtemps, au moins une propreté nouvelle.
Elles voudraient repartir dans la vie, laissant derrière elles comme on s’est servi d’elles et surtout
comme elles se sont servies des autres.
Le monde n’est pas tendre avec celles qui ont commis pareilles fautes. Elles sont deux traînées, deux vilaines filles, méchantes, méprisables ; on les dit incapables d’empathie. Et pourtant, elles sympathisent l’une avec l’autre. Elles se comprennent. Si elles n’arrivent pas à oublier le passé, à nier leurs parts plus sombres, alors, autant vivre avec quelqu’un qui les accepte mais a autant de raisons de les taire… qui les excusera pour ne pas avoir à montrer les siennes non plus.
Les langues sales diront qu’elles se méritent : qu’elles se fassent mutuellement souffrir et ne touchent plus personne d’innocent avec leur cruauté !
Il faudra un cœur plus généreux pour voir qu’elles ont appris de leurs malheurs, de leurs erreurs, qu’elles en ressortent plus humaines. Et qu’effectivement elles se méritent, oui : elles se consolent mutuellement. Ensemble, elles se réapprennent la tendresse, la gentillesse, le goût de vivre ; le goût d’aimer, et du plaisir aussi. Elles construisent leur histoire en se sentant encore coupables de leur nouveau bonheur, comme si elles le volaient. Mais avec du temps et des efforts, elles finiront bien par s’en défaire, de cette culpabilité, de cette pesanteur ; par apprendre leur propre valeur, par acquérir une meilleure estime et de soi et de l’autre.
Le plus difficile sera de trouver la confiance, la confiance en soi et faire confiance à l’autre aussi. D’accepter de s’ouvrir à nouveau au monde et espérer ne pas en sortir à nouveau blessées. Mais déjà, elles ne ressentent plus le besoin de blesser autrui en croyant que ça les empêchera de souffrir elles-mêmes : une étape importante est franchie !