[ficlet] FMA – Paninya/Scieszka – PG | Des talents à utiliser

[malurette]

Titre : Des talents à utiliser
Auteur : malurette
Base : Fullmetal Alchemist
Personnages/Couple : Paninya & Scieszka
Genre : gen-ish
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Prompt : « bienveillance » (vertu maçonnique)
Continuité/Spoil éventuel : TWT
Nombre de mots : 444

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Pendant longtemps, Paninya et Scieszka avaient simplement vécu leur vie sans beaucoup se préoccuper de celle d’autrui. Après quelques aménagements pour s’aider l’une l’autre, elles se rendirent compte que les coups de main ainsi donnés pouvaient facilement être élargis.
Paninya avait appris très jeune à détrousser seulement des gens qui avaient visiblement des trucs en trop et à éviter de mettre dans la mouise ceux qui étaient encore plus bas qu’elle ; après avoir appris un sens plus moral et pris un travail honnête, elle réalisa qu’en plus de ne juste pas aggraver l’état du monde, elle pouvait l’améliorer, et que ça ne lui demandait même pas d’effort particulier. En théorie, elle savait que si un jour l’occasion venait à s’en présenter, si elle croisait quelqu’un qui ait désespérément besoin d’aide et qu’elle soit seule à pouvoir le faire, elle suivrait sans hésiter l’exemple de M. Dominic et donnerait ce qu’elle pourrait. En attendant, elle travaillait de bon cœur sur n’importe quel chantier qui l’embauchait en croyant à leurs prétentions d’améliorer le voisinage. Les gens qui croyaient à leur propre utilité fonctionnaient mieux et rapportaient plus gros, en général.
Scieszka possédait un talent étrange et avait longtemps cru qu’il était purement égoïste ; maintenant qu’on lui avait trouvé des manières d’exploiter sa mémoire extraordinaire et de partager sa banque de données personnelle, elle se posait en dépositaire du savoir, capable de reconstituer des informations qu’on croyait perdues et de sauvegarder celles qu’il ne faudrait pas perdre. Pour peu qu’on ne lui reproche pas de lire même pendant ses heures de travail et qu’elle accepte de lâcher sa lecture en cours dès qu’on avait besoin d’elle, elle se révéla une excellente bibiliothécaire capable d’identifier un livre sur la base d’indices trop minces pour d’autres.
Elle apprit qu’elle pouvait partager ses talents et aider les autres, finalement. Elle aida d’ailleurs Paninya avec la lecture, juste parce que. Paninya avait bien appris lire autrefois, avant son accident, mais elle s’en était complètement désintéressée ensuite. Scieszka l’accompagna pour s’y réaméliorer : elle ne la transforma bien sûr pas en lectrice avide, mais elle lui en montra assez pour négocier ses contrats sans se faire embobiner par des mots compliqués et y compris avec les petites lettres, pas juste au feeling, au culot et à la chance.
En retour, Paninya lui montra comment faire un peu plus d’exercice physique et se maintenir en meilleure forme pour manutentionner tous ses fichus bouquins sans se blesser, ainsi qu’à reconstruire étagère écroulée et à en consolider autres.
Elles n’avaient même pas l’impression de faire quoi que ce soit de spécial : ça semblait juste, sur le moment, la chose à faire.