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Titre : L'ombre d'une sirène, chapitre 1
Auteur :
malurette
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Clara (’Psiren’) et Lust
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Notes : je traîne cette idée depuis presque dix ans ; il est plus que temps de la finaliser !
Continuité/Spoil éventuel : pré série
Nombre de mots : 660/?
***
À cet endroit des faubourg, l’eau qui montait se remarquait. Ce bord du lac était à l’abandon, mais Clara aimait y venir. C’était calme et elle y était tranquille pour travailler ses cours. Personne ne l’y dérangeait jamais ; il n’était que le clapotis des vagues et les plaintes des oiseaux pour troubler le silence.
Quand la belle brune s’approcha, elle releva le nez de ses livres, intriguée. La démarche assurée faisait claquer ses talons contre le pavé. Sûrement, elle avait quelque chose en tête. Quelqu’un au pas aussi énergique, ne viendrait certes pas dans ce coin perdu pour penser. Elle s’arrêta devant, la jeune fille, bras croisés sous son opulente poitrine, légèrement déhanchée, l’air d’attendre quelque chose.
« Hm. Puis-je vous aider en quelque chose ? »
La dame ne répondit pas, se contentant de sourire. Bien campée sur ses deux jambes, ses longs cheveux bouclés dansant doucement dans la brise, se dit Clara, elle ressemblait à une sirène. Oh, ça n’avait rien à voir avec ses jambes sous la robe-fourreau : c’était juste son attitude. Et peut-être aussi l’ensemble de sa plastique.
« Je cherche un alchimiste. On m’a dit de te demander.
- Pourquoi donc ?
- Oh, il n’y a que deux alchimistes, en ville : un vieux bonhomme qui ne m’intéresse pas, et une jeune fille qu’on dit serviable. »
Clara referma son livre. La sirène brune avait réussi à piquer sa curiosité.
« Mais encore ?
- Pourquoi veux-tu devenir alchimiste ? »
Quelque chose sonnait comme un défi, dans sa voix. Clara y répondit :
« Je ne veux pas devenir alchimiste. »
L’autre haussa un sourcil et changea l’inclinaison de son déhanché.
« On m’a pourtant dit que tu étais douée. »
Clara reposa son livre et traça du bout du doigt un cercle dans la poussière. Quelques secondes plus tard, une fleur de pierre déployait ses pétales. Puis elle reprit son livre.
« Je ne veux pas devenir alchimiste, répéta-t-elle ; je suis un cours d’infirmière. C’est ça que je veux faire.
- Vraiment ?
- Vraiment. Je veux aider les gens. »
Ça lui avait échappé. Elle regretta ces mots aussitôt qu’ils quittèrent ses lèvres. Le sourire de la brune s’élargit, elle se pencha vers elle, mains sur les cuisses, poitrine en avant.
« Il me semblait que les alchimistes aidaient les gens. »
Piégée, Clara ne trouva d’abord rien à répondre. Elle caressait distraitement les pétales de sa fleur, regard détourné.
« C’est ce qu’on dit, oui. Mais une fois qu’ils réalisent le pouvoir qu’ils ont entre les mains, bien trop d’alchimistes n’utilisent leur talent que pour leurs propres désirs.
- Qu’y a-t-il de si mal à cela ? »
Un bruit de tissu froissé à ses côté lui fit relever les yeux : sa sirène s’était assise à ses côtés. La jeune fille tapota du doigt la fleur :
« Un cœur de pierre… Je veux être utile aux autres, pas me laisser aller à d’autres petits désirs égoïstes.
- C’est vraiment ce que tu veux être ? »
Il y avait dans la voix de la belle dame quelque chose de déçu. C’était infime, mais c’était là. Clara planta ses yeux bleus dans ceux de son interlocutrice. Bien en face depuis le début de leur conversation, elle remarqua alors leur couleur violine. Elle cligna des yeux, puis se reprit :
« Oui. »
Et la sirène se releva, debout sur ses jambes interminables, et rejeta en arrière la cascade couleur de nuit de ses cheveux bouclés. Elle se remit en marche et s’éloigna sans un mot de plus.
Clara resta interdite, assise à terre, le regard fixé sur les hanches qui se balançaient au rythme des talons claquant sur le pavé. Comme une sirène, la belle brune disparaissait de sa vie. Son livre vide de sens entre les mains, la jeune fille se dit brusquement qu’elle n’avait même pas pensé à lui demander pourquoi cette étrange visiteuse avait besoin d’un alchimiste.
Auteur :
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Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages/Couple : Clara (’Psiren’) et Lust
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété d’Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Notes : je traîne cette idée depuis presque dix ans ; il est plus que temps de la finaliser !
Continuité/Spoil éventuel : pré série
Nombre de mots : 660/?
À cet endroit des faubourg, l’eau qui montait se remarquait. Ce bord du lac était à l’abandon, mais Clara aimait y venir. C’était calme et elle y était tranquille pour travailler ses cours. Personne ne l’y dérangeait jamais ; il n’était que le clapotis des vagues et les plaintes des oiseaux pour troubler le silence.
Quand la belle brune s’approcha, elle releva le nez de ses livres, intriguée. La démarche assurée faisait claquer ses talons contre le pavé. Sûrement, elle avait quelque chose en tête. Quelqu’un au pas aussi énergique, ne viendrait certes pas dans ce coin perdu pour penser. Elle s’arrêta devant, la jeune fille, bras croisés sous son opulente poitrine, légèrement déhanchée, l’air d’attendre quelque chose.
« Hm. Puis-je vous aider en quelque chose ? »
La dame ne répondit pas, se contentant de sourire. Bien campée sur ses deux jambes, ses longs cheveux bouclés dansant doucement dans la brise, se dit Clara, elle ressemblait à une sirène. Oh, ça n’avait rien à voir avec ses jambes sous la robe-fourreau : c’était juste son attitude. Et peut-être aussi l’ensemble de sa plastique.
« Je cherche un alchimiste. On m’a dit de te demander.
- Pourquoi donc ?
- Oh, il n’y a que deux alchimistes, en ville : un vieux bonhomme qui ne m’intéresse pas, et une jeune fille qu’on dit serviable. »
Clara referma son livre. La sirène brune avait réussi à piquer sa curiosité.
« Mais encore ?
- Pourquoi veux-tu devenir alchimiste ? »
Quelque chose sonnait comme un défi, dans sa voix. Clara y répondit :
« Je ne veux pas devenir alchimiste. »
L’autre haussa un sourcil et changea l’inclinaison de son déhanché.
« On m’a pourtant dit que tu étais douée. »
Clara reposa son livre et traça du bout du doigt un cercle dans la poussière. Quelques secondes plus tard, une fleur de pierre déployait ses pétales. Puis elle reprit son livre.
« Je ne veux pas devenir alchimiste, répéta-t-elle ; je suis un cours d’infirmière. C’est ça que je veux faire.
- Vraiment ?
- Vraiment. Je veux aider les gens. »
Ça lui avait échappé. Elle regretta ces mots aussitôt qu’ils quittèrent ses lèvres. Le sourire de la brune s’élargit, elle se pencha vers elle, mains sur les cuisses, poitrine en avant.
« Il me semblait que les alchimistes aidaient les gens. »
Piégée, Clara ne trouva d’abord rien à répondre. Elle caressait distraitement les pétales de sa fleur, regard détourné.
« C’est ce qu’on dit, oui. Mais une fois qu’ils réalisent le pouvoir qu’ils ont entre les mains, bien trop d’alchimistes n’utilisent leur talent que pour leurs propres désirs.
- Qu’y a-t-il de si mal à cela ? »
Un bruit de tissu froissé à ses côté lui fit relever les yeux : sa sirène s’était assise à ses côtés. La jeune fille tapota du doigt la fleur :
« Un cœur de pierre… Je veux être utile aux autres, pas me laisser aller à d’autres petits désirs égoïstes.
- C’est vraiment ce que tu veux être ? »
Il y avait dans la voix de la belle dame quelque chose de déçu. C’était infime, mais c’était là. Clara planta ses yeux bleus dans ceux de son interlocutrice. Bien en face depuis le début de leur conversation, elle remarqua alors leur couleur violine. Elle cligna des yeux, puis se reprit :
« Oui. »
Et la sirène se releva, debout sur ses jambes interminables, et rejeta en arrière la cascade couleur de nuit de ses cheveux bouclés. Elle se remit en marche et s’éloigna sans un mot de plus.
Clara resta interdite, assise à terre, le regard fixé sur les hanches qui se balançaient au rythme des talons claquant sur le pavé. Comme une sirène, la belle brune disparaissait de sa vie. Son livre vide de sens entre les mains, la jeune fille se dit brusquement qu’elle n’avait même pas pensé à lui demander pourquoi cette étrange visiteuse avait besoin d’un alchimiste.