[ficlet] Saiyuki – Gojyo/Hakkai – PG | Au bout de la route

[malurette]

Titre : Au bout de la route
Auteur : malurette
Base : Gensōmaden Saiyūki
Personnages/Couple : Cho Hakkai & Sha Gojyō
Genre : gen-ish/vague angst
Gradation : PG / K+
Légalité : cette réinterprétation de la légende et de ses personnages est la propriété de Minekura Kazuya ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème : C#1, « voyage » d’après 7_liens
Nombre de mots : 300

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Ça semblait simple. Prendre Jeep. Voyager droit sur l’Ouest. Trouver la source de la Perturbation Négative. Aviser et la stopper. Pas un voyage d’agrément, pas une excursion touristique, absolument pas un voyage de noces comme il fut plaisanté une fois. Mais pas une odyssée non plus…
…et en fait si. Conduire droit sur l’Ouest, ça n’a pas marché. De nombreux détours, délais, et même retours en arrière furent nécessaires. Des quêtes accessoires. Des hordes de yōkai décérébrés, d’autre en pleine possession de leurs moyens mais tout aussi dangereux, et aussi des humains pires encore. Sans parler des fantômes de leurs passés respectifs.
Ils en ont vu, du pays. Des paysages grandioses, des déserts de roche, de sable, même de glace ; des jungles ; des villes florissantes et des villages minuscules, des endroits encore en paix malgré les ondes négatives et d’autre absolument misérables, au point de ne plus supporter ce qui défilait jour après jour. Et les jours ont passé… plus d’un an sur la route, alors qu’on leur disait que chaque journée passée aggravait l’influence des ondes.
Ils sont partis avec détermination, ont connu l’appréhension, l’ennui, le découragement, la révolte, et continuent encore.
Ils sont encore loin de leur but. Mais ils ont appris beaucoup sur la nature humaine, youkai, sur eux-mêmes de façon personnelle et de façon réciproque. Par moment, ça leur a donné envie de s’entre-tuer. D’autres, renforcé un étrange esprit d’équipe.
À des milliers de kilomètres de chez soi, réaliser combien on tient à son partenaire. Peu importe dans quelle baraque miteuse on se trouve, pourvu qu’il soit là et en bonne santé… physique comme mentale.
Et toujours sans savoir ce qu’il y aura au bout de cette route, ni s’il y aura un voyage de retour pour tirer quelque chose de cette découverte inattendue…