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Titre : De la distance prise
Auteur :
malurette
Base : Le Prince Eric (tome 2)
Personnages/Couple : Christian d'Ancourt & Eric Jansen
Genre : gen-ish/léger drama
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Serge Dalens, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 2. Retour en arrière
Continuité/Spoil éventuel : tome 2
Nombre de mots : 700+
***
À peine le camp terminé, Eric, le prince Eric, est rentré au pays de toute urgence. La parenthèse était déjà refermée... Il a dû annuler tous ses projets personnels : la principauté passe d'abord.
Mais qu'il est douloureux d'avoir connu la solitude presque toute sa vie puis découvert l'amitié et en être à nouveau privé : maintenant il sait ce qu'il lui manquait, et pire encore, ce qu'il a perdu.
Il est forcé d'oublier cet été où il a vécu d'égal à égal parmi des scouts de son âge. Il lui faut rentrer dans le rang et endosser le manteau et la couronne. Avoir des pages et de fidèles alliés, ça ne comble pas entièrement sa solitude de sommet : il n'a plus de véritables amis.
Il essaie de les traiter d'égal à égal, ses préférés parmi les pages qu'on lui dépêche, et tant pis pour le protocole ! Il est encore si jeune, ne peut-on pas lui pardonner ce caprice ? Mais non, le monde autour ne l'entend pas de cette oreille. Ni l'intrusif conseiller Tadek ni les serviteurs ni les pages eux-mêmes qui n'arrivent pas à lui donner la familiarité qu'il souhaiterait...
La distance qu'affecte Eric à l'approche du couronnement étonne Christian. L'altesse ne s'abaissera donc plus à côtoyer de simples scouts ? Des roturiers ? Christian d'Ancourt descend d'une famille noble, de marquis, est-ce que ça ne compte pas ? A-t-il décidé d'enterrer si profondément le passé qui liait leurs ancêtres qu'il niera tout le reste ?
S'étant déjà abstenu de sortir de méchanceté sur lesquels ont battu qui parce que c'est simplement trop cruel, trop douloureux de repenser à cette antique histoire de traîtrise, Christian se reprend et refuse de penser ainsi. Les titres de noblesse ne devraient pas dicter qui se croit supérieur à qui. Ils sont tous frères, parmi les Loups, parmi les scouts du monde entier !
Il est terriblement vexé de voir qu'il n'est pas assez bien pour le prince Jansen.
Et Christian décide de s'accrocher au souvenir de leur conflit de loyauté et leur décision de choisir la confiance : il ne peut pas croire à un tel revirement chez Eric et veut comprendre ce qu'il lui arrive pour l'avoir à ce point chamboulé.
Il ne peut pas croire que son altesse là n'ait invité ses anciens camarades que pour décorer à la cérémonie de son couronnement, sans plus de sincérité. L'Eric qu'il connaît n'agirait jamais ainsi ! Alors soit il lui est arrivé quelque chose de terrible pour qu'il ait ainsi trahi son souvenir et ne soit plus lui... soit ça n'est tout simplement pas lui de toute façon. L'idée semble complètement folle, mais elle se confirme.
Christian aurait cru que lui sauver la vie à son tour renforcerait encore leurs liens... Hélas, même une fois restauré hélas, Eric ne sera plus jamais le même. Le poids des responsabilités écrase son insouciance et le devoir envers son pays passe avant tout le reste. Les scouts français se doivent de rentrer chez eux dès la fin de l'aventure ; qui sait quand et sous quel prétexte il pourra les faire revenir, lui qui ne peut plus quitter sa principauté comme bon lui semblerait ?
Il a sur place d'autres amis en la personne de ses pages les plus fidèles, mais ça n'est pas pareil.
Christian jaloux ne dira rien. Il rentre chez lui, dans sa troupe, avec sa patrouille, parmi ses camarades. Il retrouve le lycée et sa famille, sa vie ordinaire qui lui semble bien fade maintenant.
Il a rangé les fragments du bracelet et se persuade que cet été puis cet hiver n'étaient pas un rêve mais déjà un souvenir. Il se force à prendre cette rencontre comme une bénédiction qui lui donnera de la force, à essayer de ne pas en exiger plus, à accepter la séparation. Il faut qu'il sache attendre des prochaines rencontres en sachant bien qu'elles n'auront jamais la même intensité, enfin, continuer à aller de l'avant sans trop se replier sur ce passé chéri... mais que c'est difficile !
Auteur :
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Base : Le Prince Eric (tome 2)
Personnages/Couple : Christian d'Ancourt & Eric Jansen
Genre : gen-ish/léger drama
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Serge Dalens, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : 2. Retour en arrière
Continuité/Spoil éventuel : tome 2
Nombre de mots : 700+
À peine le camp terminé, Eric, le prince Eric, est rentré au pays de toute urgence. La parenthèse était déjà refermée... Il a dû annuler tous ses projets personnels : la principauté passe d'abord.
Mais qu'il est douloureux d'avoir connu la solitude presque toute sa vie puis découvert l'amitié et en être à nouveau privé : maintenant il sait ce qu'il lui manquait, et pire encore, ce qu'il a perdu.
Il est forcé d'oublier cet été où il a vécu d'égal à égal parmi des scouts de son âge. Il lui faut rentrer dans le rang et endosser le manteau et la couronne. Avoir des pages et de fidèles alliés, ça ne comble pas entièrement sa solitude de sommet : il n'a plus de véritables amis.
Il essaie de les traiter d'égal à égal, ses préférés parmi les pages qu'on lui dépêche, et tant pis pour le protocole ! Il est encore si jeune, ne peut-on pas lui pardonner ce caprice ? Mais non, le monde autour ne l'entend pas de cette oreille. Ni l'intrusif conseiller Tadek ni les serviteurs ni les pages eux-mêmes qui n'arrivent pas à lui donner la familiarité qu'il souhaiterait...
La distance qu'affecte Eric à l'approche du couronnement étonne Christian. L'altesse ne s'abaissera donc plus à côtoyer de simples scouts ? Des roturiers ? Christian d'Ancourt descend d'une famille noble, de marquis, est-ce que ça ne compte pas ? A-t-il décidé d'enterrer si profondément le passé qui liait leurs ancêtres qu'il niera tout le reste ?
S'étant déjà abstenu de sortir de méchanceté sur lesquels ont battu qui parce que c'est simplement trop cruel, trop douloureux de repenser à cette antique histoire de traîtrise, Christian se reprend et refuse de penser ainsi. Les titres de noblesse ne devraient pas dicter qui se croit supérieur à qui. Ils sont tous frères, parmi les Loups, parmi les scouts du monde entier !
Il est terriblement vexé de voir qu'il n'est pas assez bien pour le prince Jansen.
Et Christian décide de s'accrocher au souvenir de leur conflit de loyauté et leur décision de choisir la confiance : il ne peut pas croire à un tel revirement chez Eric et veut comprendre ce qu'il lui arrive pour l'avoir à ce point chamboulé.
Il ne peut pas croire que son altesse là n'ait invité ses anciens camarades que pour décorer à la cérémonie de son couronnement, sans plus de sincérité. L'Eric qu'il connaît n'agirait jamais ainsi ! Alors soit il lui est arrivé quelque chose de terrible pour qu'il ait ainsi trahi son souvenir et ne soit plus lui... soit ça n'est tout simplement pas lui de toute façon. L'idée semble complètement folle, mais elle se confirme.
Christian aurait cru que lui sauver la vie à son tour renforcerait encore leurs liens... Hélas, même une fois restauré hélas, Eric ne sera plus jamais le même. Le poids des responsabilités écrase son insouciance et le devoir envers son pays passe avant tout le reste. Les scouts français se doivent de rentrer chez eux dès la fin de l'aventure ; qui sait quand et sous quel prétexte il pourra les faire revenir, lui qui ne peut plus quitter sa principauté comme bon lui semblerait ?
Il a sur place d'autres amis en la personne de ses pages les plus fidèles, mais ça n'est pas pareil.
Christian jaloux ne dira rien. Il rentre chez lui, dans sa troupe, avec sa patrouille, parmi ses camarades. Il retrouve le lycée et sa famille, sa vie ordinaire qui lui semble bien fade maintenant.
Il a rangé les fragments du bracelet et se persuade que cet été puis cet hiver n'étaient pas un rêve mais déjà un souvenir. Il se force à prendre cette rencontre comme une bénédiction qui lui donnera de la force, à essayer de ne pas en exiger plus, à accepter la séparation. Il faut qu'il sache attendre des prochaines rencontres en sachant bien qu'elles n'auront jamais la même intensité, enfin, continuer à aller de l'avant sans trop se replier sur ce passé chéri... mais que c'est difficile !