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Titre : Un corsage orange à rayures noires
Auteur :
malurette
Base : Yoko Tsuno
Personnages/Couple : Ingrid Hallberg & Yoko Tsuno
Genre : gen-ish/un peu dorky
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Roger Leloup, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "a garment" pour
ladiesbingo (un vêtement)
Continuité/Spoil éventuel : L'Orgue du Diable / La Forge de Vulcain
Nombre de mots : 5 x 100comme les rayures du corsage i'm suck a dork
**
Même après l'avoir soigneusement lavée, Ingrid n'a plus jamais remis la robe qu'elle portait quand elle a rencontré Yoko. Parce que c'était plutôt la robe qu'elle portait quand elle se rendait à l'enterrement de son père, que son assassin l'a droguée et jetée à l'eau et bien manqué de la noyer.
Rentrée chez elle dans des circonstances troublantes, elle aurait voulu pouvoir se changer immédiatement. Entre mettre en fuite un intrus, récupérer le message d'adieu de son père, se précipiter sur le dernier travail qu'il avait laissé pour tenter de comprendre un peu où il en était avant sa mort.
*
Le temps passé et l'effort fourni avaient permis de sécher leurs vêtements trempés de l'eau du Rhin. N'être plus humide, mais se sentir toujours sale, n'était pas agréable et elle avait vraiment besoin d'une douche. Elle offrit à Yoko d'en prendre une également, et lui ouvrit ses placards pour lui prêter la tenue de rechange de son choix. Ça lui semblait couler de source !
Deux heures plus tôt, elle ne la connaissait pas, mais sauver quelqu'un de la noyade, lui faire du bouche-à-bouche et lui apporter son aide inconditionnelle dans une douloureuse épreuve, ça créait rapidement une certain intimité.
*
Quelques jours plus tard, après avoir fait toute la lumière sur cette triste affaire qui n'éclatera pourtant pas au grand jour, Ingrid préfère laisser Yoko garder cette tenue.
Qu'elle soit passée à son tour dans le Rhin, et qu'elle l'ait vue portée par une autre, fait qu'elle ne la considère plus vraiment sienne. Et puis Yoko la portait si bien, elle lui allait mieux qu'à elle ! Elle se l'était parfaitement appropriée.
Aucun cadeau ne serait à la hauteur du service rendu, mais la voir partir en gardant quelque chose d'elle, chargé de familiarité, portait au moins une symbolique réconfortante.
**
Quelques semaines après leur aventure, Yoko chérit cette tenue offerte par Ingrid et la porte souvent. Jusqu'au jour où elle accroche accidentellement la manche et provoque une déchirure. Quelle catastrophe ! Si c'était juste son propre vêtement, la maladresse l'ennuierait mais elle le jetterait sans beaucoup d'états d'âme, mais celui-ci porte une attache sentimentale et elle ne peut s'y résoudre.
Ça lui semble bien un peu exagéré de réagir ainsi, et elle n'a jamais été très intéressée par ce genre de travaux, mais elle en a appris les bases à l'école autrefois, elle est minutieuse et habile de ses mains.
*
C'est donc possible ! Avec des lignes soigneusement tirées, ça n'est pas bien sorcier d'achever de découper la manche abîmée, de mettre la deuxième à la même longueur, précisément, et de pratiquer un ourlet.
Elle le coud à petits points aussi serrés qu'elle peut, et obtient à la fin un tee-shirt court, comme si ç'avait été prévu depuis le début.
Même si elle l'a sauvé, elle se sent un peu coupable quand même d'avoir dû le modifier. Elle espère que si elle venait à l'apprendre un jour, Ingrid ne sera pas vexée de ce qu'elle a fait subir à son cadeau.
Auteur :
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Base : Yoko Tsuno
Personnages/Couple : Ingrid Hallberg & Yoko Tsuno
Genre : gen-ish/un peu dorky
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Roger Leloup, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "a garment" pour
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Continuité/Spoil éventuel : L'Orgue du Diable / La Forge de Vulcain
Nombre de mots : 5 x 100
Même après l'avoir soigneusement lavée, Ingrid n'a plus jamais remis la robe qu'elle portait quand elle a rencontré Yoko. Parce que c'était plutôt la robe qu'elle portait quand elle se rendait à l'enterrement de son père, que son assassin l'a droguée et jetée à l'eau et bien manqué de la noyer.
Rentrée chez elle dans des circonstances troublantes, elle aurait voulu pouvoir se changer immédiatement. Entre mettre en fuite un intrus, récupérer le message d'adieu de son père, se précipiter sur le dernier travail qu'il avait laissé pour tenter de comprendre un peu où il en était avant sa mort.
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Le temps passé et l'effort fourni avaient permis de sécher leurs vêtements trempés de l'eau du Rhin. N'être plus humide, mais se sentir toujours sale, n'était pas agréable et elle avait vraiment besoin d'une douche. Elle offrit à Yoko d'en prendre une également, et lui ouvrit ses placards pour lui prêter la tenue de rechange de son choix. Ça lui semblait couler de source !
Deux heures plus tôt, elle ne la connaissait pas, mais sauver quelqu'un de la noyade, lui faire du bouche-à-bouche et lui apporter son aide inconditionnelle dans une douloureuse épreuve, ça créait rapidement une certain intimité.
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Quelques jours plus tard, après avoir fait toute la lumière sur cette triste affaire qui n'éclatera pourtant pas au grand jour, Ingrid préfère laisser Yoko garder cette tenue.
Qu'elle soit passée à son tour dans le Rhin, et qu'elle l'ait vue portée par une autre, fait qu'elle ne la considère plus vraiment sienne. Et puis Yoko la portait si bien, elle lui allait mieux qu'à elle ! Elle se l'était parfaitement appropriée.
Aucun cadeau ne serait à la hauteur du service rendu, mais la voir partir en gardant quelque chose d'elle, chargé de familiarité, portait au moins une symbolique réconfortante.
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Quelques semaines après leur aventure, Yoko chérit cette tenue offerte par Ingrid et la porte souvent. Jusqu'au jour où elle accroche accidentellement la manche et provoque une déchirure. Quelle catastrophe ! Si c'était juste son propre vêtement, la maladresse l'ennuierait mais elle le jetterait sans beaucoup d'états d'âme, mais celui-ci porte une attache sentimentale et elle ne peut s'y résoudre.
Ça lui semble bien un peu exagéré de réagir ainsi, et elle n'a jamais été très intéressée par ce genre de travaux, mais elle en a appris les bases à l'école autrefois, elle est minutieuse et habile de ses mains.
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C'est donc possible ! Avec des lignes soigneusement tirées, ça n'est pas bien sorcier d'achever de découper la manche abîmée, de mettre la deuxième à la même longueur, précisément, et de pratiquer un ourlet.
Elle le coud à petits points aussi serrés qu'elle peut, et obtient à la fin un tee-shirt court, comme si ç'avait été prévu depuis le début.
Même si elle l'a sauvé, elle se sent un peu coupable quand même d'avoir dû le modifier. Elle espère que si elle venait à l'apprendre un jour, Ingrid ne sera pas vexée de ce qu'elle a fait subir à son cadeau.