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Titre : Leur petit coin de monde
Auteur :
malurette
Base : Seuls
Personnages : Leïla, Zoé, Edwige
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Velhman & Gazotti ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "personal space" pour
ladiesbingo
Continuité/Spoil éventuel : 2ème cycle
Nombre de mots :
***
Suite à la débâcle du Clan du Requin et la fin affreuse de Saul, le petit groupe décide de retourner à Fortville. D’une part, ils ne pouvaient pas rester là, d’une autre Yvan commençait à se souvenir de quelque chose sur la nuit de la Disparition et avait besoin de savoir quoi exactement.
Ils emmènent des enfants du Clan du Requin au passage. Sans Saul ceux qui restent sont tous un peu perdus mais Dodji n’a absolument aucune envie d’être leur chef et Leïla est d’avis de les laisser apprendre à se débrouiller seuls, à penser par eux-mêmes.
Elle est plus que d’accord pour emmener Zoé : elle ne peut pas la laisser là. Et elle si emmène Zoé, alors Boris part avec elle. Et Anton aussi, bien sûr qu’ils l’emmènent. Et non, pas à cause de ces histoires de mariage à la con : parce que même après la disparition de Saul les dégâts qu’il a fait à son soi-disant Clan ne vont pas s’effacer comme ça. Alors Anton aussi.
Et puis Sélène et Alexandre demandent à les accompagner, et Edwige, et Betty, et la petite Ajza dont personne n’a l’air de vouloir… tous les exclus du Clan. Yvan flippe un peu et voit venir le moment où tout le monde va vouloir venir avec, mais en fait non. Ils s’en tiennent là. Heureusement, parce que Terry proteste qu’y a pas la place dans le bus et qu’il ne veut pas se pousser.
Leïla recompte les places, calcule rapidement qu’avec la masse du bus lui-même comparée aux poids plume des enfants ajoutés, ça ne fera pas grande différence à conduire. Tant qu’ils trouvent de l’essence en route…
Bref. De fil en aiguille, leurs effectifs ont doublé. Ça n’est pas la place qui manque à Fortville pour installer tout ce petit monde, mais pour arriver à vivre ensemble il faut quand même définir des règles, des rôles. Là encore, c’est Leïla qui insiste. Dodji est partisan de « laissez faire, je reste dans mon coin, faites-en autant » mais il faut voir le côté pratique.
Parmi les nouveaux effectifs il n’y a quand même pas que des boulets, et ils avaient leurs propres cas sociaux avant ça, après tout.
Pendant que les garçons sillonnent la ville à la recherche de la voiture des parents d’Yvan, c’est Leïla qui prend les choses en main pour améliorer leurs installations. Ça prend du temps, dans les deux cas. Au bout de plusieurs expéditions infructueuses Yvan se demande si vraiment il n’a pas rêvé tout ça : la ville n’est pas si grande et les véhicules ne bougent pas tous seuls, quand même ?
Leïla le laisse gamberger, elle n’y peut rien. Elle laisse ce problème là à Dodji ; elle a assez à faire avec Zoé donc, et Edwige aussi qui a besoin d’être encadrée et c’est tombé sur elle. Pas juste parce que soi-disant entre filles on s’entendrait mieux mais parce qu’elle est assez calme, posée et raisonnée pour lui faire face.
Chacun a sa place, ses utilités, ses difficultés mais tous ensemble, leur petit clan ne marche pas trop mal et elle a plutôt de quoi être fière d’elle… d’eux tous. Les tâches assignées en fonction des affinités et des capacités de chacun et chacune – les catalogues débiles et les vieux préjugés de Saul peuvent rester au fond de la piscine. Elle note d’apprendre à Zoé à conduire le bus quand elles auront un peu de temps. Elle est bien étonnée – et elle ne sait pas si elle doit être flattée - d’apprendre qu’elle a effectivement une influence positive sur Edwige. Elle ne la connaît pas depuis assez longtemps pour voir une différence.
Est-ce qu’elle va oser le dire ? Préjugés ou pas, elle est contente d’avoir au moins une autre amie dans le groupe que Camille qui est un peu jeune et mièvre à son goût ; d’autres filles avec qui justement Camille pourra copiner. Elle ne va pas être jalouse si jamais Zoé s’entend mieux avec Camille qu’elle au final, hein.
Sauf que non ; Zoé continue à la prendre pour modèle. C’est flatteur encore. Et en s’organisant bien, petit à petit, ils investissent le quartier, définissent des espaces – chacun a sa chambre, ou on peut choisir de partager quand ils ont besoin d’une présence pour se rassurer ; des lieux de vie commune, des endroits calmes où se retirer – bon sang Edwige va te défouler ailleurs à l’extérieur pas dans notre espace de vie ! La petite ferme des animaux, un carré de potager, un vrai atelier… Ça marche bien, dites.
Allez. Demain elle donne à Zoé sa première leçon de conduite.
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Base : Seuls
Personnages : Leïla, Zoé, Edwige
Genre : gen
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Velhman & Gazotti ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : "personal space" pour
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Continuité/Spoil éventuel : 2ème cycle
Nombre de mots :
Suite à la débâcle du Clan du Requin et la fin affreuse de Saul, le petit groupe décide de retourner à Fortville. D’une part, ils ne pouvaient pas rester là, d’une autre Yvan commençait à se souvenir de quelque chose sur la nuit de la Disparition et avait besoin de savoir quoi exactement.
Ils emmènent des enfants du Clan du Requin au passage. Sans Saul ceux qui restent sont tous un peu perdus mais Dodji n’a absolument aucune envie d’être leur chef et Leïla est d’avis de les laisser apprendre à se débrouiller seuls, à penser par eux-mêmes.
Elle est plus que d’accord pour emmener Zoé : elle ne peut pas la laisser là. Et elle si emmène Zoé, alors Boris part avec elle. Et Anton aussi, bien sûr qu’ils l’emmènent. Et non, pas à cause de ces histoires de mariage à la con : parce que même après la disparition de Saul les dégâts qu’il a fait à son soi-disant Clan ne vont pas s’effacer comme ça. Alors Anton aussi.
Et puis Sélène et Alexandre demandent à les accompagner, et Edwige, et Betty, et la petite Ajza dont personne n’a l’air de vouloir… tous les exclus du Clan. Yvan flippe un peu et voit venir le moment où tout le monde va vouloir venir avec, mais en fait non. Ils s’en tiennent là. Heureusement, parce que Terry proteste qu’y a pas la place dans le bus et qu’il ne veut pas se pousser.
Leïla recompte les places, calcule rapidement qu’avec la masse du bus lui-même comparée aux poids plume des enfants ajoutés, ça ne fera pas grande différence à conduire. Tant qu’ils trouvent de l’essence en route…
Bref. De fil en aiguille, leurs effectifs ont doublé. Ça n’est pas la place qui manque à Fortville pour installer tout ce petit monde, mais pour arriver à vivre ensemble il faut quand même définir des règles, des rôles. Là encore, c’est Leïla qui insiste. Dodji est partisan de « laissez faire, je reste dans mon coin, faites-en autant » mais il faut voir le côté pratique.
Parmi les nouveaux effectifs il n’y a quand même pas que des boulets, et ils avaient leurs propres cas sociaux avant ça, après tout.
Pendant que les garçons sillonnent la ville à la recherche de la voiture des parents d’Yvan, c’est Leïla qui prend les choses en main pour améliorer leurs installations. Ça prend du temps, dans les deux cas. Au bout de plusieurs expéditions infructueuses Yvan se demande si vraiment il n’a pas rêvé tout ça : la ville n’est pas si grande et les véhicules ne bougent pas tous seuls, quand même ?
Leïla le laisse gamberger, elle n’y peut rien. Elle laisse ce problème là à Dodji ; elle a assez à faire avec Zoé donc, et Edwige aussi qui a besoin d’être encadrée et c’est tombé sur elle. Pas juste parce que soi-disant entre filles on s’entendrait mieux mais parce qu’elle est assez calme, posée et raisonnée pour lui faire face.
Chacun a sa place, ses utilités, ses difficultés mais tous ensemble, leur petit clan ne marche pas trop mal et elle a plutôt de quoi être fière d’elle… d’eux tous. Les tâches assignées en fonction des affinités et des capacités de chacun et chacune – les catalogues débiles et les vieux préjugés de Saul peuvent rester au fond de la piscine. Elle note d’apprendre à Zoé à conduire le bus quand elles auront un peu de temps. Elle est bien étonnée – et elle ne sait pas si elle doit être flattée - d’apprendre qu’elle a effectivement une influence positive sur Edwige. Elle ne la connaît pas depuis assez longtemps pour voir une différence.
Est-ce qu’elle va oser le dire ? Préjugés ou pas, elle est contente d’avoir au moins une autre amie dans le groupe que Camille qui est un peu jeune et mièvre à son goût ; d’autres filles avec qui justement Camille pourra copiner. Elle ne va pas être jalouse si jamais Zoé s’entend mieux avec Camille qu’elle au final, hein.
Sauf que non ; Zoé continue à la prendre pour modèle. C’est flatteur encore. Et en s’organisant bien, petit à petit, ils investissent le quartier, définissent des espaces – chacun a sa chambre, ou on peut choisir de partager quand ils ont besoin d’une présence pour se rassurer ; des lieux de vie commune, des endroits calmes où se retirer – bon sang Edwige va te défouler ailleurs à l’extérieur pas dans notre espace de vie ! La petite ferme des animaux, un carré de potager, un vrai atelier… Ça marche bien, dites.
Allez. Demain elle donne à Zoé sa première leçon de conduite.