[fanfic] FMA – Becky & Riza – PG | Toutes les tailles et toutes les formes

[malurette]

Titre : Toutes les tailles et toutes les formes
Auteur : malurette
Base : FullMetal Alchemist, manga
Personnages : Rebecca Catalina & Riza Hawkeye
Genre : gen-ish
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété d'Arakawa Hiromu, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème : «co workers» pour ladiesbingo (coéquipier/ères)
Continuité/Spoil éventuel :
Nombre de mots :

***
À en croire le Lieutenant Rebecca Catalina qui n'en fait même pas partie elle-même, l'équipe personnelle du Colonel Mustang est juste idéale. "Vise un peu ça ! dit-elle, des gars de toutes les tailles de toutes les formes et de tous les styles : il y en a pour tous les goûts - à condition de goûter les mecs bien sûr, et si on ne goûte que les filles, ben, zut, dommage. Ou si on n'a absolument aucun goût..."
Riza Hawkeye n'est pas sûre de si Becky la taquine ou parle uniquement pour elle-même.
Quel dommage d'ailleurs qu'après l'Académie militaire elles ne soient pas restées ensemble : elles formaient le meilleur duo possible ! Très efficaces, l'une autant que l'autre déjà séparément, et encore plus quand elles travaillaient en tandem. Ça fonctionnait si bien... Trop bien peut-être ? au point que les grands chefs décident de les séparer et les envoyer dans des unités différences pour répartir leurs forces et équilibrer les choses. Une chance qu'elles soient si efficaces qu'elles puissent s'adapter facilement à n'importe quelle équipe où elles se retrouvent affectées, d'ailleurs.
Et Becky n'est pas du genre à dire du mal de ses propres coéquipiers, ça n'est pas qu'ils soient bêtes ou moches ou mal dégrossis ; ils sont... terriblement banals et quand on a placé la barre trop haut ils ne sont clairement pas comparables aux Roy’s Boys, comme elles surnomme...
"Allez, sérieusement, continue Becky, tout le monde sait que notre Riza préférée est entièrement dévouée à son Colonel Mustang et n'accorde pas un regard au moindre autre mec." De toute façon, ça ne serait pas professionnel du tout ; elle n'irait jamais chercher l'amour dans sa propre équipe. Si elle était intéressée, elle irait voir ailleurs, n'importe où hors de son cercle professionnel immédiat. Mais justement non, elle n'est de toute façon pas intéressée. Le travail avant tout, elle n'a pas le temps pour l'amour.
Et il y a le fait que Mustang lui-même est venu chercher Riza, qu'il la voulait spécifiquement, absolument, dans son équipe. Il y a quelque chose là-dessous même s'ils ne montreront jamais quoi exactement au grand jour. Si vous demandez son avis à Becky, c'est du gaspillage pour sa chère Riza, un type pareil. Elle pourrait viser tellement mieux !
"Ça n'est pas l'homme, insiste Riza, c'est sa vision. Je la partager. Et je suis la seule à pouvoir le garder sur le droit chemin."
Becky n'est pas entièrement convaincue : il y a encore quelque chose d'autre, mais elle ne va pas la traiter de menteuse, elle ne va pas accuser sa meilleure amie de ne pas lui faire confiance. Riza a ses raisons et Becky n'insiste pas.
"Bah. Mais comme moi je ne fais pas partie de cette équipe, il n'y aura pas de problème si je veux m'acoquiner avec l'un d'eux, hein !"
"...À moins qu'eux ne soient pas intéressés ? Est-ce que ton Roy Boy serait fichu de ne s'entourer de mecs que gays pour éviter toute compétition ?”
"Ça ne me regarde pas. Mais certains d'entre eux risquent de ne pas être intéressés, effectivement.
"Ah, zut."
"Et ça ne me regarde pas non plus mais l'un d'eux au moins pourrait quand même être très intéressé.
"Allons donc, dis-m'en plus..?"
"Mais as-tu envisagé que peut-être, ils donnent l'air d'être, ah, comment dis-tu déjà ? idéaux, parce que tu ne les connais pas réellement, tu ne vois que les apparences et pas les défauts qui te sauteraient aux yeux si tu avais à les supporter pour de vrai ?"
Ça n'est pas qu'elle tienne à rabaisser ses coéquipiers non plus, Riza les aime beaucoup, mais, ils ont humais eux aussi après tout...
"Moui. Mais si j'ai mis la barre trop haut, heh ben, je vais l'abaisser jusqu'à me contenter de "ils sont humains", hein. Ça me va."