[fanfic] LastMan – Marianne & Howard – PG | Un bras de métal

[malurette]

Titre : Un bras de métal
Auteur : malurette
Base : LastMan
Personnages : Marianne Velba & Howard McKenzie
Genre :
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Balak, Vivès, Perrin etc ; je ne cherche pas à me faire de sous avec.

Thème : "un membre cassé" pour horrible_bingo
Continuité/Spoil éventuel : tome 10
Nombre de mots : 600

***
Marianne n’avait pas d’animosité particulière envers les iguanes, même les iguanes noirs qu’on dit si dangereux, puisque la légende au couvent disait que l’un d’eux l’avaient protégée toute bébé plutôt que le croquer. Mais elle a déjà été témoin d’attaques alors quand, troublée dans sa méditation par un raffut inhabituel elle en aperçoit un s’acharner sur une forme humaine, elle n’hésite pas un seul instant et fonce.
Pour la seconde fois elle sort vivante d’une rencontre avec un iguane noire, et victorieuse en prime, en ayant sauvé quelqu’un d’autre. La bête mise en fuite, ne pouvant soigner efficacement ses blessures sur place, elle traîne chez elle le jeune homme accidenté en veillant à ne rien aggraver.
Elle le dévêt, elle lave et panse ses plaies avec soin. Le sable du désert, en soi, ça ne fait pas du bien, et la salive d’un iguane noir, ça a tendance à infecter vilainement les blessures.
Cependant quand elle veut détacher l’armure qui recouvre son bras tout vient d’un coup et le membre entier lui reste entre les mains. L’espace de quelques secondes elle se fait très peur : s’il faut qu’elle gère une amputation… mais dessous le moignon est propre, cicatrisé, ancien même. Il n’y a rien à faire là, en fait. Elle se concentre donc sur le reste, sur ce qu’elle sait faire : chercher des fractures, elle ne trouve rien ; des luxations, il faudra attendre qu’il reprenne conscience pour être pleinement sûr.
Elle est rassurée : pour l’instant il semble stable et pense qu’il se remettra bien. Elle va juste surveiller ce coup à la tête. En attendant, intriguée, elle se penche sur le bras de métal. La plaque extérieure est déformée là où il a été mordu par les puissantes mâchoires et les dents aiguisées de l’iguane noir. Si ç’avait été un membre de chair la bête aurait broyé l’os et déchiqueté les muscles de façon irrécupérable. Marianne peut réduire une fracture et suturer une plaie, mais ça… ça ne pardonne pas. Il aurait perdu son bras à coup sûr. Enfin, c’est apparemment déjà fait !
C’est incroyable, d’ailleurs, la façon dont il est ainsi remplacé… tellement intrigant, fascinant même, qu’elle s’absorbe dans l’observation du faux bras de métal au lieu de surveiller son patient de près.
Quand il reprend conscience, heureusement, il lui semble parfaitement cohérent. Il ne devrait pas garder de séquelles du choc reçu. Il coopère même pleinement avec ses interrogations. Maintenant qu’elle peut s’assurer qu’effectivement il n’a rien d’autre de cassé, rien de trop sérieux ni de durable dans ses multiples contusions, puisqu’il a l’air tout prêt à en parler, elle en profite.
Il lui explique autant qu’il peut les mécanismes qui imitent les mouvements naturels. Plus tard, quand il est suffisamment remis, il lui demande des outils pour tester les articulations abîmés, les réparer et les replacer : ouf, rien n’est définitivement détruit. Ça peut encore servir. À mesure qu’il travaille dessus, il lui montre comment, il lui explique… tant de choses !
Il ne saurait pas fabriquer une autre de ces prothèses à partir de rien, ou alors tellement plus basique. Celle-ci remplace presque parfaitement la mobilité de son bras perdu, mais pas les sensations. Il est capable d’un peu de maintenance dessus mais pas de réparations plus poussées, et même si, il ne croit pas que les outils nécessaires existent par ici, mais il demande à voir justement. Si elle tombait en panne, désormais, il faudrait qu’il apprenne à s’en passer…
Heureusement, justement, qu’elle n’a pas été entièrement disloquée. Et elle l’aidera à en prendre soin désormais, propose-elle.