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Titre : Trop tard trop tard trop tard
Auteur :
malurette
Base : Oniisama e... (Très Cher Frère)
Personnages/Couple : Ichinomiya Fukiko & Asaka Rei
Genre : tragédie
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété d'Ikeda Riyoko, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « regrets » pour
horrible_bingo
Continuité/Spoil éventuel : fin de série
Nombre de mots : 500+
***
Rei a aimé Fukiko de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force. Elle l'a chérie, l'a adorée, lui a adressé même bien trop d'amour, dont Fukiko n'avait plus voulu.
Fukiko se sentait trop coupable de leur amourette d'enfants, et la façon excessivement tragique dont elle y a mis fin. Elle pensait que la maturité exigeait qu'elle s'éloigne d'elle, et puis, elle rêvait à son propre amour impossible envers le souvenir, le fantasme de Henmi.
(Que savait-elle réellement de lui ? Presque rien. Il était un idéal. Encore plus que elle pour Rei.)
Effrayée par la violence des sentiments de Rei, elle a répondu avec encore plus de violence.
Elle aimait cependant sentir le pouvoir qu'elle avait sur elle, à travers cet amour. Elle s'en horrifie maintenant. De nouveau, elle a réagi de manière excessive.
Elle essaie de se souvenir qu'au début, quand elles se sont connues, quand elles étaient jeunes et encore innocentes, elle l'a aimée en retour. Elle se souvient que Rei l'aimait avant tout pour ce qu'elle était, qu'elle la connaissait, qu'elle savait, et qu'elle ne s'en horrifiait pas.
Elle essaie de respecter sa dévotion à son égard, de s'en sentir de nouveau flattée, alors qu'elle a appris depuis combien elle n'en était pas réellement digne, qu'elle en a voulu à Rei de la garder sur ce piédestal alors qu'un autre ne la voyait même pas.
Elle regrette, elle regrette tellement de l'avoir encouragée et moquée à la fois dans cette dévotion ! Elle regrette de ne pas l'avoir mieux gérée, de ne pas l'avoir acceptée, de ne pas avoir su la canaliser et la faire mourir gentiment, l'aider à revenir à des relations meilleures ; sœurs ou amies malgré leur différence de classe...
Elle n'ose toujours pas penser, qu'elle aurait pu l'aimer d'amour, profiter de ce qu'elle lui offrait.
Et c'est impossible maintenant, il est trop tard.
Elle se ferait tellement plus de mal, oh, de vouloir trop tard ce qu'elle pouvait réellement avoir et qu'elle ne pourra plus...
Elle se retrouve seule à la certitude de n'avoir été ni une sœur ni une amante convenable et même pas un modèle.
(Elle n'a pas encore pleinement réalisé qu'elle n'était pas encore une adulte à part entière, qu'elle n'avait jamais été préparée à de tels sentiments, qu'elle ne pouvait pas inventer seule comment y faire face ni en prendre toute la responsabilité ! Leur famille, leur école, a échoué tout autant si pas encore plus qu'elles.)
Quelque chose lui dit, qu'elle ne pourra jamais le repousser, que quels qu'aient été les choix que Rei a fait elle-même, en toute conscience, et qu'elle devrait respecter sa volonté même si ces choix étaient mauvaise, c'est sa faute. Qu'elle a contribué à la rendre si malheureuse, désespérée, qu'elle a ruiné son cœur, sa santé, sa vie.
Elle ne trouve aucun réconfort face à cela. Elle espère, à peine, que Rei avait réellement trouvé la force de passer outre, de vouloir l'oublier, de chercher le bonheur avec une autre, même s'il était déjà trop tard ; qu'elle n'a pas fait exprès, et que quand c'est arrivé brusquement elle n'a pas senti, elle n'a pas eu le temps de se rendre compte, d'avoir peur, de se révolter inutilement ; qu'elle était réellement heureuse...
Auteur :
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Base : Oniisama e... (Très Cher Frère)
Personnages/Couple : Ichinomiya Fukiko & Asaka Rei
Genre : tragédie
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété d'Ikeda Riyoko, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « regrets » pour
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Continuité/Spoil éventuel : fin de série
Nombre de mots : 500+
Rei a aimé Fukiko de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force. Elle l'a chérie, l'a adorée, lui a adressé même bien trop d'amour, dont Fukiko n'avait plus voulu.
Fukiko se sentait trop coupable de leur amourette d'enfants, et la façon excessivement tragique dont elle y a mis fin. Elle pensait que la maturité exigeait qu'elle s'éloigne d'elle, et puis, elle rêvait à son propre amour impossible envers le souvenir, le fantasme de Henmi.
(Que savait-elle réellement de lui ? Presque rien. Il était un idéal. Encore plus que elle pour Rei.)
Effrayée par la violence des sentiments de Rei, elle a répondu avec encore plus de violence.
Elle aimait cependant sentir le pouvoir qu'elle avait sur elle, à travers cet amour. Elle s'en horrifie maintenant. De nouveau, elle a réagi de manière excessive.
Elle essaie de se souvenir qu'au début, quand elles se sont connues, quand elles étaient jeunes et encore innocentes, elle l'a aimée en retour. Elle se souvient que Rei l'aimait avant tout pour ce qu'elle était, qu'elle la connaissait, qu'elle savait, et qu'elle ne s'en horrifiait pas.
Elle essaie de respecter sa dévotion à son égard, de s'en sentir de nouveau flattée, alors qu'elle a appris depuis combien elle n'en était pas réellement digne, qu'elle en a voulu à Rei de la garder sur ce piédestal alors qu'un autre ne la voyait même pas.
Elle regrette, elle regrette tellement de l'avoir encouragée et moquée à la fois dans cette dévotion ! Elle regrette de ne pas l'avoir mieux gérée, de ne pas l'avoir acceptée, de ne pas avoir su la canaliser et la faire mourir gentiment, l'aider à revenir à des relations meilleures ; sœurs ou amies malgré leur différence de classe...
Elle n'ose toujours pas penser, qu'elle aurait pu l'aimer d'amour, profiter de ce qu'elle lui offrait.
Et c'est impossible maintenant, il est trop tard.
Elle se ferait tellement plus de mal, oh, de vouloir trop tard ce qu'elle pouvait réellement avoir et qu'elle ne pourra plus...
Elle se retrouve seule à la certitude de n'avoir été ni une sœur ni une amante convenable et même pas un modèle.
(Elle n'a pas encore pleinement réalisé qu'elle n'était pas encore une adulte à part entière, qu'elle n'avait jamais été préparée à de tels sentiments, qu'elle ne pouvait pas inventer seule comment y faire face ni en prendre toute la responsabilité ! Leur famille, leur école, a échoué tout autant si pas encore plus qu'elles.)
Quelque chose lui dit, qu'elle ne pourra jamais le repousser, que quels qu'aient été les choix que Rei a fait elle-même, en toute conscience, et qu'elle devrait respecter sa volonté même si ces choix étaient mauvaise, c'est sa faute. Qu'elle a contribué à la rendre si malheureuse, désespérée, qu'elle a ruiné son cœur, sa santé, sa vie.
Elle ne trouve aucun réconfort face à cela. Elle espère, à peine, que Rei avait réellement trouvé la force de passer outre, de vouloir l'oublier, de chercher le bonheur avec une autre, même s'il était déjà trop tard ; qu'elle n'a pas fait exprès, et que quand c'est arrivé brusquement elle n'a pas senti, elle n'a pas eu le temps de se rendre compte, d'avoir peur, de se révolter inutilement ; qu'elle était réellement heureuse...