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glyficTitre : On en meurt encore
Auteur :malurette
Base : Maité Coiffure
Personnage/Couple : "Fifi" Philippe Loisel(/Manfred)
Genre : triste
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Marie-Aude Murail, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : journée mondiale de lutte contre le SIDA
Note : je ne sais pas quel préjugé est à l'œuvre ici, en fait il n'est mentionné nulle part dans le livre de quoi est mort Manfred et quel traitement il avait arrêté de suivre
Nombre de mots : 200
***
On meurt toujours du sida, aujourd’hui encore. À plus petit feu qu’au début de l’épidémie, en meilleure santé globale avant un déclin plus tardif et plus long, et ça ne sont plus juste les pédés qui en meurent – le virus s’est démocratisé. Mais on en meurt toujours, dans toutes les couches de la société, de tous les horizons, de toutes les orientations, et l’amour de Philippe parmi ses nombreuses. Manfred, après de longues années, va y passer aussi.
Il y a des traitements, oui, pour prolonger ainsi vie puis agonie, mais aucune guérison. La certitude de la mort est toujours là, l’incertitude de quand et comment également.
Il croyait être prêt, depuis la première découverte de sa positivité ; il ne l’est pas.
Manfred aurait pu mourir de n’importe quoi d’autre, un cancer quelconque, une bouffée suicidaire, une saleté auto-immune, une insuffisance cardiaque, que sait-il encore, et c’est ça qu’il a quand même attrapé et.
Manfred ne voulait pas que ça définisse toute sa vie, ni même sa mort quand le moment viendrait, mais ça a quand même porté une ombre sur toute leur relation, cette attente indéfinie de sa propre finalité…
Et Philippe s’étonne, du soulagement qui accompagne les regrets.
Auteur :
maluretteBase : Maité Coiffure
Personnage/Couple : "Fifi" Philippe Loisel(/Manfred)
Genre : triste
Gradation : PG / K+
Disclaimer : propriété de Marie-Aude Murail, je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Prompt : journée mondiale de lutte contre le SIDA
Note : je ne sais pas quel préjugé est à l'œuvre ici, en fait il n'est mentionné nulle part dans le livre de quoi est mort Manfred et quel traitement il avait arrêté de suivre
Nombre de mots : 200
On meurt toujours du sida, aujourd’hui encore. À plus petit feu qu’au début de l’épidémie, en meilleure santé globale avant un déclin plus tardif et plus long, et ça ne sont plus juste les pédés qui en meurent – le virus s’est démocratisé. Mais on en meurt toujours, dans toutes les couches de la société, de tous les horizons, de toutes les orientations, et l’amour de Philippe parmi ses nombreuses. Manfred, après de longues années, va y passer aussi.
Il y a des traitements, oui, pour prolonger ainsi vie puis agonie, mais aucune guérison. La certitude de la mort est toujours là, l’incertitude de quand et comment également.
Il croyait être prêt, depuis la première découverte de sa positivité ; il ne l’est pas.
Manfred aurait pu mourir de n’importe quoi d’autre, un cancer quelconque, une bouffée suicidaire, une saleté auto-immune, une insuffisance cardiaque, que sait-il encore, et c’est ça qu’il a quand même attrapé et.
Manfred ne voulait pas que ça définisse toute sa vie, ni même sa mort quand le moment viendrait, mais ça a quand même porté une ombre sur toute leur relation, cette attente indéfinie de sa propre finalité…
Et Philippe s’étonne, du soulagement qui accompagne les regrets.
