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Titre : Si tu m'aimes encore
Auteur :
malurette
Base : Shôjo Kakumei Utena
Personnages/Couple : Shiori/Juri
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Be-Papas, Ikuhara, Saitô ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : Journée Internationale du Femslash
Continuité/Spoil éventuel : fin de série
Nombre de mots : ~400
***
Il lui en faut, du temps et des efforts sur elle-même, avant d’accepter qu’elle aime Juri. Pour elle-même, au-delà du pouvoir que leur relation leur apporte. Qu’elle l’aime depuis longtemps.
Juri l’a aimée d’abord. C’est parce qu’elle se sentait tellement dans son ombre qu’elle a commencé à chercher à briller de n’importe quelle façon ; parce qu’elle ne se sentait pas à la hauteur et que ça la faisait souffrir, qu’elle a bêtement voulu la blesser en retour. Et sa réaction n’aurait pas été aussi extrême si Juri ne lui importait pas tant en premier lieu.
C’était son amie, sa meilleure amie, elle l’admirait tellement et voulait être à ses côtés avant tout, avant de vouloir être son égale, avant de croire qu’elle ne pourrait jamais.
Juri l’aime telle qu’elle est, avec ses défauts, sa méchanceté, ses peurs et ses angoisses, et qu’est-ce que c’est difficile d’accepter ça ! Qu’elle l’aime, et que ça n’est pas de la générosité, ni de la pitié, ni une façon de plus de lui être supérieure. Que ça n’est pas une sorte de faiblesse.
Shiori se déteste elle-même. Il faudrait être sacrément tordue pour l’aimer.
« Je ne comprends pas que tu ne me détestes pas. »
Juri soupire. Avant de pouvoir la convaincre, il faut déjà se l’expliquer à soi-même, et oui, la situation semble bien compliquée.
« Je ne déteste pas, » confirme-t-elle. Mais elle précise : « Je t’en veux d’être méchante, avant tout envers toi-même. Mais je ne t’en veux pas de souffrir. Tout est tellement compliqué ! »
Et la souffrance, la haine de soi, n’excusent pas tout, n’effacent certainement pas les actes.
Et maintenant que Shiori accepte que Juri l’aime, comme elle pense qu’elle est la seule à pouvoir l’aimer, elle panique à l’idée que Juri puisse l’oublier et aimer quelqu’un d’autre, cette Tenjô par exemple. Parce qu’elle a pris trop de temps à accepter son amour et maintenant, ça serait trop tard, elle est remplacée. Ça la met en colère ! brièvement, et puis ensuite, surtout, ça la rend infiniment triste.
Tu es à moi, a-t-elle très envie de dire, et tant pis si ça sonne très mal. S’il te paît, ne m’abandonne pas. Pas toi.
Mais elle ne veut plus s’abaisser à supplier. Ça agace Juri. Ça ne l’aidera pas.
« Si tu m’aimais toujours… he bien moi aussi. Moi aussi je t’aime. Dis-moi qu’il n’est pas trop tard ? S’il te plaît ? »
Auteur :
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Base : Shôjo Kakumei Utena
Personnages/Couple : Shiori/Juri
Genre :
Gradation : PG / K+
Légalité : propriété de Be-Papas, Ikuhara, Saitô ; je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : Journée Internationale du Femslash
Continuité/Spoil éventuel : fin de série
Nombre de mots : ~400
Il lui en faut, du temps et des efforts sur elle-même, avant d’accepter qu’elle aime Juri. Pour elle-même, au-delà du pouvoir que leur relation leur apporte. Qu’elle l’aime depuis longtemps.
Juri l’a aimée d’abord. C’est parce qu’elle se sentait tellement dans son ombre qu’elle a commencé à chercher à briller de n’importe quelle façon ; parce qu’elle ne se sentait pas à la hauteur et que ça la faisait souffrir, qu’elle a bêtement voulu la blesser en retour. Et sa réaction n’aurait pas été aussi extrême si Juri ne lui importait pas tant en premier lieu.
C’était son amie, sa meilleure amie, elle l’admirait tellement et voulait être à ses côtés avant tout, avant de vouloir être son égale, avant de croire qu’elle ne pourrait jamais.
Juri l’aime telle qu’elle est, avec ses défauts, sa méchanceté, ses peurs et ses angoisses, et qu’est-ce que c’est difficile d’accepter ça ! Qu’elle l’aime, et que ça n’est pas de la générosité, ni de la pitié, ni une façon de plus de lui être supérieure. Que ça n’est pas une sorte de faiblesse.
Shiori se déteste elle-même. Il faudrait être sacrément tordue pour l’aimer.
« Je ne comprends pas que tu ne me détestes pas. »
Juri soupire. Avant de pouvoir la convaincre, il faut déjà se l’expliquer à soi-même, et oui, la situation semble bien compliquée.
« Je ne déteste pas, » confirme-t-elle. Mais elle précise : « Je t’en veux d’être méchante, avant tout envers toi-même. Mais je ne t’en veux pas de souffrir. Tout est tellement compliqué ! »
Et la souffrance, la haine de soi, n’excusent pas tout, n’effacent certainement pas les actes.
Et maintenant que Shiori accepte que Juri l’aime, comme elle pense qu’elle est la seule à pouvoir l’aimer, elle panique à l’idée que Juri puisse l’oublier et aimer quelqu’un d’autre, cette Tenjô par exemple. Parce qu’elle a pris trop de temps à accepter son amour et maintenant, ça serait trop tard, elle est remplacée. Ça la met en colère ! brièvement, et puis ensuite, surtout, ça la rend infiniment triste.
Tu es à moi, a-t-elle très envie de dire, et tant pis si ça sonne très mal. S’il te paît, ne m’abandonne pas. Pas toi.
Mais elle ne veut plus s’abaisser à supplier. Ça agace Juri. Ça ne l’aidera pas.
« Si tu m’aimais toujours… he bien moi aussi. Moi aussi je t’aime. Dis-moi qu’il n’est pas trop tard ? S’il te plaît ? »