[ficlet] Discworld – sorcière & Anioa – G | Une vie propre
Titre : Une vie propre
Auteur :
malurette
Base : Discworld
Personnages : une sorcière & Anioa
Genre : gen/meta?
Gradation : G / K
Légalité : propriété de Terry Pratchett, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : kitchen junk drawer pour
genprompt_bingo
Nombre de mots :
*
L'on avancera volontiers qu'une sorcière qui se respecte n'a pas de bric-à-brac dans sa cuisine en premier lieu.
Quelqu'un de terre-à-terre se sert seulement des ustensiles les plus basiques, rien de chichiteux, vraiment la base... mais il faut quand même, disons, un couteau spécial, une fourchette avec un plus long manche, un batteur à œufs parce qu'y aller à la fourchette, faut pas pousser quand même - et ça, c'est compter sans les cadeaux de la famille ou des connaissances :
Puet-être bien qu'on n'en a pas besoin ni envie mais c'est Impoli de refuser un cadeau et les trucs chichiteux dont personne ne sait bien comment on s'en sert - non, honnêtement, on n'apprendra jamais à réaliser ce plat klatchien à la maison - commencent à s'accumuler.
Et puis bien sûr il y a un peloton de ficelle - c'est toujours utile d'avoir de la ficelle, pour ficeler un rôti ou rafistoler n'importe quoi qui puisse l'être avec un bout de ficelle - et le peloton ne devrait pas se dérouler tout seul dans le tiroir et s'emmêler dans les fourchettes, les fichues fourchettes (pourquoi avoir autant de fourchettes en premier lieu ?) et de bons dieux de fichus machins...
Les gens de la ville peuvent toujours s'en sortir en allant déposer au temple tous les machins en trop en guise de don, ou en les revendant aux Nains au prix du métal à refondre. Une sorcière cependant a une réputation à maintenir et en général n'a pas d'autre choix que de tout conserver et de ne s'autoriser à faire un grand tri que lorsque vient le temps de se préparer à laisser son exploitation à la sorcière suivante.
Et puis, tout ce bric-à-brac ça n'est pas juste des merdouilles. Ce sont... des trucs. Des trucs qui se coincent et qui s'entrechoquent dans le tiroir.
Oh, on peut ordonner par-fai-te-ment ce tiroir, le fermer avec toutes les précautions - et bam! tout s'y mélange aussitôt et se coince. Comme si ça avait une vie propre. Nom des dieux.
Les sorcières ne vénèrent ni dieu ni déesse - qui existent, peut-être, comme nombre d'autres faits du Disque mais ça n'est pas une raison pour "croire" en eux, encore moins les vénérer. Cependant, Anoia a cette façon de s'insinuer partout où des trucs arrivent...
Auteur :
![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Base : Discworld
Personnages : une sorcière & Anioa
Genre : gen/meta?
Gradation : G / K
Légalité : propriété de Terry Pratchett, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Prompt : kitchen junk drawer pour
![[community profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/community.png)
Nombre de mots :
L'on avancera volontiers qu'une sorcière qui se respecte n'a pas de bric-à-brac dans sa cuisine en premier lieu.
Quelqu'un de terre-à-terre se sert seulement des ustensiles les plus basiques, rien de chichiteux, vraiment la base... mais il faut quand même, disons, un couteau spécial, une fourchette avec un plus long manche, un batteur à œufs parce qu'y aller à la fourchette, faut pas pousser quand même - et ça, c'est compter sans les cadeaux de la famille ou des connaissances :
Puet-être bien qu'on n'en a pas besoin ni envie mais c'est Impoli de refuser un cadeau et les trucs chichiteux dont personne ne sait bien comment on s'en sert - non, honnêtement, on n'apprendra jamais à réaliser ce plat klatchien à la maison - commencent à s'accumuler.
Et puis bien sûr il y a un peloton de ficelle - c'est toujours utile d'avoir de la ficelle, pour ficeler un rôti ou rafistoler n'importe quoi qui puisse l'être avec un bout de ficelle - et le peloton ne devrait pas se dérouler tout seul dans le tiroir et s'emmêler dans les fourchettes, les fichues fourchettes (pourquoi avoir autant de fourchettes en premier lieu ?) et de bons dieux de fichus machins...
Les gens de la ville peuvent toujours s'en sortir en allant déposer au temple tous les machins en trop en guise de don, ou en les revendant aux Nains au prix du métal à refondre. Une sorcière cependant a une réputation à maintenir et en général n'a pas d'autre choix que de tout conserver et de ne s'autoriser à faire un grand tri que lorsque vient le temps de se préparer à laisser son exploitation à la sorcière suivante.
Et puis, tout ce bric-à-brac ça n'est pas juste des merdouilles. Ce sont... des trucs. Des trucs qui se coincent et qui s'entrechoquent dans le tiroir.
Oh, on peut ordonner par-fai-te-ment ce tiroir, le fermer avec toutes les précautions - et bam! tout s'y mélange aussitôt et se coince. Comme si ça avait une vie propre. Nom des dieux.
Les sorcières ne vénèrent ni dieu ni déesse - qui existent, peut-être, comme nombre d'autres faits du Disque mais ça n'est pas une raison pour "croire" en eux, encore moins les vénérer. Cependant, Anoia a cette façon de s'insinuer partout où des trucs arrivent...